Cahier du cinéma N°805 : Les films attendus de 2024 - Janvier 2024
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Pour bien commencer l’année, les Cahiers invitent leurs lecteurs à se projeter en 2024 avec les films que la rédaction attend avec le plus de curiosité. Entretiens, photos et documents inédits fournis par les cinéastes présentent ces sorties à venir. Et cela dans le même numéro où l’on dévoile le top de nos lecteurs et lectrices, une façon de faire bilan avant de se projeter dans l’avenir, mais aussi de montrer notre reconnaissance à votre fidélité. La revue pense aussi le présent brûlant, par le prisme du cinéma : la guerre en cours à Gaza, mise en perspective à travers quelques titres essentiels avec lesquels le cinéma a pu apporter un temps de réflexion, un article sur les films qui s’y tournent en ce moment, et deux entretiens sans fard avec le diplomate et penseur Elias Sanbar et le cinéaste Avi Mograbi. Le Cahier critique du mois, ouvert sur l’excellent film de Todd Haynes May December, qui donne à ce numéro son image de couverture (l’actrice Natalie Portman), s’intéresse aussi au polémique La Zone d’intérêt de Jonathan Glazer (enrichi d’un entretien avec son sound designer), ainsi qu’aux nouveaux films de Sofia Coppola et Wang Bing. Il fait également la part belle aux découvertes et « sorties de route » que sont La Grâce, L’Homme d’argile ou Mambar Pierrette. Finalement, on vous propose un point de vue discordant sur le par ailleurs célébré Pauvres créatures de Yórgos Lánthimos. 2024 commence en voyage aussi en ce qui concerne les reprises ou l’édition en DVD de films plus anciens : le maître du film de sabre japonais Kenji Misumi, l’infatigable documentariste libanaise Jocelyne Saab, ou le Burkinabé Idrissa Ouedraogo – une attention au cinéma erronément dit « de patrimoine », mais vivant et vibrant, que vient compléter la rubrique « Cinéma retrouvé » consacrée à Roberto Rossellini et à ses rapports complexes avec la notion de réalisme. Enfin, les Cahiers poursuivent leur conversation de fond avec ceux qui font le cinéma : le chef opérateur américain Ed Lachman, collaborateur historique de Todd Haynes, entre autres, revient sur son travail et ses influences, notamment photographiques, dans l’entretien illustré de la rubrique « Au travail ».
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Cahiers Du Cinema 727- La Creation Video Sur Internet - Novembre 2016
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Nous regardons toujours plus de vidéos sur Internet : gif, vine, clip, vidéo de manif ou vidéo de chat... tout y passe et on glisse de l'un à l'autre sans s'en rendre compte, ouvrant plusieurs fenêtres à la fois, sautant la fin avec impatience, interrompant sans cesse le fil, et la distraction toujours nous emporte. On arpente ce territoire infini à grands pas, avec ce que cela peut avoir d'excitant et de frustrant. Pour qui aime les images en mouvement, il est jubilatoire de suivre cette révolution vidéo. Prendre une caméra pour faire du cinéma ou des vidéos, à l'âge du tout-numérique, est devenu un même geste. C'est le canal qui change. Et ce canal débridé d'Internet propose de nouveaux cadres et de nouvelles formes, qu'il reste à explorer. Ce numéro est un guide possible pour se repérer dans ce maelström. Nous avons privilégié les vidéos des deux dernières années, tout en essayant de donner une perspective historique (à l'échelle du Web, dix ans c'est une éternité). Les vidéos sont beaucoup "vues" sur Internet mais il y a très peu d'écrits sur elles. Le numéro est une invitation à s'attarder au-delà du clic, une invitation à découvrir des oeuvres. Pour jouer ce jeu avec nous, prenez donc votre numéro de la main gauche, et votre ordinateur de la main droite.
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Cahiers du cinéma 806 : Les femmes sont dans la place ! - Février 2024
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En allégeant ses autres rubriques, le numéro de février pousse les meubles pour faire place à un ensemble consacré à une question sur laquelle les Cahiers n’ont pas souvent accordé des dossiers d’envergure : la prise en compte de la place croissante des femmes qui font le cinéma à divers postes, les conséquences de #MeToo depuis 2017, ainsi que l’évolution des regards et des écritures, des récits et des personnages féminins. Notre ambition est de faire le point, exceptionnellement de manière non mixte, et de faire entendre des paroles vives, à partir de trois axes forts : -un questionnaire auquel répondent 17 cinéastes femmes ; -une table ronde entre rédactrices de sensibilité Cahiers s’interrogeant sur leur pratique avec des exemples concrets et leur rapport au(x) féminisme(s) ; - 5 entretiens avec des actrices françaises (Virginie Efira, Léa Drucker, Hafsia Herzi, Louise Chevillotte, Judith Godrèche) ; - une conversation entre scénaristes de deux générations, Naïla Guiguet et Julie Peyr. D’autres textes viennent enrichir cet ensemble : un point sur les avancées légales apportées par la productrice Julie Billy ; une analyse du livre d’Hélène Frappat « Gaslight », un texte théorique très clair qui remet en cause la pertinence de la notion de « female gaze », des documents commentés par le Centre Simone de Beauvoir (archivage mais aussi création de films féministes, notamment ceux de Delphine Seyrig et Carole Roussopoulos), des propos de programmatrices de festivals sur la diffusion des films réalisés par des femmes ;  un brève histoire de la présence des films de femmes et des critiques femmes dans les pages des Cahiers,  etc... Ce numéro des Cahiers du cinéma à la pagination augmentée (116 p.) vise à ouvrir la revue à une présence accrue des plumes féminines et des créatrices, appelant des chercheuses, philosophes, écrivaines et techniciennes, à « répliquer » et à prolonger ce geste d’ouverture dans les numéros à venir.
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Cahiers du cinéma 811 : (Re)penser l'histoire du cinéma - Juillet 2024
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Le cinéma se réécrit perpétuellement. Les Cahiers vous proposent cet été de regarder bouger les lignes de son histoire, aussi bien avec des étudiants qui parlent librement de leur cinéphilie, qu’avec des historiens de divers pays qui portent chacun une vision singulière de leur discipline. Bien sûr, il n’y a pas une, mais des histoires du cinéma. Comment les féministes proposent-elles de changer « le canon », l’histoire officielle ? Que valent les classements, listes et autres tops 10, qui ont leur propre historicité, leur valeur d’usage, leur fonction de symptôme ? Pourquoi Napoléon d’Abel Gance ressort-il aujourd’hui en grande pompe, avec une restauration non moins titanesque que sa production de 1927 ? Quid du retour du western, alors que sort en salle Horizon: An American Saga de Kevin Costner ? Et si l’histoire du cinéma était aussi faite de ses projets jamais aboutis, ses films invisibles ? Dans ce numéro qui fait la part belle aux ressorties de l’été (Pagnol, Oliveira, Renoir, Sômai…) et voyage à la rencontre d’Alain Guiraudie à Toulouse et de Robert Beavers à Lussas, l’actualité des sorties de juillet et août 2024 n’est pas en reste, avec des textes et entretiens autour des nouveaux films de Jonás Trueba, Patricia Mazuy, Ti West, Jacques Audiard ou encore Arnaud et Jean-Marie Larrieu.
