A - New York 1989/1993
BC
« Dédoublement : dans ses photos, d'Agata n'est plus d'Agata mais A, son double - mais qui est le double de qui ? Qui est second et qui est premier quand on ne sait plus si l'on photographie ce qu'on vit ou si l'on vit pour pouvoir photographier, pour pouvoir cesser de photographier ? » Rafael Garido, Ice, Images en Manoeuvres, 2011.
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32.00 €
Actes, Une Presence Politique
ZZ
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45.00 €
Alberto Garcia-Alix
BC
Deux voix, deux personnes qui se rencontrent, qui sentretiennent, qui se connaissent depuis longtemps. Alberto Garcia-Alix, photographe espagnol et Nicolas Combarro, curator et photographe. Né à León en 1956, poète, rockeur et matador anarchiste dans lEspagne daprès Franco, Alberto Garcia-Alix puise son inspiration dans son entourage immédiat, « ceux quil a devant les yeux ». Il est considéré comme un photographe intransigeant, obsédé par la recherche de la réalité. Il traque la simplicité à travers un plan frontal très direct, il napprécie pas la sophistication ni les trucages, et son obsession reste la pureté du développement en noir et blanc. En 2003 il reçoit le Prix Photo España et doctobre 2014 à Janvier 2015, il expose sa série photographique «faux horizons» à la maison Européenne de la photographie a Paris, dernièrement il a exposer son travail su Valparaiso au Festival ImageSingulières à Sète
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19.50 €
Alltagsfantasie
BC
AlltagsFantasie est une performance illustrée dans laquelle l’artiste utilise le médium photographique. Il s’agit d’une oeuvre impressionnante qui nous invite à reconsidérer nos idées sur l’identité, les rôles de genre et l’autodramatisation. Elle aiguise le regard que nous portons sur nos quêtes d’autonomie individuelle et collective, et ouvre la voie à un examen critique des structures et des normes de pouvoir existantes. Une publication qui devient elle-même une oeuvre d’art : Une ode à l’autonomie sexuelle, une célébration de la sensualité féminine qui entreprend de remettre en question les structures patriarcales. Au cours d’un long processus de création qui a débuté en 2010 et s’est poursuivi jusqu’en 2021, Joanna Szproch a mis en forme bien plus qu’un extrait décisif de sa biographie : elle s’est attachée à condenser les couches temporelles, mettre en scène les croyances et façonner une oeuvre d’art qui transcende les catégories conventionnelles. Le livre qui a émergé de ce processus complexe peut ainsi être considéré comme un autoportrait étendu, aux couches se démultipliant. Il reflète à la fois un moi profond et un moi qui émerge dans le contexte de relations sociales et culturelles. Parmi les différents mediums de l’autoportrait, la photographie occupe une place particulière. Dans notre monde marqué par l’usage intensif des selfies sur les réseaux sociaux, la simultanéité trompeuse des rôles devient aujourd’hui évidente. Il est possible d’être à la fois muse, modèle et créateur. Cependant, il reste impossible de porter un regard objectif sur sa propre personne, tant nous portons nous-mêmes nos masques. C’est précisément dans ces mondes intermédiaires du "regard féminin" et du "regard masculin", ces frontières entre le soi et l’extérieur, que Joanna Szproch explore sa fantaisie quotidienne. Plus qu’une pure et simple évasion : comment un fantasme devient une forme. "Chacun d’entre nous a le droit, la possibilité, de s’inventer dans son quotidien. Si une personne ne s’invente pas, elle sera de toute façon inventée. Il est donc sage d’avoir l’audace de s’inventer soi-même." Maya Angelou Six ans après l’explosion du mouvement #metoo, des militants des droits de l’homme pourtant influents continuent de suggérer que le viol n’est pas un crime contre les femmes elles-mêmes, mais un simple problème de respect de la propriété. Au milieu de l’inhumanité de ces débats, Joanna Szproch combat quotidiennement, par ses fantasmes, un système archaïque et dysfonctionnel. Il s’agit de livrer bataille contre une ignorance particulièrement tenace, et lutter encore et encore pour obtenir les nécessaires changements.
