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La chambre d'écho

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« Il semble que la littérature peut être le greffier de la crise, en faire l’inventaire aussi bien que la radiographie, mais qu’elle doit craindre de se perdre dès lors qu’elle vise la résolution de la crise. » Cette phrase de Nicolas Mathieu résume ce livre qui tend un micro souvent décalé aux auteurs et autrices. Et il ajoute : « En espérant finalement que chaque crise soit une occasion pour la littérature, et que la littérature soit cette crise où nous sommes inlassablement refondus. »

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12.00 €

La chute de la météorite Trump - Tome 1

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Lorsqu´en septembre 2015, Donald Trump, promoteur immobilier haut en couleur, présenta sa candidature à l´élection présidentielle de 2016 du côté Républicain, très peu prirent la chose au sérieux. Oui sans doute, Trump était une vedette de la télé-réalité, où ses interventions tonitruantes faisaient pouffer, mais Président des États-Unis ? Allons donc ! Le Parti républicain se gaussait. Mais il dut vite déchanter : le bouffon caracola en tête. Pour Trump, tous les coups étaient permis. Suggérer que le père d´un rival avait trempé dans l´assassinat de Kennedy ? Pourquoi pas ? Il s´agissait de l´emporter et le reste comptait pour peu : les pires habitudes des milieux d´affaires furent importées dans la politique. La période couverte dans ce premier tome, qui va de la candidature de Trump à la veille de l´inculpation de Michael Cohen, son avocat personnel, est celle de cette stupeur initiale. Les tomes 2 et 3 couvriront la suite : lune chute de jour en jour plus prévisible.

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20.00 €

La chute de la météorite Trump - Tome 2

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Dans le premier tome de La chute de la météorite Trump, nous avons vu Un objet populiste mal identifié se frayer sans difficulté un passage dans les primaires du Parti républicain avant de l'emporter à l'élection présidentielle. Au moment où s'ouvre « Haute trahison », Trump est président depuis seize mois et les Américains découvrent, les uns dans la jubilation, les autres dans l'incrédulité, que leurs institutions n'ont pas anticipé l'irruption dans le magasin de porcelaine d'un personnage pour qui la frontière entre vérité et mensonge n'existe pas, qui considère son intérêt personnel comme l'unique critère de ce qu'il entend faire, à qui la notion d'un processus collégial est parfaitement étrangère et qui, du coup, fait rapidement le vide autour de lui en termes de conseillers dont il conviendrait de prendre l'avis, à l'exception de Steve Bannon, suprémaciste blanc ayant dirigé sa campagne électorale avant d'être son stratège en chef à la Maison-Blanche.

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20.00 €

La classe fracturée

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Des élèves qui accusent leurs professeurs de racisme, une classe où le groupe des « Français » et celui des « musulmans » se font face... ce genre de constat a conduit Aurélien Aramini et Chloé Santoro à mener une enquête dans un lycée professionnel, situé au sein d’une grande cité scolaire comme il en existe beaucoup d’autres dans la France des sous-préfectures, marquée à la fois par la désindustrialisation, la disparition des services publics et l’héritage des vagues migratoires successives. À la croisée de la sociologie et de la philosophie, cette étude qui plonge dans le quotidien d’une classe de seconde professionnelle ne cherche pas à défendre une vision rigide de la mission de l’école mais à comprendre les difficultés concrètes auxquelles les enseignants et leurs élèves sont confrontés afin de déceler ce qui, dans les pratiques mêmes des acteurs de terrain, pourrait contribuer à réduire ces fractures qui divisent la communauté scolaire et, au-delà, le corps civique.

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20.00 €

La condition métisse

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L'ouvrage traite, à travers le métissage, deux des concepts les plus actuels et débattus des sciences sociales et humaines : le concept de « race » et celui de l'identité, que ce soit dans l'Université ou sur tous les grands ou petits médias. L'ouvrage constitue une parfaite introduction et conversation sur ces deux sujets, car on ne peut pas ne pas aborder la question du métissage sans questionner ces deux objets sociaux que sont la « race » et l'identité. Il se propose de voir et d'explorer la condition métisse – le vécu et la condition socio-historique et psychologique des personnes issues, au moins, d'une double origine – à la lueur de la psychologie politique, au travers un parcours socio-historique des colonisations et de la période dite « postcoloniale » actuelle et une analyse d'entretiens, combinant une analyse psychologique-psychanalytique avec une étude socio-politique.

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15.00 €

La construction d'objet

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Pour les auteurs du Métier de sociologue, la « construction d’objet » occupait une place centrale mais un peu mystérieuse : en substance, la science doit rompre avec le sens commun, voir les choses autrement en posant des questions inédites. Ce recueil permet à plusieurs chercheur.e.s d’élucider cette opération en montrant à travers leur propres recherches (action publique, politique, sport, délinquance, protection de l’enfance, langage, religion, art, consommation...) que le travail scientifique ne se réduit pas à l’accumulation d’informations sur un domaine. Ils tentent de comprendre en quoi et avec quoi ces recherches ont impliqué une « rupture ».

