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Quel Temps Il Fait, Stephane Duroy ?

BC

Disponible

8.00 €

Quelques Afriques

BB

"Juste des images" dit Bernard Descamps des photographies qu'il prend au cours de ses voyages. Des images "reconnues". Des photos "rencontrées". Qu'est-ce à dire? C'est dire que le photographe espère toujours croiser sur son chemin les images qu'il a déjà dans la tête. "Je voyage pour me rencontrer" dit-il encore. Aussi ne voyage-t-il pas n'importe où. Il a ses destinations de prédilection. Où Bernard Descamps se sent bien, c'est l'Afrique. Partant à la rencontre des paysages et des hommes, il y côtoie les Berbères, les Peuls, les Bozos, les Pygmées, dont les photos ont bouleversé tous ceux qui les ont regardées. Ainsi, chez Descamps, la dilection est-elle dans le choix du cadrage, de la distance, entre le trop loin et le trop près, dans la hiérarchie des plans à l'intérieur de l'image. Dans le degré d'abstraction, dans la nature du travail graphique qu'il mettra dans son image. Il décentre, il décale, il tronque. Contre-jour, flous, corps fragmentés, réel stylisé... Il ne bricole pas la réalité, il joue avec.

Disponible

33.00 €

Registre des voyageurs

BC

"J’ai trouvé dans la grange de Loone des photos de son enfance, de lui petit avec son frère en train de jouer dans la rivière. Après son BAC, il a eu envie de voyage, d’ailleurs. Il est parti en Amérique Latine, au Pérou. Il a rencontré sa femme avec qui il est revenu en France. Dans le désir d’une vie meilleure il s’est installé au Couserans, il y a 40 ans. Son histoire comme celle de tous ceux que j’ai rencontrés, me révèle que ce territoire est un coin de la France qui se construit depuis le voyage. Les croisades du moyen âge, les traversées vers l’Espagne, les espagnols qui sont venus en France, ceux et celles qui sont venus s’installer à la recherche de liberté, ceux et celles qui sont nés ici et ont grandi dans leurs vallées. Nous, nous sommes arrivés du Chili, un pays qui se trouve à une limite du monde. Lorsque l’on arrive au Chili c’est un terminus. Il faut rester ou repartir dans l’autre sens. Comme dans le Couserans, en montant dans les vallées les routes sont sans issues. Une fois face aux montagnes Il faut rester ou faire demi-tour. J’ai grandi en France suite à l’exil de mes parents, de ce fait mon territoire intime se nourri des deux cultures : la française et la chilienne." RGR

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30.00 €

Regle Du Jeu - Carte Blanche Pmu 2017

BC

"Pour ma Carte blanche PMU, j'ai décidé d'utiliser des « évent scores ». Je m'inspire de la littérature de ces « partitions » écrites par des artistes dans les années 1960 et 1970, notamment par des artistes Fluxus mais aussi d'autres tel que John Baldessari qui donnait des listes de sujets à ces élèves indécis. Ce sont pour moi des règles du jeu qui me donnent des indications tout en étant suffisamment ouvertes pour laisser agir la créativité. J'aime penser que mes aînés me tendent ainsi la main comme des professeurs bienveillants dans une école d'art auto-inventée." Elina Brotherus Le PMU témoigne de son engagement en faveur de la création photographique contemporaine en donnant carte blanche à de jeunes artistes ou photographes pour porter un nouveau regard sur l'univers du jeu. Cette année, c'est la proposition d'Elina Brotherus qui a remporté l'adhésion du jury.

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25.00 €

Rencontre Anne Rearick

BC

En 2021 et 2022, Anne Rearick est venue passer quelques mois dans le Perche auprès des habitants, de leurs animaux et de leurs paysages. Sa photographie dépeint l’expérience quotidienne des univers dans lesquelles elle s’immerge et qu’elle célèbre avec délicatesse. “Débarrassée de tout projet globalisant, elle laisse chacun s’exprimer tour à tour avec des regards, des poses, des gestes, un mouvement et elle renoue justement avec cette photographie profondément humaniste qui ne regarde jamais son nombril, qui ne cherche pas son ego ou son identité mais va à la rencontre de l’autre, son égal” (Christian Caujolle). Aux États-Unis, en Afrique du Sud, au Pays Basque, à Sète, comme dans le Perche, elle porte ce même regard généreux sur les êtres pour capter des images qui veulent, avant tout, dire le plaisir de l’instant et la qualité de la rencontre. En complément de ce riche travail photographique, Rémi Coignet connaisseur de la photographie américaine et interviewer émérite a conversé longuement avec l’artiste. Travaillant sur des sujets au long cours, Anne Rearick s’inscrit dans la grande tradition photographique documentaire, en s’attachant principalement au quotidien et à la ruralité. Recherchant une forme d’intemporalité, elle magnifie le banal en s’intéressant à la nature et à l’environnement des personnes qu’elle rencontre, tout en gommant les signes ou les objets (comme les marques et logos) qui distraient les spectateurs de l’authenticité de sa narration. Elle s’immerge le plus souvent dans des lieux à forte identité, explorant la notion de communauté, centrale dans son travail