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Cahiers du cinéma 812 : Francis Ford Coppola - Septembre 2024
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Megalopolis donne l’impression que Francis Ford Coppola, en architecte frénétique et généreux de la « New Rome » de son film, ouvre au spectateur le carton à dessin débordant de ses plans, esquisses, et lui fait parcourir ses maquettes à taille réelle au pas de charge et en musique. Critique, entretien, texte transversal et portrait d’Adam Driver ouvrent les Cahiers de septembre, mois décidément foisonnant et furieux puisqu’y poussent aussi les Graines du figuier sauvage de l’Iranien en exil Mohammad Rasoulof et le poil à gratter de Ma vie ma gueule, film hélas posthume de Sophie Fillières, dont nous reparcourons à cette occasion la filmographie douce-amère. Cosmopolite, notre cahier critique regroupe aussi M. Night Shyamalan, qui répond à nos questions, ainsi que des films tibétain (Le Léopard des neiges), vietnamien (Viet and Nam), français (À son image et Vivre, mourir, renaître), ou encore franco-sénégalo-béninois (Dahomey). Richard Linklater, venu il y a peu à la rédaction des Cahiers, réapparait hors-salles avec Hit Man. La mort d’Alain Delon inspire à nos rédacteurs et rédactrices ainsi qu’au cinéaste Nicolas Pariser des approches variées qui explorent les crêtes de sa filmographie mais aussi ses béances et la persona unique de l’acteur. Nous revenons également sur les trajectoires du vidéaste Bill Viola et de l’actrice Gena Rowlands. Du côté des ressorties restaurées, une vaste rétrospective nous donne l’occasion de reparcourir l’œuvre du documentariste américain Frederick Wiseman dans la rubrique Cinéma retrouvé, de dénicher des raretés à Cinemato Ritrovato à Bologne, de revoir sur grand écran le très frappant Johnny Got His Gun de Dalton Trumbo et de découvrir le très émouvant Bona de Lino Brocka. Portraits et inédits complètent l’actualité dans la rubrique Journal, où la rédaction des Cahiers donne des nouvelles des festivals.
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Cahiers du cinéma 813 : Puissances de la nuit - Octobre 2024
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Nous n’avons que le choix du noir », écrivait Victor Hugo. En cette foisonnante rentrée cinéma dans les salles obscures, les Cahiers proposent à leurs lecteurs et lectrices de plonger dans la nuit, autour de trois films importants et très différents qui brillent par leurs séquences nocturnes : Anora de l’Américain Sean Baker, Palme d’or 2024, mais aussi Miséricorde du Français Alain Guiraudie et All We Imagine as Light de l’Indienne Payal Kapadia. Des entretiens avec les cinéastes mais aussi avec deux importants chefs opérateurs complètent les critiques de ces films taraudants. Plusieurs textes reviennent sur des séquences de nuit marquantes du cinéma contemporain et analysent ce qui est tout à la fois un motif esthétique (la beauté de l’ombre qui grignote la lumière, matière première du cinéma), un défi technique (l’image sous-exposée), et un temps quasiment magique (ce qui se passe quand tout le monde dort). À la variété des critiques des sorties et ressorties d’octobre ainsi que d’œuvres de plateformes, de découvertes faites dans de nombreux festivals, d’hommages et de livres de cinéma, s’ajoutent ce mois-ci un portfolio consacré aux 100 ans de la Columbia et une rubrique « Répliques » consacrée aux mises en scène de soi des deux candidats à la présidence américaine en lice, Donald Trump et Kamala Harris, dont le premier fait l’objet d’un biopic tragi-comique qui sort en salle à point nommé, The Apprentice.
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Cahiers du cinéma 814 : Produire aujourd'hui - Novembre 2024
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Comment travaillent aujourd’hui les productrices et producteurs de films en France ? Comment ce métier qui fait l’objet de fantasmes est-il pratiqué à l’heure des changements induits par MeToo, de l’usage croissant de l’IA et des évolutions des différents « guichets » de financement ? Table ronde, entretiens et enquête viennent éclairer une activité qui dépasse de très loin la seule recherche de fonds et se révèle garante de la liberté créatrice des cinéastes. Le cahier critique de novembre s’ouvre sous le signe du voyage, qu’il soit doublé d’une architecture temporelle complexe (Grand Tour, accompagné d’un entretien avec Miguel Gomes), ou mené au plus près d’une actualité douloureuse (Voyage à Gaza et No Other Land). Ce voyage discrètement initiatique (Good One) ou faussement vaudevillesque (Trois amies), on le prolongera par la lecture du Journal et des découvertes faites par les rédactrices et rédacteurs dans les festivals de France et d’Europe, ainsi que par une promenade en compagnie d’un trio de cinéastes aimés de longue date par les Cahiers : Aki Kaurismäki, Pedro Costa et Víctor Erice. L’odyssée s’achèvera par les sublimes explorations d’Apichatpong Weerasethakul, dont le long entretien qu’on publie ici s’inscrit dans le sillage du numéro d’octobre autour de la nuit. Objets de ressorties ou d’éditions DVD-Blu-Ray, Man Ray, Max Ophuls, Billy Wilder, Gianfranco De Bosio, Alan Clarke et Marco Pico viennent compléter un sommaire riche en classiques et en curiosités.
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Cahiers du cinéma HS n°1 : François Truffaut - Avril 2023
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Découvrez la nouvelle collection de hors-séries signée Les Cahiers du Cinéma : Les Cineastes. Composé de textes d'époque, d'approches nouvelles et d'archives inédites, ce numéro embrasse tout l’apport de François Truffaut, cinéaste majeur de la Nouvelle Vague et des deux décennies qui ont suivi. Dans sa jeunesse aux Cahiers, il fut aussi une plume critique aiguisée, dont plusieurs textes vivifiants figurent dans ce hors-série. Outre un entretien-fleuve de 1980 donné par le cinéaste à la revue, des textes sur lui notamment signés par Godard, Rohmer ainsi que des témoignages de ses collaborateurs et acteurs, et de cinéastes marqués par ses films reviennent sur son travail. Enfin, des Mistons à Vivement dimanche, chacun de ses films est abordé dans un article ancien ou actuel.