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45.00 €
Anders Petersen
BC
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19.50 €
Blue Movie
BC
Après sa série photobiographique Cavale (2021), voyage sentimental à Deauville, le photographe et auteur-compositeur Nicolas Comment jette l’ancre à Saint-Tropez. Cette destination mythique de la French Riviera a été découverte par l’artiste en 2014, grâce à une invitation du chanteur Christophe qui lui proposa de venir le rejoindre pour écrire à bord de son voilier, qui mouillait alors dans la baie des Canoubiers. Entre 2020 et 2022, fuyant Paris et les confinements à répétition, le photographe et sa famille trouvent refuge dans le Golfe de Saint-Tropez, chez une amie galeriste qui leur permet d’inventer une nouvelle histoire photographique : Blue movie. Sur place, Nicolas Comment photographie sa femme – Milo Mc Mullen – et leur fille dans les ruelles d’un Saint-Tropez hors saison. Promenant son boîtier sur les terres émergées du fauvisme, il y croise également les fantômes des existentialistes à La Ponche ainsi que plusieurs héroïnes contemporaines ; telles Zula (ex-capitaine du Crazy Horse) ou Marie, une jeune artiste alors exilée dans le village solaire. À ses côtés, Milo et ses amies voguent sur le voilier du film Plein Soleil ou à bord du vieux pointu du « dernier des dandys» (Christophe) ; elles roulent en Méhari, s’assoupissent dans la chambre de Roger Vadim ou déambulent près de la Madrague, accueillies dans une petite maison de pêcheurs, voisine de celle de Brigitte Bardot. Dans ces visions de sororité sous la lumière de la Méditerranée, les photographies de Nicolas Comment apparaissent comme des Time capsules qui précipitent le regardeur dans d’autres strates temporelles, oniriques et sensuelles : reliques d’un film perdu. Le titre de la série est effet emprunté à un scénario mythique de Terry Southern (co-scénariste de Barbarella avec Roger Vadim), Blue Movie : un film érotique au départ destiné à être réalisé par Stanley Kubrick, mais jamais tourné. Dans cette aventure douce-amère, ce film arrêté, le photographe plonge le spectateur dans les paradis perdus d’une dolce vita révolue. Une échappée visuelle – antidote aux années de plomb actuelles – où des femmes nées de la (nouvelle) vague poussent les portes de « l’Autre Saint-Tropez », cher à Colette et aux peintres Fauves.
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39.00 €
Bobby Sands, Belfast mai 1981
BC
Bobby Sands est mort le 5 mai 1981 à 1h et 17mn du matin. Bobby Sands est arrêté et condamné à 14 ans de prison pour possession d'armes à feu. Il commence le 1er mars 1981 une grève de la faim suivie par neuf autres prisonniers politiques membres de l' IRA. Leurs revendications : obtenir le statut de prisonniers politiques auquel ils ont droit. Ils mourront tous, dans la presque indifférence générale. Ces épisodes qui pourraient évoquer une « histoire ancienne » rejoignent malheureusement la plus proche actualité, la Catalogne, aujourd'hui, réclame son indépendance comme d'autres états et citoyens de l'Europe, lassés de voir leur identité se diluer dans la « mondialisation ». Le conflit entre Catholiques et Protestants, les partisans de l'indépendance et du maintien dans la couronne rappelle l'histoire passée de la Grande-Bretagne et du clivage actuel entre partisans et opposants au Brexit.
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44.50 €
Brûlure
BC
Le livre Brûlure, réalisé essentiellement à partir de polaroïds, est une expérience, une initiation secrète imaginée par une femme, une traversée du feu. Une tentative de saisir le point de feu qui marque une substance comme l'instant d'amour marque une existence. Dès les premières pages, sans trop savoir où nous allons, voilà que nous progressons lentement sur un chemin de brûlure et de métamorphoses. Nous traversons des paysages, des corps, des forêts, des scintillements, une rivière, le temps. Des peintures anciennes se devinent et un geste se répète : quelque chose a lieu. Comme dans La divine comédie de Dante, Brûlure de Linda Tuloup, mis en page par le graphiste Ruedi Baur, nous entraîne lentement dans l’obscure clarté où l’être ne finit jamais d’errer. Avec ses images délicates, la photographe pousse nos corps et nos âmes dans les constellations de l’être, dans la question éternelle, dans l’éternelle nécessité de l’être. Les brûlures qu’elle risque sont là afin que les images se chargent d’aura bien plus qu’elles ne disparaissent. Lorsqu’elles brûlent, soudain en leur centre, une amande incise s’ouvre afin qu’accouche un autre territoire. Linda Tuloup traque l’insaisissable. Chacune et chacun tournent autour d’un tel espace entre flamme et cendre. Une fois le livre refermé, plâne au-dessus de nous le fantôme de la « question sans réponse » de Georges Bataille : « L’immensité, comme toi, n’a pas de robe. Silencieuse et nue, n’est-ce pas l’intimité de l’univers à laquelle t’ouvre un vertige intolérable ? ». Linda Tuloup, à travers ses séries photographiques, la relation qu’elle entretient avec la nature et l’image du féminin, dépassant la simple séduction pour nous faire pénétrer dans un univers poétique où l’inconscient devient langage à part entière. Ce sont des rites intimes qui débordent l’espace : des polaroïds dont elle passe la matière à la flamme, des pierres sur lesquelles elle révèle ses images, des films photographiques, dont FEU où le secret même des origines se transmet à travers une ville perdue, un visage absent, une nuée d’oiseaux.