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10.00 €

Rencontre Carole Bellaïche

BC

Découvrez le travail emblématique de Carole Bellaïche dans son nouveau livre, une célébration poignante de l'art photographique. Avec un démarrage précoce dans son appartement familial parisien, Bellaïche a capturé la beauté des célèbres et des anonymes avec la même verve, révélant ainsi leur aura unique. Cet ouvrage, réalisé dans le cadre de sa résidence du Champ des impossibles dans le Perche, nous offre une perspective nouvelle et touchante sur le vieillissement. Malgré l'éloignement de son milieu habituel, elle est restée fidèle à son éthique de capturer l'essence de chaque individu dans une image juste. Elle se plonge dans l'inconnu, prête à explorer ce terrain vierge avec la même passion pour l'authenticité et la relation humaine qui caractérise son travail. Que vous soyez un amateur d'art ou simplement à la recherche d'un aperçu de l'âme humaine à travers l'objectif, ce carnet de Carole Bellaïche offre une expérience inoubliable qui transcende le temps et l'espace. Rejoignez Carole dans son voyage vers le Perche, une région qu'elle n'avait jamais explorée auparavant, et découvrez comment, peu importe que l'on ait vingt ans ou quatre-vingts, chaque visage détient une présence, une singularité et une intimité d'une valeur universelle. Carole Belaïche a développé une relation profonde avec le Perche lors de sa résidence, capturant de nombreuses images. Son approche photographique visait à trouver la beauté chez les autres. Elle attachait une grande importance au choix du décor, cherchant à établir une connexion personnelle avec chaque modèle. Les maisons normandes du Perche représentaient un défi en raison de la courte lumière et des intérieurs sombres, mais Carole Belaïche parvenait à créer des rayons de lumière évocateurs. Les lieux surprenants du Perche ont inspiré ses portraits sans repérages préalables. Carole Belaïche a vécu son séjour dans le Perche comme une offrande à son regard, rendant ainsi son interprétation visuelle de la région.

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10.00 €

Rencontre Catherine Poncin - Christine Ollier

BC

Une longue conversation entre Catherine Poncin et Christine Ollier. Chère Catherine, c'est un défi de coucher sur papier un extrait de cette conversation qui dure entre nous depuis plus de vingt-cinq ans, rythmée par tes créations issues des nombreux projets que nous avons menés ensemble ! De l'artiste à l'imaginaire fertile à la femme belle et sincère, comment parler de tout ! ? Commençons par expliquer ta démarche De l'image, par l'image. Elle t'a permis d'élaborer un ensemble d'œuvres important : un fonds de plus de 500 images, dont tu m'as nommée dépositaire, correspondant à plus de vingt-cinq ensembles photographiques. C'est impressionnant à chiffrer et magique à voir ! Travailles-tu de la même manière depuis toujours, ou est-ce juste une impression liée à ta démarche mémorielle ?

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10.00 €

Rencontre Dune Varela - Julien Bécourt

BC

En janvier, Dune Varela a réalisé des repérages photographies et filmiques et définit un projet pour le Perche en rencontrant différents acteurs. Ces rencontres lui ont permis de découvrir les collections de l'Écomusée et du Musée de Mortagne-au-Perche, actuellement fermé, qui renferme une belle collection lapidaire. Elle a également visité de nombreuses Eglises grâce à la paroissienne Thérèse Boulay où elle a réalisé de nombreuses photographies de sculptures de différentes époques. Parallèlement elle a rencontré des historiens, dont l'éminent Philippe Siguret, qui lui ont relaté l'histoire du Perche et ses légendes. Au total elle a échangé avec plus d'une quinzaine de spécialistes. Cela a orienté sa démarche artistique sur l'histoire de la sculpture, la mémoire locale et l'importance de la forêt et de son atmosphère animiste. Elle a filmé maintes fois en forêt, profitant du brouillard hivernal, avec des adolescents locaux et ses propres fils.

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10.00 €

Rencontre Sébastien Gouju

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Sébastien Gouju manipule notre environnement visuel et les signes d’inspirations naturalistes présents dans la culture populaire. Plus particulièrement, il aborde avec facétie l’usage et les représentations décoratives de la nature dans l’environnement domestique. Minéraux, faunes et flores sont régulièrement convoqués dans la mise en scène de leur distanciation à n’être qu’un élément de décor. L’artiste théâtralise jusqu’à l’absurde la domesticité et la servitude du vivant, avec la volonté corolaire d’invalider les hiérarchies sociaux-culturelles. Du saltimbanque à l’animal en cage, en passant par l’esthétisation ornementale, l’artiste s’évertue à souligner avec humour les habitudes toutes humaines d’établir des ménageries décoratives à l’échelle ménagère. De ces observations sur notre habitat et son décorum, où l’animalité et l’environnement s’accommoderaient au bon plaisir de l’homme, Sébastien Gouju cherche à abolir par amplification les frontières devenues criminelles, entre culture et nature. En mêlant à la douceur du confort bourgeois la figure patibulaire du baladin et l’animalité rustique, l’auteur réalise des oeuvres de plus en plus sauvages au regard des utopies modernistes. Sébastien Gouju est un sculpteur dont la démarche artistique consiste à manipuler les signes de la culture populaire, en détournant des objets courants considérés comme kitsch, tels que des pichets de vin, des palmiers en pot ou des hirondelles porte-bonheur. Il utilise des techniques artisanales telles que la faïence émaillée, la broderie, la dentelle, le travail du métal ou du cuir, pour créer des hybridations incongrues et des télescopages de sens et de formes. Ces signes transformés en images proposent des narrations légères ou redoutables, mêlant le quotidien à la fable. Avec un regard à la fois amusé et subversif, Gouju remet en question les qualités esthétiques des cadres de vie et des décors créés par l'homme moderne.