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Cahiers du cinéma HS n°2 : David Lynch - Novembre 2023
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Depuis ses débuts, avec l’ovni Eraserhead, le cinéma de David Lynch fascine. Chacune de ses productions – film ou série – est l’occasion d’une floraison d’analyses et d’exégèses qui témoignent de l’aura d’un cinéaste puissant et parfois énigmatique. Lost Highway, Mullholland Drive, ou encore, Twin Peaks : The Return, troisième saison d’une série mythique, font assurément partie, encore aujourd’hui, des objets les plus scrutés et les plus commentés du cinéma contemporain. Ce nouvel hors-série des Cahiers du Cinéma se propose de revenir sur une oeuvre qui brille de ses mille et une facettes. Les riches archives de la revue nous permettront de revisiter les films et les séries de David Lynch, à travers des textes publiés dans la revue, au fil du temps, mais également de reprendre des entretiens avec le cinéaste, réalisés à différentes périodes de sa carrière, ou avec certains de ses collaborateurs les plus importants (Angelo Badalamenti, Freddie Francis...). Mais ce hors-série sera aussi l’occasion de proposer à nos lecteurs de nouveaux regards sur une oeuvre inépuisable qui comprend également des peintures, des photos ou des albums de musique. Regards critiques variés mais aussi regards de cinéastes (Bertrand Bonello, Claire Denis...), artistes ou musiciens, qui nous permettront de mieux cerner les constellations d’une personnalité hors-norme. Enfin, David Lynch nous offrira des documents inédits, tout droit sortis de ses très riches archives. Thierry Jousse Coordinateur du numéro
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Cahiers du cinéma HS n°3 : Jacques Demy - Avril 2024
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Parmi tous les grands cinéastes français, Jacques Demy est un des plus singuliers, ne serait-ce que par ses grands films musicaux, uniques en leur genre, devenus mythiques pour les nouvelles générations (en particulier, Les Demoiselles de Rochefort ou Peau d’âne). À la tête d’une filmographie relativement brève – seulement 13 longs-métrages entre 1960 (Lola) et 1988 (Trois places pour le 26) -, Demy a connu la gloire, notamment avec la Palme d’or attribuée en 1964 aux Parapluies de Cherbourg, tragédie musicale entièrement chantée, synonyme de reconnaissance internationale, aux USA notamment où le cinéaste tournera, un peu plus tard, Model Shop, mais également une trajectoire accidentée, ponctuée par plusieurs projets non réalisés. Conçu sur le même modèle que ses deux prédécesseurs, dédiés à François Truffaut et David Lynch, ce hors-série Jacques Demy reprendra une sélection de textes critiques, rédigés par Jean-Luc Godard, Paul Vecchiali, François Weyergans, Jean Douchet et bien d’autres et d’entretiens publiés dans la revue, au fil de l’histoire des Cahiers, en particulier deux grands entretiens donnés par Jacques Demy en 1964 (au moment des Parapluies de Cherbourg et en 1982 (à l’époque d’Une chambre en ville), mais également des témoignages exceptionnels de Catherine Deneuve, Michel Legrand ou Bernard Evein, véritable directeur artistique des films de Demy. Grâce à la coopération précieuse de Ciné-Tamaris et de Rosalie Varda, ce hors-série sera aussi l’occasion de puiser dans les archives du cinéaste, soigneusement conservées, et de publier des documents rares, voire inédits – œuvres de jeunesse, photos et peintures réalisées par Demy dans la seconde moitié des années 1980, documents ayant traits aux projets non tournés, photos d’Agnès Varda sur les tournages du cinéaste – sous la forme de plusieurs port-folio. Cette œuvre très personnelle mérite également d’être revisitée à la lumière de regards contemporains. Des cinéastes contemporains, français (par exemple, Christophe Honoré…) ou étrangers (Damien Chazelle…), évoqueront leur relation aux films de Jacques Demy. Nous proposerons un gros-plan sur les musiques mythiques de Michel Legrand, à travers les propos de chanteuses amoureuses de ce répertoire, telles que Nathalie Dessay. Sans oublier une relecture du cinéma de Demy sur des thématiques contemporaines, sexuelles, politiques, voire même queer…
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Cahiers du cinéma HS n°4 : Clint Eastwood - Novembre 2024
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Clint Eastwood est une légende, mais surtout un grand cinéaste. Rendu célèbre par les westerns de Sergio Leone – la fameuse trilogie du dollar – et par son incarnation de l’Inspecteur Harry, il entame, à la surprise générale, une carrière de réalisateur, au début des années 1970, avec Play Misty for Me (Un frisson dans la nuit), qui s’est poursuivie jusqu’à aujourd’hui – son dernier film Juré n°2 sort le 30 octobre. Ponctuée par de très grands films – Honkytonk Man, Pale Rider, Bird, Impitoyable, Sur la route de Madison, pour n’en citer que quelques-uns – la trajectoire de Clint Eastwood est souvent paradoxale mais toujours passionnante, y compris dans son alternance de films commerciaux et d’œuvres plus personnelles, les deux veines se complétant idéalement. Les Cahiers du cinéma ont manqué ses films des années 1970, mais la revue a commencé à s’intéresser aux œuvres d’un cinéaste encore en manque de reconnaissance critique dès le début des années 1980. Depuis, les générations successives de rédacteurs et rédactrices n’ont cessé de se plonger dans son travail aux partis-pris très marqués, faisant le lien entre les pionniers du cinéma américain, comme John Ford, et une certaine modernité. Ce numéro hors-série conçu sur le modèle des précédents – Truffaut, Lynch, Demy – prend acte de ce travail critique accompli depuis plus de quarante ans. Tout d’abord, en reprenant quatre entretiens donnés par Clint Eastwood aux Cahiers à des moments importants de sa carrière, ainsi que des propos de certains de ses plus proches collaborateurs, comme son chef opérateur Tom Stern, ou son monteur Joel Cox. Ensuite, en republiant des textes généraux sur l’acteur et le cinéaste, et des critiques de ses films, parus au fil des années. En contrepoint de ces précieuses archives, des regards neufs seront proposés sur une œuvre qui comporte plus de quarante films. Des cinéastes contemporains viendront témoigner. Olivier Assayas qui, à l’époque où il était critique aux Cahiers, a été le premier à célébrer le cinéaste Eastwood, mais également Albert Serra. Des textes nouveaux envisageront des aspects importants de son œuvre – la masculinité et les relations avec les femmes, sa vision de l’Amérique, son rapport intime à la musique… Une place non négligeable sera laissée aux images de ses films qui mettront en valeur son travail sur la lumière, sur le paysage ou sur l’autoportrait. Enfin, ses grands films seront revisités dans une filmographie sélective, qui mêlera textes anciens et critiques nouvelles. Numéro coordonné et dirigé par Thierry Jousse et Marcos Uzal
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Cahiers du Cinéma Martin Scorsese N°763 - février 2020
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"It is what it is?» par Nicholas Elliott Toute une vie entretien avec Martin Scorsese - par Nicholas Elliott Netflix face aux salles américaines par Nicholas Elliott L'usine à fantasy ne fait pas rêver par Stéphane Delorme
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Cahiers Du Cinema N° 722 Cannes Mai 2016
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Cahiers du Cinéma n° 802 : Killers of the Flower Moon - Octobre 2023
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Pourrait-on imaginer mois d’octobre plus divers que celui qui voit simultanément sortir Killers of the Flower Moon de Martin Scorsese, Un prince de Pierre Creton ou encore Notre corps de Claire Simon ? Avec le premier, l’auteur de Gangs of New York semble atteindre un point d’aboutissement à la fois dans son archéologie de l’Amérique et dans son épopée de la masculinité ravagée entamée dès le début des années 1970. Les Cahiers reviennent sur ces deux aspects et s’entretiennent avec l’écrivain David Grann, auteur du livre à l’origine du film et qui a déjà travaillé avec James Gray pour The Lost City of Z. La singularité d’Un prince et son « naturalisme » herborisant trouve des échos dans l’aventure et les mutations du Règne animal. Leurs réalisateurs, Pierre Creton et Thomas Cailley, sont interviewés dans nos pages, tout comme Tim Burton, qui « s’expose » à Turin, mais aussi John McTiernan : l’auteur de Piège de cristal revient sans mâcher ses mots sur son rapport à Hollywood, envoyant balader ses contraintes et son mercantilisme. Dans un numéro qui saisit le geste créatif des cinéastes dans des lieux inattendus (l’atelier d’un sculpteur pour Wenders, une exposition pour Raul Ruiz, une plateforme pour Wes Anderson, un livre pour Luis Buñuel...), nous vous proposons d’aborder le limpide Ozu à travers deux des films rares qui sortent en salle ce mois-ci, Une femme dans le vent et Les Soeurs Munakata, des documents inédits exposés au Japon, et une réflexion sur la réception intime que l’on peut avoir de son oeuvre, et de ce qui fonde, dans la vision changeante d’un critique, un « classique ».