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15.00 €

La Droite chrétienne américaine. Des origines à nos jours

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La seconde moitié des années 1970 a marqué le retour en force des protestants évangéliques. Cette forte mobilisation s’est accompagnée de la mise en place par des leaders religieux conservateurs d’un vaste réseau de lobbies politico-religieux, appelé « Droite chrétienne ». Celle-ci s’impose comme une force électorale avec laquelle les grandes formations politiques doivent compter. Après avoir apporté, en 1980, une aide décisive à Ronald Reagan, elle a soutenu George W. Bush (un born again Christian), allié fidèle et puissant. Pourtant, leurs relations étaient plus complexes qu’on ne le croyait. En 2016, elle a soutenu Donald Trump, pourtant un homme avec lequel elle n’avait rien de commun. Pour comprendre la Droite chrétienne dans sa globalité – ses origines historiques, ses fondements théologiques, le profil de ses adeptes, le contenu de son programme, son mode opératoire –, une analyse détaillée et objective s’impose. C’est l’objectif de ce livre.

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20.00 €

La famille, la cité, l’école et la mosquée

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La famille, la cité, l’école et la mosquée Sociogenèse de la religiosité d’un jeune musulman d’aujourd’hui Frédéric Gautier L’islam – l’« islam des quartiers » en particulier – interroge et inquiète. Attentats et assassinats terroristes, violences d’État (Iran, Afghanistan...), « radicalisation », ou encore « atteintes à la laïcité » entretiennent ces interrogations et inquiétudes. Une partie du champ politico-médiatique y trouve prétexte pour affirmer son existence en relançant régulièrement une parodie de « débat public ». Mobilisant le plus souvent des représentations caricaturales, des « diagnostics » hâtifs et des « explications » dérisoires, sommant les interlocuteurs de « choisir leur camp » – celui des « islamophobes » ou celui des « islamo-gauchistes » – ce genre de « débat » interdit toute approche rationnelle de l’islam. Ce livre fait, a contrario, le pari de l’enquête sociologique, refusant délibérément de s’ériger en juge, ne cherchant ni à condamner, ni à réhabiliter, justifier ou excuser, mais à expliquer et comprendre. Il brosse le portrait d’un individu singulier. Tarik, né en France dans une famille originaire du Maghreb, a grandi dans une cité d’une banlieue populaire de la région parisienne. Il se réclame d’un islam « authentique », qu’on pourrait associer aux figures-repoussoirs de l’islam « radical », de l’« intégrisme » ou du « fondamentalisme ». Pourtant, diplômé de l’Université, aujourd’hui enseignant, il se reconnaît dans les « Valeurs de la République » et dans le principe de laïcité. En cherchant à rendre compte des logiques sociales qui ont produit cet individu singulier, cette enquête mobilise une démarche et des schèmes d’interprétation qui, au-delà du cas particulier, peuvent contribuer à une meilleure intelligibilité du regain de religiosité observable chez les jeunes de culture musulmane.

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20.00 €

La faute à Lénine ?

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La faute à Lénine ? Le 24 janvier s’éteignait Vladimir Ilitch Oulianov dit Lénine. Pratiquement inconnu sept ans auparavant, il fut en 1917 le grand artisan du basculement de la Russie vers un système sociopolitique inédit, qui marqua toute l’histoire du XXe siècle. Il fut un « magicien » pour ses partisans, un monstre pour les plus acharnés de ses détracteurs, une énigme pour le plus grand nombre. Un géant de la révolution ? Le précurseur du « totalitarisme »Â ? L’initiateur de Staline ou son contraire ? Un siècle plus tard, les polémiques battent toujours leur plein. Ce livre essaie de faire le point sur un homme clé de toute notre histoire contemporaine. Mais son parti pris est de considérer que réfléchir sur Lénine, c’est prendre la mesure de 75 ans de soviétisme et, sans doute, de 77 ans d’un « court XXe siècle » (1914-1991). Historien du communisme, Roger Martelli a longtemps exploré les effets du « moment Lénine » sur l’histoire mondiale. Il offre ici un nouveau regard global.

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15.00 €

La fin de la démocratie ?

BC

Le point d’interrogation dans le titre indique que le livre s‘interroge sur le potentiel de développement démocratique (surtout en France). Sans tomber dans le pamphlétisme du « on n’a qu’à » ou des récits funèbres de la démocratie, l’auteur explique la tension entre le potentiel du développement démocratique et ce qui empêche ce développement. Cette tension provoque un véritable malaise dans la démocratie. L’analyse s’appuie sur quatre cas exemplaires du développement de l’auto-gouvernance, des données empiriques et statistiques mais aussi sur une théorisation nécessaire à la compréhension de ce phénomène. Le texte est facile d’accès pour un large public, surtout dans la période préélectorale actuelle, intéressé à comprendre la politique et le politique, tout comme pour le milieu académique.

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15.00 €

La fin des discriminations syndicales ?

BC

Jusqu´aux années 1990, le terme de discrimination syndicale n´était pas une catégorie utilisée par les syndicalistes pour décrire leurs relations avec les employeurs. Les faits de répression syndicale et le délit d´entrave à l´action syndicale étaient déjà prohibés par le code pénal et le code du travail. Mais les effets de l´engagement syndical sur la situation professionnelle des individus étaient souvent banalisés et tolérés par les syndicalistes eux-mêmes. Ces derniers considéraient souvent la « placardisation » ou le ralentissement de carrière comme le prix à payer de leur engagement syndical et parfois politique. Si les syndicalistes peinent encore à se reconnaître comme discriminés, notamment du fait du caractère plus ou moins visible des formes de répression ou stigmatisation subies, l´évolution de la législation antidiscriminatoire et la croissance des contentieux, notamment menés par la CGT, ont contribué à une prise de conscience de leurs droits.

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20.00 €