Disponible

10.00 €

Rencontre Yves Trémorin

BC

« Le photographe saisit le réel devant lui, moi je le recompose et le mets en scène ». Plutôt que photographe, Yves Trémorin se définit « artiste visuel ». Depuis ses débuts en 1977, il n’a de cesse d’interroger le médium photographique, « de le pousser dans ses derniers retranchements ». Sa radicalité artistique apparaît dès ses premières séries mettant en scène sa compagne Monique et sa grand-mère Ernestine qu’il a continué de photographier pendant toute la vie. Sa démarche repose sur le postulat que la distance au sujet contribue à la construction de l’image, avec, au coeur du travail, la notion de synecdoque (le détail dit l’ensemble). Ainsi, comme pour ses premiers nus, les portraits de sa grand-mère sont constitués de prises de vue resserrées et frontales, sans artifice. « J’utilise la photographie pour bousculer l’habitude de regarder ce qui est devant nous. Les images sont mises en scène hors de tout indice contextuel, spatial ou temporel. Je travaille les angles de la prise de vue et la distance au sujet afin de l’amener dans une sorte d’abstraction. J’ai démarré avec des proches pour traiter de l’intime, magnifier leur vie et aller vers l’universel ». Yves Trémorin a été attiré par les chevaux grâce à des souvenirs d'enfance. Sa résidence artistique invité par Le Champ des Impossibles et Christine Ollier, dans Le Perche, lui a permis de créer une série de photographies explorant la relation entre l'homme et le cheval. Travaillant avec des éleveurs locaux, il a capturé la magnificence des chevaux et remis en question leur soumission. Les photographies expriment la dualité entre le profane et le sacré, offrant une vision imagée du monde. Inspiré par ces images, ce carnet présente les photographies dans un format et une mise en page spécifiques, offrant une narration visuelle cohérente. Cette immersion dans un monde où l'homme est exclu représente une étape importante dans son travail, soulignant son intérêt pour les animaux et leur sauvagerie.

Disponible

10.00 €

Rencontres avec Stéphane Duroy

BC

Quatre projets principaux portant sur l'Angleterre, Berlin et les pays de l'Est, et les Etats-Unis : ainsi se résument les quarante-cinq années de parcours de Stéphane Duroy. Artiste à la parole rare, il se raconte ici dans une conversation chronologique embrassant l'ensemble de son itinéraire : son rapport à l'Histoire et au monde d'aujourd'hui, sa relation à la photographie avec laquelle il prend ses distances depuis une dizaine d'années... Un entretien-manifeste par le photographe de L'Europe du Silence.

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23.00 €

Romania

BC

Ce livre publie pour la première fois le travail réalisé par Mathieu Pernot en Roumanie en 1998 dans le cadre d'une bourse de la Villa Médicis hors les murs. Ce voyage, qui constitue un épisode singulier dans le travail de l'auteur, révèle avec simplicité la force des lieux et la puissance des visages auxquels il a fait face. Ces photographies offrent un glissement silencieux sur la réalité des communautés tsiganes d'Europe de l'Est. Cet ouvrage est édité dans le cadre de l'exposition Survivances présentée à l'hôtel des Arts de Toulon qui propose un parcours inédit dans le travail que l'auteur à réalisé avec la minorité tsigane depuis une vingtaine d'années.

Réimpression

25.00 €

Salonfäheg

BB

Salonfäheg : adj., german, but also used in english, danish, dutch and luxemburgish : socially acceptable, presentable. Je m'intéresse au rapport qu'entretient l'œuvre avec la décoration. Mon travail en est le reflet, ou j'affirme que l'on peut proposer une oeuvre d'art jouant avec les plus conventionnels codes esthétiques. Le travail photographique Salonfäheg est né de l'envie de redonner à la peinture une place contextuelle qui lui est propre, et paradoxalement invisible  : la place du salon. La peinture comme objet décoratif accroché sur un mur, au-dessus d'un canapé, d'une table, etc.. Une place qui lui est fondamentalement destinée. Louise Lawler s'intéresse moins au processus original de création de l'œuvre d'art qu'au contexte dans lequel celle-ci est nécessairement située et qui dépend fortement de la sphère d'influence de l'artiste. Il apparaît que les qualités plastiques intrinsèques à une peinture peuvent être en relation avec son environnement et constituer un travail photo

Disponible

30.00 €