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Cahiers du Cinéma n° 803 : L'art du montage - Novembre 2023
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Le montage d’un film a lieu en très petit comité, alors qu’il entre au premier chef dans la forme définitive de l’oeuvre. Nous avons proposé à huit monteurs et monteuses de converser librement de leur métier et de ses évolutions ainsi que de leur relation avec les cinéastes. D’autres textes et entretiens ainsi qu’un reportage dans deux studios de postproduction et des analyses de « moments de montage » repérés dans des films récents viennent compléter ces pages qui invitent à être plus attentif, en tant que spectateur, aux audaces narratives, aux enchaînements contemporains et à ce que le numérique fait au cinéma. Ce mois est aussi exceptionnellement riche en sorties. D’abord, des films de cinéastes que l’on n’attendait presque plus tant leur maîtrise semblait prouvée et éprouvée, mais dont les héros sont de jeunes enfants : Hayao Miyazaki (Le Garçon et le Héron) et Marco Bellocchio, dont le documentaire consacré à son frère, Marx peut attendre, est à l’affiche en même temps qu’un autre récit de fratrie contrariée, historique et opératique, L’Enlèvement. Les nouveaux films de Robert Guédiguian, Bertrand Mandico, Cristi Puiu et, sur plateforme, David Fincher, côtoient le premier long d’Itsaso Arana, l’actrice appréciée des films de Jonás Trueba, et les documentaires, Ricardo et la peinture et La Rivière – nous interviewons leurs réalisateurs, Barbet Schroeder et Dominique Marchais. La rubrique Journal s’ouvre avec une enquête sur l’état du documentaire qui souligne la fragilité de ses mécanismes de financement et de diffusion, avant d'évoquer plusieurs rétrospectives du mois, d’Ann Hui à Yvonne Rainer en passant par Ben Rivers. Analyses et documents à l’appui, Cinéma retrouvé porte un regard neuf sur deux cinéastes qui bénéficient cet automne d’une vie en salle et au musée particulièrement remarquable : Agnès Varda et Sacha Guitry. Enfin, des pages consacrées à « Cinéma & poésie ». Plutôt qu’une étude sur les rapports entre les deux médiums, une série de poèmes, certains écrits spécialement pour la revue, par des poètes contemporains habités par le cinéma. Ces « Tables tournantes » sont agitées par les esprits de Murnau, Painlevé ou Godard.
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Cahiers du Cinéma n° 804 - Décembre 2023
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Quels sont les films préférés des Cahiers du cinéma en 2023 ? Le top 10 de la rédaction permet de revenir sur une année particulièrement riche et diverse dans les salles, marquée par le succès de la Palme d'or Anatomie d'une chute et l'endurance réjouissante d'auteurs confirmés (Bellocchio, Spielberg, Scorsese, Moretti, Breillat, Miyazaki...), le retour inespéré d'autres (Víctor Erice) ainsi que des coups d'essai remarquables (Astrakan, L'Arbre aux papillons d'or...), et la confirmation que les chemins buissonniers mènent au meilleur (Trenque Lauquen, Un prince, The Eternal Daughter...). En guise de bilan, la revue revient sur des sujets qui ont marqué l'année à travers plusieurs textes transversaux consacrés à l'amitié, au retour à la nature, aux biopics, aux fictions sur des marques. Les rédacteurs se prêtent aussi au jeu du "classique découvert en 2023" pour la première fois (personne n'est parfait), d'Eisenstein à Orson Welles. Le film du mois, La Chimère, est l'occasion d'un entretien avec sa réalisatrice Alice Rohrwacher. L'autre grand entretien de ce numéro est une rencontre au sommet à Los Angeles : une conversation entre deux des plus grands monteurs hollywoodiens, Walter Murch et Paul Hirsch, dont l'impressionnante filmographie comprend les films de Francis Ford Coppola et Brian De Palma. Le cahier critique évoque les sorties du mois (Menus-Plaisirs, Blackbird, BlackBerry, Légua... et un retour sur Napoléon) ainsi que les séries et films de plateformes. À l'occasion de la ressortie de la Trilogie d'Apu de Satyajit Ray, les Cahiers re publient un texte du maître indien dans lequel il raconte le tournage de La Complainte du sentier. Un livre richement illustré permet de revenir sur un autre chef-d'oeuvre, d'animation celui-ci : La Planète sauvage de René Laloux.
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Cahiers Du Cinema N°710 Comment Ecrire Un Scenario ? Avril 2015
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Le scénario, sacralisé partout, est devenu lobjet de tous les désirs, tout simplement parce que cest le sésame du financement. Des manuels nous expliquent comment faire, des script doctors aident les auteurs en panne, des masters décriture du scénario simprovisent à la fac, des consultants en tous genres viennent à la rescousse... Cela fait longtemps que nous voulions en parler mais quelle forme adopter?? En 1985, les Cahiers, «?temple de la mise en scène?», intervenaient pour la première fois franchement sur le sujet avec le numéro spécial «?Lenjeu scénario?» sous forme dune enquête auprès du cinéma français (et la publication du livre toujours incontournable de Michel Chion, Écrire un scénario). ll y a aujourdhui tellement de manuels sur le scénario (connaissez-vous beaucoup de manuels de mise en scène ou de montage??) que lon a décidé de reprendre cette forme et de la détourner. Anti-manuel de scénario?: à savoir pointer lidéologie des manuels, la déconstruire, et surtout proposer une alternative. Anti-manuel aussi parce que cet ensemble va contre lidée même de manuel?: ici pas de «?il faut?» ni de «?on doit?». Mais?: quest-ce quon peut faire?? Quels exemples peut-on donner??
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Cahiers Du Cinema N°715 Paul Verhoeven Octobre 2015
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Cahiers Du Cinema N°717 2015 Annee Noire Decembre 2015
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Cahiers Du Cinema N°723 Jouer Par Isabelle Huppert Juin 2016
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Cannes, le retour par Stéphane Delorme. Événement : Isabelle Huppert, l'Instant présent. Cannes 2016 : Retour de Cannes par Cyril Béghin, Stéphane Delorme, Nicholas Elliott, Joachim Lepastier, Vincent Malausa, Jean-Philippe Tessé, Laura Tuillier. The Neon Demon de Nicolas Winding Refn. Écrin total par Cyril Béghin. Un film pour l'avenir entretien avec Nicolas Winding Refn.
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Cahiers Du Cinema N°725 La Rentree Cinema Septembre 2016
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Cahiers Du Cinema N°726 Jim Jarmusch A New York Octobre 2016
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L'art naît où on ne l'attend pas. C'est le propre même de l'art. Ce qui "fait art" n'est jamais art. Jarmusch en deux films se fait le chantre de deux révolutions : la poésie du quotidien de William Carlos Williams et le punk-rock des Stooges. Il ne se comporte pas en embaumeur de l'histoire officielle, au contraire il réactive au présent des révolutions antiacad émique donnant à tous le droit à l'inspiration. L'art va y puiser dans l'envers de l'art : un poème naît d'une liste de courses, une chanson des moteurs de voiture de Détroit. L'histoire officielle de l'art, segmentée en disciplines, n'arrive pas à rendre compte des révolutions esthétiques du siècle. L'instant où Iggy Pop s'agite sur scène à Cincinatti, à l'été 1970, saute dans la foule et s'enduit de beurre de cacahouètes comme une parodie de dieu égyptien, est une révolution - qui n'a d'équivalent, l'été précédent, que le premier homme qui marche sur la Lune. Rien ne sera plus pareil, ni pour le rock, ni pour une foule de gens, connus ou anonymes, qui savent être les témoins de leur époque. L'arrogance serait de croire que l'académisme appartient au passé et que l'institution célèbre le "bon" art, sans comprendre que, toujours, des inconnus sont en train de créer l'art de demain dans son dos.