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49.00 €
Camp de Rivesaltes, lieu de souffrance
BB
"Les deux séries photographiques présentées dans ce livre, accompagnées d'un texte de l'historien Denis Peschanski, ont été réalisées sur une période de deux ans par l'artiste FLORE sur le Camp de Rivesaltes. Loin du photo-reportage, ce travail engagé tente de laisser une trace sensible des événements passés dans ce camp souvent oublié de l'histoire. FLORE utilise ici l'art comme instrument de mémoire, ce qui est sa manière de se positionner face au «faisceau de ténèbres qui provient de son temps», comme dit Giorgio Agamben. Elle a écrit à propos de ce travail : «J'ai embrassé toutes les peines, toutes les souffrances vécues dans ce camp et dans ces autres camps dont il ne reste presque pas de traces, sinon celles laissées dans les mémoires, et je les ai réunies dans mon coeur. Ce livre est né de la nécessité de cet accordage, d'un glissement de l'émotion violente, quasiment physique, vers la maturité d'une peine pleinement assumée et exprimée grâce à l'art, si j'ose dire"". FLORE "
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30.00 €
Corpus
BC
Les vies de A et de ses personnages sont ces chemins heurtés, chaotiques et funambules, qui ne s'éprouvent qu'au bord du vide. Elles se croisent, s'enlacent et se blessent dans leur exil permanent. Leur sens réside peut-être dans l'errance, l'au-delà de soi, l'au-delà des corps, l'épuisement du désir. Une expérience extrême de la liberté. Il est alors évident que la route, ce non-lieu, à chaque borne tourné vers l'ailleurs, devienne le temps d'un voyage, le théâtre pathétique de la vie. A entre dans la danse, sans autre choix que sa propre dissolution, son propre éclatement, au long de la grande route. Il charrie avec lui des lambeaux de réminiscences, des peurs maladives. De son histoire, comme de la route, ne restent alors que des mots, des images, emportées par le traffic, le grand flux incessant, l'éternelle spirale. Jean-Baptiste Del Amo.
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25.00 €
Diane
BC
« Dés 2009, j'ai ressenti une force inconnue monter en moi et un bien-être merveilleux qui m'envahissait. Pour la première fois, je me sentais exister. Je rayonnais et cela se voyait sur mon visage et dans mon attitude. Je me souviens de ce matin où je me suis plantée devant mon miroir et, avec un grand sourire, j'ai pu dire : je suis ». Diane Artémise Triplet, juin 2015. Diane Artémise Tripet, est une chanteuse qui habite le petit village de Boveresse, dans la région de Môtiers, dans le Val de Travers en Suisse. Impliquée dans la politique culturelle de sa ville jusqu'en 2009, elle consacre désormais une bonne partie de son temps à la création artistique musicale, mais aussi à la cause LGBT (Lesbienne, Gay, Bisexuelle et Transsexuelle). Renaître, redécouvrir la vie, Diane le témoigne en chanson et en mélodies parfois inspirées par Brel, Vian ou Brassens. Ce travail, entamé début 2014, se fonde sur l'entremêlement de différentes sources et genres photographiques comme : images d'archiv
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25.00 €
Dust
BB
DUST rassemble le fruit de quatre ans de travail du photographe documentaire Patrick Wack dans la région d'Asie centrale connue sous le nom de Turkestan Oriental ou région autonome ouïghoure du Xinjiang, son appellation chinoise officielle. Au cours des dernières années, la région a vu les populations turciques musulmanes subir une politique d'incarcération massive, planifiée et organisée par les autorités chinoises. Le travail du photographe commence au tournant de cette rupture historique, offrant un portrait visuel de la région avant, puis pendant sa descente vers la dystopie « orwellienne » que nous connaissons désormais. Entre 2016 et 2017, Wack se rend au Xinjiang, il y retourne en 2018 lorsqu'apparaissent les premiers rapports sur l'émergence d'un système concentrationnaire, ce second reportage est une plongée dans la vie de la minorité ouïghour, victime d'une répression accrue et désormais systématique, parallèlement à la croissance obscène du tourisme chinois-han.
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47.00 €
Echoes Shades
BC
Des rituels chamanistes en Sibérie aux cérémonies du souvenir des morts pratiquées par les Toraja, un groupe ethnique indigène de la région montagneuse du sud de l'Indonésie Sulawsi, en passant par les pratiques quotidiennes des tribus de la rivière Omo Vallery en Ethiopie, Piotr Zbierski a photographié et filmé ces multiples cultures dans le but de raconter avec sa propre sensibilité, de manière intuitive et non scientifique, dans l'esprit d'un journal, leurs histoires mêlées.
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37.00 €
Ende Und Anfang-Early Trips
BB
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39.50 €