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Cahiers Du Cinema N°728 2016 Vu Par Decembre 2016
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2016 : Toni Vs Trump L'année 2016 laisse un sentiment contradictoire. De manière générale c'est une année désespérante qui n'a fait que prolonger l'année noire de 2015 : réfugiés sans refuge, massacre du 14 juillet, Brexit, vide politique général et Donald Duck qui clôt l'année en fanfare. Nous sommes meurtris car c'est la défaite de l'intelligence. Même les disparitions sonnent maintenant comme un signal. Les morts de David Bowie et de Leonard Cohen, de Jacques Rivette et d'Abbas Kiarostami entérinent le deuil de la contre-culture et de la modernité. Chaque fois la monde construit après-guerre part un peu plus, alors que nous pensions son héritage immortel - sans voir les loups et les rats guettant dans la nuit. Le cinéma donne donc espoir. La confirmation éclatante de cinéastes que nous défendons depuis leurs débuts (Maren Ade, Kleber Mendonça Filho, Antonin Peretjatko) et l'apparition de nouveaux noms un peu partout (Abbas Fahdel, Hassen Ferhani, Yeon Sang-ho, Bi Gan) renouvelle les attentes. Nous avons demandé aux cinéastes cités dans nos classements de nous parler de l'année, actualité et cinéma mêlés car ils sont indémêlables. Nous appelons maintenant nos lecteurs à faire de même et à voter pour leurs dix films de l'année.
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Cahiers Du Cinema N°729 Les Films Les Plus Attendus De 2017 Janvier 2017
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Les films les plus attendus de 2017 Deux "cinéma retrouvé" se suivent dans le sommaire de ce numéro (Cuba années 60 et Giallo années 70) et la revue va continuer le travail d'étude sur des oeuvres ou des périodes plus accentuées depuis plusieurs mois (Akira Kurosawa, Frederick Wiseman, Richard Fleischer). Top Ten 2016 des lecteurs Hommage, les prises de vues de Raoul Coutard
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Cahiers Du Cinema N°730 Le Vertige Jackie Fevrier 2017
BC
Portraits d'Amérique Ce mois de février est américain. Jackie est certes réalisé en France par un Chilien, mais Pablo Larraín parvient superbement à recréer les États-Unis en studio en mêlant des images d'archives. C'est un maelström, un tourbillon, qui relève de l'art du portrait, du portrait en action, au moment où l'héroïne vit les heures les plus importantes de sa vie, au moment où elle écrit l'histoire. À l'inverse de ce geste virtuose, deux films s'ancrent profondément dans le territoire?: Loving de Jeff Nichols, contrechamp idéal et contemporain de Jackie, une autre manière de faire l'histoire, du côté des anonymes?; et Certaines femmes de Kelly Reichardt, magnifique peinture de personnages-paysages dans le Montana. Deux films que certains balaieront peut-être en disant qu'ils sont en demi-teinte, alors qu'ils sont dans la nuance et que cette douceur fait du bien.
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Cahiers Du Cinema N°731 Musiques De Film Mars 2017
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Pour ce numéro de mars, de la musique avant toute chose, et place aux compositeurs. Pourquoi?? Parce que l'effet Tarantino de la BO jukebox s'est émoussé et qu'on vit aujourd'hui un regain de la musique originale. L'évolution du travail de Cliff Martinez et Nicolas Winding Refn est symptomatique, depuis la compilation brillante de Drive, où la musique lie les morceaux préexistants, jusqu'à celle, magistrale, pour The Neon Demon, dégageant la musique dans toute sa netteté et sa démence. Cela ne veut pas dire qu'une musique originale est forcément préférable. Contre-exemple absolu, notre film préféré de 2016, Toni Erdmann, est un film sans musique, seulement ponctué par deux chansons in extenso, la reprise de Whitney Houston par l'héroïne et Plainsong des Cure tombant comme un rideau au générique final. Mais la dominante de ces dernières années, c'est bien plutôt le champ régénéré de la musique originale, faite pour le film, tant des BO spectaculaires sont apparues, souvent signées par des transfuges du rock, de la pop ou de l'électro pour donner une vigueur nouvelle aux films?: Jonny Greenwood (Radiohead) pour Paul Thomas Anderson, Mica Levi (Micachu) pour Under the Skin et Jackie.L'enjeu est essentiel pour les jeunes cinéastes français. Il y a eu un effet French Touch à la fin des années 2000, porté par le succès de la musique électronique française. Le cinéma de Quentin Dupieux (accompagné aussi de Sébastien Tellier, de Sebastian ou de Tahiti Boy) a été le détonateur, suivi par Flairs (Les Beaux Gosses), Rob (Belle épine), M83 (Les Rencontres d'après minuit)?: en 2010, nous notions ce compagnonnage inédit et passionnant entre musiciens électro et cinéastes qui n'est allé qu'en s'accentuant. Partout il y a cette envie de musique originale avec des croisements inattendus qui nous éloignent des sempiternelles notes de piano qu'on entendait tant il y a dix ans?: Eva Husson est allée chercher l'Américaine Morgan Kibby (Bang Gang), Sophie Letourneur le Coréen Jeong Yong-jin (Gaby Baby Doll), Julia Ducournau l'Anglais Jim Williams (Grave). Avec ce renouveau revient le goût du thème, du motif, de la ritournelle, après des années où dominait une musique dite d'accompagnement, en retrait.
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Cahiers Du Cinema N°732 Jeunes Acteurs Francais Avril 2017
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Les Cahiers du Cinéma sont allés voir les jeunes acteurs français pour comprendre comment ils évoluent dans un système où les tournages et les temps de préparation sont toujours plus courts, le scénario roi, la concurrence rude, avec un phénomène de concentration sur les mêmes têtes. Car cette nouvelle génération est pleine d'acteurs que l'on « repère », comme on dit, que l'on suit, que l'on aime, que l'on veut revoir. Et on sent, à la vision des films, et encore plus à les entendre parler, à quel point ils ont envie de jouer, envie de responsabilité, de liberté et de création. L'idée de ce dossier est née de la rencontre le mois dernier avec la toute jeune Garance Marillier, actrice de Grave de Julia Ducournau, faisant état d'une nouvelle génération plus sauvage, plus corporelle, plus physique, citant comme modèles Soko et Adèle Exarchopoulos. Et à lister les noms, on s'aperçoit que le cinéma français est riche de figures insituables et inspirées?: Soko, entre musique et films, France et États-Unis?; Stacy Martin, révélée par Nymphomaniac et qu'on peine encore à voir comme française?; Raph, l'actrice-mystère de Ma Loute, qui vit toujours dans le Nord et se lance dans le métier. Qu'est-ce que le cinéma français va faire de ces apparitions spectaculaires?? C'est une question plus importante que de savoir le pitch du prochain projet d'untel. Même question pour Adèle Exarchopoulos après La Vie d'Adèle, ou pour les deux acteurs remarquables du dernier film d'Arnaud Desplechin. Que deviennent-ils?? Comment le cinéma français les accueille-t-il?? Ce dossier est aussi l'occasion d'avoir des nouvelles du travail de Lars von Trier, de Desplechin, de Dumont, de Kechiche, qui ont tous le génie du casting. Mais une fois qu'il est découvert ou lancé, que devient l'acteur?? Quelle capacité de désidentification de ces acteurs ont les réalisateurs (qui oublient parfois qu'ils sont avant tout «?directors?»)?? La parole des acteurs est souvent trop en retrait ou trop brève alors qu'ils ont beaucoup à nous dire sur l'état du cinéma. Mais aussi les agents, les écoles ou les directeurs de casting, sans lesquels on ne peut comprendre ce qu'est le métier aujourd'hui.
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Cahiers Du Cinema N°733 Cannes Mai 2017
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Les années se suivent et ne se ressemblent pas?: en 2015, la compétition cannoise souffrait d'une surreprésentation de produits d'auteur sans âme?; en 2016 au contraire, elle impressionnait?-?de Maren Ade à Verhoeven, de Dolan à Almodóvar ou Refn, presque tous les films de l'année y étaient. Il y a une part de hasard (Verhoeven ne fait pas un film tous les ans) mais aussi des décisions cruciales?: il suffit de deux ou trois films pour faire basculer entièrement la perception qu'on peut avoir d'une sélection. Maren Ade et Mendonça Filho auraient été absents, ou même relégués à Un certain regard, ce n'était plus la même chose. C'est ainsi que cette année, on a la joie de découvrir en compétition le nouveau film des frères Safdie, alors que leur précédent, Mad Love in New York, avait mis des mois à sortir dans l'indifférence quasi générale. Seul Cannes a ainsi le pouvoir de faire débouler des cinéastes. Cannes change des vies. Et dans un contexte où il est si difficile de faire des films, cette assomption de l'auteur est très précieuse. Ce ne sont pas toujours les bonnes raisons qui font basculer dans la compétition (besoin de représentation féminine, présence d'une star...) mais qu'importe. Seul compte le résultat et la confiance dont fait preuve le festival en poussant sur le tapis rouge des nouveaux venus. Quand on voit le triomphe fait à Toni Erdmann, film allemand avec des acteurs inconnus, ou le retentissement au Brésil d'Aquarius, on mesure que la responsabilité est grande. Il faut oser mettre en Lumière, mettre dans l'amphithéâtre Lumière. Car c'est aussi la tonalité du festival qui s'en trouve changée et du coup, tout le cinéma d'auteur?: oubliés les petits calculs opportunistes et misanthropes, soudain des films d'amour et de révolte emportent tout. La responsabilité sur le cinéma français est particulière, la plupart des films s'alignant pour terminer à temps dans un embouteillage monstre. Il est important que le festival reste la vitrine des auteurs français et défende une idée française du cinéma, même si son hyper-visibilité déroute avec tout de même trois ouvertures?: Desplechin (Officielle), Denis (Quinzaine), Amalric (Un certain regard). La Quinzaine n'a pas eu d'état d'âme et a fait le plein d'auteurs?: Denis, Dumont, Garrel. Mais a-t-elle le choix?? Quand on voit comment Berlin s'est ridiculisé en refusant L'Amant d'un jour, heureusement que Cannes est là. Et faudrait-il laisser Jeannette à Venise, alors qu'on se demande comment le cinéaste le plus fou du moment n'a pas les honneurs de la compétition après Ma Loute?? Résultat, la découverte est souvent déportée vers les autres sections?: c'est la Semaine de la critique qui a découvert Grave de Julia Ducournau l'an passé. Mais la nouveauté de cette année est la concurrence entre les médias. L'annonce de la sélection a suscité des interrogations. L'événement cardinal du retour de Twin Peaks a été timidement annoncé, noyé après l'annonce de la saison 2 de Top of the Lake. Et pourquoi deux épisodes alors que quatre avaient été datés le 21 mai depuis longtemps par Showtime?? Seront-ils montrés en même temps que leur diffusion?? Encore plus incertain, le statut de deux films de la compétition produit par Netflix et d'abord prévus en exclusivité sur la plateforme VOD?: Okja de Bong Joon-ho et The Meyerowitz Stories de Noah Baumbach sortiront-ils en salle?? Sinon ce serait une première que Cannes montre deux téléfilms (ou doit-on dire des netfilms??). S'ils sortaient en salle, se plieront-ils à la chronologie des médias?? Netflix répond en novlangue?: «Nous réfléchissons à la possibilité de distribuer ces deux oeuvres dans des salles de cinéma françaises pour une durée limitée, en même temps que leur sortie sur notre service, tout en respectant la chronologie des médias.» Ce qui ne veut rien dire sinon un passage en force, et on connaît le refrain inepte et à la mode du «en même temps». Quand on sait aussi la bataille entre Lille et Cannes pour s'offrir un festival de séries, on voit quelles forces sont désormais en présence. Que le festival soit le lieu névralgique de ces questions est inévitable. Il faut bien vivre avec son temps. Et on peut le dire, Cannes fête crânement son 70ème anniversaire puisqu'il reste le festival le plus convoité du monde.?
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Cahiers Du Cinema N°734 Robert Pattinson Juin 2017
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Pattinson l'apprenti entretien avec Robert Pattinson - par Cyril Béghin & Stéphane Delorme Retour de Cannes Festival de New York - Des migrants à toutes fins utiles - Néo-réacs - Claire's camera?: Cannes l'année d'avant - Eastern - Jeune Italie - Confirmation par le picaresque - Où est passé le numérique?? - Il suffit d'une idée - Twin Peaks?: le temps qu'il faut pour revenir - Anesthésie générale - S'effondrer ou être enfoncé - Cinéma positif - Moments musicaux - Tant d'enfants, si peu de sortilèges?! - Visages, visages - Vive les excentriques?! - Fraîcheur ACID Et le film continue... entretien avec Ahmad Kiarostami - par Nicholas Elliott Okja de Bong Joon-ho - par Joachim Lepastier Visages Villages d'Agnès Varda & JR - par Nicholas Elliott
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Cahiers Du Cinema N°736 Bruno Dumont Septembre 2017
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Le génie rend heureux car cest notre victoire à tous de voir un homme trouver et déployer toute sa puissance. Nous en sommes tous illuminés. Le génie est contagieux. Il rend les autres plus forts, il relève le niveau général. Hitchcock était un maître, il devient génial avec Vertigo, La Mort aux trousses et Psychose qui révolutionnent le cinéma. Tout le cinéma est devenu plus fort avec lui. Quand le génie est collectif (la Nouvelle Vague), cest un raz de marée. Car au fond ce nest pas lhomme qui est un génie?: il est à lécoute du génie qui le traverse et peut traverser quiconque. Le monde est-il encore à lécoute du génie?? On le réduit à lingéniosité, la stratégie, la capacité à convaincre ou mettre en échec. Le génie est tout linverse. Lartiste est par nature désintéressé. Le génial ne simpose jamais avec le sceau de lévidence, mais notre époque est particulièrement rétive au génie poétique. On dira que cest inclassable, original, singulier, bizarre, comme en témoigne la timide réception anglo-saxonne de Jeannette à Cannes. Il disparaît entre, dun côté, la satisfaction générale que tout est bien, ou pas si mal, et, de lautre, la nostalgie passéiste qui naccorde plus de génie à quiconque. Le génie est-il destiné à être solitaire pour autant?? On veut croire que non, vu la jubilation autour de Twin Peaks et le triomphe de Ptit Quinquin. Tout le cinéma français est réorganisé autour de la tentative extraordinaire de Dumont, cest lui qui cristallise cet excentrisme devenu cardinal?; et tout le cinéma, toutes les séries devraient être affectés par lépopée lynchienne. Plus la normalisation lemporte, plus les exceptions surgissent. Au milieu de la cacophonie, il faut sarrêter, regarder, sétonner. Cest pour cela quon voit des films, pour leuphorie de voir les portes souvrir sur linconnu.
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Cahiers Du Cinema N°737 Twin Peaks Octobre 2017
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Il n'est pas exagéré de dire que Twin Peaks est la grande oeuvre politique de notre temps. Lynch a construit sa Tour de l'invincibilité, celle qu'il a tenté de bâtir en vain dans la vraie vie?: il l'a faite en fiction, une tour de Babel de 18 épisodes, pour changer nos vies. Cette tour n'est pas une loge inondée de lumière ni un paradise où everything is fine, et elle n'est pas peuplée que de gardiens armés d'un gant vert de super-héros. Cette tour s'élève dans le noir du Dark Age et ses combattants supportent autant de victoires que de défaites. On est dévastés par la fin de Twin Peaks. Mais, selon le bon vieux précepte d'Eisenstein, un film qui finit mal a plus de chance de provoquer la révolte. Cette fin ouverte, comme dans toutes les grandes oeuvres modernes, nous laisse la place, à nous, nous accueille?: pas seulement pour recoller les morceaux d'un point de vue herméneutique, ce qui est déjà excitant et drôle, mais parce que c'est à nous de l'accomplir. Lynch nous passe le relais. Le gant vert nous est donné. « Pourquoi moi?? Pourquoi pas toi??«
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Cahiers Du Cinema N°739 - Bilan 2017 + Interview David Lynch-Decembre 2017
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Twin Peaks, n°1 de notre Top Ten des meilleurs films à l'unanimité, est l'événement le plus important de la décennie. Il est possible qu'il remplace dans les coeurs le premier Twin Peaks et Mulholland Drive. L'effort surhumain de David Lynch donne naissance à «un film» de 18 heures, selon ses propres mots, un film morcelé en différentes parties prenant l'apparence d'une série divisée en épisodes. Indifféremment série et film, la transmutation opérée par Twin Peaks aura été de transformer notre salon en salle, de nous projeter dans un espace de silence, de créer comme une grotte autour de nous. Même vu sur un portable, la bombe atomique de l'épisode 8 aspirait tout. Tout cela est un mystère et tant mieux?-?un mystère que le cinéaste reconduit dans l'entretien exceptionnel qu'il nous a généreusement donné. Le mystère n'est pas le secret?: le secret demande à être élucidé, le mystère est sans résolution. Cette distinction correspond à deux types d'attente?: certains spectateurs s'intéressent aux récits, d'autres aux idées?; au storytelling d'un côté, à la logique poétique de l'autre. Les récits livrent leur lot de péripéties, de suspense et de dévoilement successifs de secrets (action). Les idées livrent leur lot de problèmes, de prises de conscience et d'événements mystérieux (pensée). Le grand enjeu d'une série étant de tenir la longueur, elle emprunte plus volontiers la première voie, celle du récit qui tient en haleine. Or les amoureux des idées ne s'y retrouveront pas, ils arrêteront dès qu'ils auront «?vu l'idée?», dès qu'ils auront compris. Avec Twin Peaks, impossible de «voir l'idée»?: c'est un feu d'artifices. La poésie surgit soudain sur notre écran TV. Comme l'a dit Lynch «le cinéma arrive à la télévision». Il vient se déposer comme l'étrange créature qui apparaît dans le cube de verre.
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Cahiers Du Cinema N°740- Les Films 2018 - Janvier 2018
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Les films les plus attendus de 2018The Death and Life of John F. Donovan de Xavier Dolan High Life de Claire Denis Amanda de Mikhaël Hers Coin-Coin et les zinhumains de Bruno Dumont Ash is Purest White de Jia Zhang-ke Au Poste ! de Quentin Dupieux The House That Jack Built de Lars von Trier LÎle aux chiens de Wes Anderson Un couteau dans le coeur de Yann Gonzalez Paul Sanchez est revenu ! de Patricia Mazuy Long Days Journey into Night de Bi Gan Jessica Forever de Jonathan Vinel & Caroline Poggi Season of the Devil de Lav Diaz Synonymes de Nadav Lapid Sophia Antipolis de Virgil Vernier Le Bel Été de Guillaume Brac Les Garçons sauvages de Bertrand Mandico Les autres films et séries de 2018 Le deuxième continent (bientôt sur petit
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Cahiers Du Cinema N°741 Cinema Americain Fevrier 2018
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CAHIERS DU CINEMA N°742- Pourquoi le cinéma ? - MARS 2018
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Et d'abord pourquoi cette question?? À l'heure d'Internet, des réseaux sociaux, des séries TV, des jeux vidéos, de la réalité virtuelle, d'un magma audiovisuel général, nous ressentons le besoin de réaffirmer pourquoi (on aime) (préfère) (choisit) le cinéma. Pourquoi la «?pensée cinéma?» est toujours celle qui nous guide. Y compris pour aimer des vidéos sur Internet, des séries (on l'a vu avec Twin Peaks) ou la VR?: car cette pensée voyage et souffle où elle veut. Notre regard et notre savoir sont formés par un siècle foisonnant de théories et de pratiques de l'image en mouvement, comment l'oublier?? Plus profondément pourquoi le cinéma plus qu'un autre art ou qu'un autre hobby?? Qu'est-ce qu'on y trouve?? Pourquoi on passe tant de temps à voir des films, comme hors du temps?? Il faut donc réaffirmer ses points cardinaux?: le montage, la mise en scène, le réalisme, l'émotion, le film, le spectateur passif, la salle (ou l'idée de la salle), la pensée. Peu importe que le format soit celui d'une série ou d'une vidéo, si il y a du «?cinéma?» par-delà le récit mécanique, le ping-pong du dialogue qui fait mouche, les stéréotypes sociaux ou la caméra qui «?suit?» les personnages. Qu'il n'y ait déjà plus de cinéma dans beaucoup de films est une évidence tant l'imagerie télévisuelle l'a emporté.
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Cahiers du Cinéma N°743 Le maitre des marionnettes - avril 2018
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Avec L'Île aux chiens, nous sommes dans un domaine particulier de l'animation, l'animation en volume. Wes Anderson pour la deuxième fois réalise un long métrage en stop-motion et la virtuosité sidérante dépasse celle de Fantastic Mr. Fox. Il s'agit moins littéralement de marionnettes (puppets) que de poupées, ou de figurines. L'émotion vient d'abord de l'extraordinaire minutie. L'oeil en fête ne sait plus où regarder. Minutie de l'animation accordant autant de soin à chaque détail?; minutie de l'art du Japon, cadre idéal de l'intrigue et horizon esthétique ; minutie de la virevoltante composition d'Alexandre Desplat, le «?frappé?» des percussion ou le «?touché?» des doigts tapotant la flûte résonnent avec les petits gestes de ces figurines au teint de cire. Le motif le plus délicat est le vent qui souffle sur le pelage des chiens dans de petits «brossés».
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Cahiers du Cinéma N°744 Cannes 68 - mai 2018
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Cette bousculade en couverture, photographiée par Traverso, immortalise le souffle de 68 qui balaie le Festival de Cannes. Nous sommes le 18 mai, à la projection de Peppermint frappé de Carlos Saura. Depuis une semaine le festival vivote en vase clos. Le matin Truffaut et Godard ont lancé les hostilités en solidarité avec les ouvriers et les étudiants. Le cérémonial se dérègle, les corps redeviennent burlesques, on a l'impression de voir un sourire malicieux sur le visage de Godard. La projection n'aura pas lieu, le festival est arrêté le lendemain. La rencontre explosive entre 68 et Cannes va bien au-delà d'un folklore. Il y a d'abord l'affaire Langlois, qui soude la colère contre le ministre de la Culture Malraux?-?Truffaut et Godard sont à Cannes pour représenter le comité de défense de la Cinémathèque. Puis les États généraux qui s'ouvrent le 17 mai à l'école de Vaugirard à Paris, pendant que le festival s'enivre aux « réceptions de M. Barclay » (Truffaut). Et c'est une motion de ces États généraux, relayée par Truffaut, qui demande l'arrêt du festival. Cannes 68, ce n'est donc pas qu'un festival interrompu, c'est un morceau de la tentative de renouvellement total du cinéma français. Le compte rendu des États généraux par Jacques Doniol-Valcroze dans les Cahiers d'août se termine par ces mots extraordinaires donnant un sens à quarante ans d'histoire de la critique?: « Nous n'avons pas découvert la maladie du cinéma français rue de Vaugirard. C'est, chez nous, une déjà vieille croisade. Elle a commencé avec La Revue du cinéma en 1946, elle s'est poursuivie à travers Objectif 49, le festival du film maudit, et ensuite dans les Cahiers qui, depuis 17 ans, multiplient les enquêtes et les débats sur l'avenir artistique, économique, social et politique du cinéma français. » Les États généraux, c'était la suite du travail de déconstruction du cinéma français, l'aboutissement de la croisade de la Nouvelle Vague, d'abord critique, puis artistique, désormais économique et politique. Un troisième terme est venu s'inviter dans notre numéro, qui a réveillé l'esprit de 68?: l'université. La réforme Parcoursup improvisée par le gouvernement est aberrante, et ce sont tout autant les maîtres de conférences et professeurs qui s'insurgent que les étudiants. En études de cinéma le sujet devient grotesque : comment déterminer les lycéens qui s'intéresseront au cinéma?? L'université est déjà appauvrie volontairement depuis dix ans, dressée à la compétitivité à marche forcée sous prétexte de Labex, d'Idex et autres stupidités, qui mettent universités et professeurs en compétition les uns contre les autres, tuant toute solidarité et toute émulation. Forcément cela crée des monstres, des produits du système, dont le seul intérêt n'est pas la recherche mais le pouvoir. Un système qui veut séduire à l'internationale mais n'en a rien à faire des lycéens français. Quant à la manière dont réagissent les étudiants, il est tout de même compliqué d'expliquer à des étudiants qui cassent des ordinateurs ou jettent des fumigènes sur les policiers que c'est mal alors que Mai 68 c'était tellement cool, quand on jetait des pavés et incendiaient des voitures. Rarement commémoration aura finalement été aussi obscène, entre d'un côté la mythographie euphorique et exsangue et de l'autre un serrage de boulons sourd à la moindre revendication. Entre le tout était permis, et le plus rien n'est possible. Il ne faut pas pour autant rejeter la commémoration. Car penser 68, c'est penser de nouvelles manières de résister, d'imaginer et d'être ensemble (pour cela les films militants de l'époque doivent être revus), mais aussi l'ouverture de nouveaux espaces. En ce qui concerne le cinéma, la création de la SRF et de la Quinzaine des réalisateurs à Cannes en 1969 et l'ouverture du Centre universitaire de Vincennes (qui fait entrer le cinéma à l'université) en sont deux exemples. On a vu que le pouvoir est avare de ses espaces et entend bien n'en concéder aucun (Notre-Dame-des-Landes, traité avec le plus profond mépris). En 1968 on ouvre une fac de plus (même deux avec Dauphine), en avril 2018 on explique qu'il n'y a hélas pas de place pour accueillir les étudiants tout en inaugurant un Tribunal de Paris inutile et parano, loué 90 millions d'euros par an à Bouygues. Les temps ont changé. La pensée unique ne veut aucune alternative. C'est pourtant la création de nouveaux espaces, physiques et intellectuels, qui permet de dépasser le surplace de la contestation.
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Cahiers du Cinéma N°745 Viva Varda - juin 2018
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Pionnière, la cinéaste l'est au moins de deux manières. Autodidacte en cinéma, d'abord photographe, elle se lance en 1954 dans un long métrage La pointe courte pour "ajouter des mots aux images" comme elle le dit dans sa rêverie autobiographique Les Plages d'Agnès. Pionnière aussi parce qu'Agnès Varda est l'image même de la femme à la caméra dans un milieu d'hommes, ce qui paraît tout naturel tant sa figure nous est familère mais qui est exceptionnel pour l'époque. Aimer le cinéma d'Agnès Varda c'est aimer déambuler, se promener, passer du cop à l'âne, goûter les jeux de mots, se laisser accrocher par un visage, les deux allant toujours ensemble. Ce cinéma se laisse guider par les mots, les motifs, les rencontres, les associations d'idées, qui créent des logiques secrètes, glaneuses, Agnès Varda passe d'un long métrage à un court métrage, tourne au gré des envies. Attention extraordinaire au visage de l'autre, et désir aussi de rendre hommage à ceux qu'elle côtoie, qui sont à ses côtés. tout est là, près de nous, il suffit de le regarder, de glaner, de faire avec. C'est un bricolage, la récupération, l'attention qui font que jamais l'inspiration ne manque. On peut construire des cabanes partout.
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Cahiers du Cinéma N°746 Guide de voyage - juillet/août 2018
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Notre numéro d'été vous emmène dans un tour du monde de lieux marquants de cinéma. Petite folie forcément non exhaustive, que nous vous invitons à compléter en nous envoyant à votre tour vos repérages de vacances. Nous avons deux souhaits?: que le touriste qui visite une région trouve dans ces pages de quoi prolonger imaginairement le voyage et que le cinéphile qui connaît les films trouve l'envie d'aller voir les lieux de tournage. Nous sommes restés sur des destinations estivales, avec en premier lieu l'Italie, la favorite des Français, les grandes villes, les côtes, les stations balnéaires, les villégiatures, et évidemment Paris, que vous serez nombreux à visiter cet été.
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Cahiers du Cinéma N°747 Le grand retour du P'tit Quinquin - septembre 2018
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Comme Joseph Paris le démontre, le surgissement Femen joue le rôle de révélateur. Le suicide d'Oxana Shashko lui appartient, et reste insondable, mais il joue le rôle de révélateur. Croit-on assez dans le pouvoir des images?? De l'action?? Des slogans?? Qu'est-ce qu'on invente?? Quelle est notre idée?? Jusqu'où va notre conviction?? Le jour de sa mort, Paris est tombé dans la nuit. Paris qui n'a pas su accueillir celles qui venaient chercher protection, Lumières et camarades pour nouveaux champs d'action. Elle n'a pas laissé de lettre, mais sur Instagram, son dernier post nous brave?: « You are fake. » Qu'est-ce qui prouve que nous ne le sommes pas?? Que faisons-nous pour ne pas l'être ?
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Cahiers du Cinéma N°748 Lars von Trier En enfer - octobre 2018
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Mon cher enfant de Mohamed Ben Attia par Florence Maillard À court dexplication entretien avec Mohamed Ben Attia par Ariel Schweitzer & Jean-Philippe Tessé En liberté?! de Pierre Salvadori par Joachim Lepastier Avoir du métier entretien avec Pierre Salvadori par Joachim Lepastier & Jean-Philippe Tessé People That Are Not Me de Hadas Ben Aroya par Ariel Schweitzer Au coeur de ma génération entretien avec Hadas Ben Aroya par Ariel Schweitzer Les Âmes Mortes de Wang Bing par Nicholas Elliott Rendre la parole entretien avec Wang Bing par Nicholas Elliott La Tendre Indifférence du monde dAdilkhan Yerzhanov par Cyril Béghin Un cinéma partisan entretien avec Adilkhan Yerzhanov par Cyril Béghin Girl de Lukas Dhont par Stéphane du Mesnildot Six Portraits XL dAlain Cavalier par Louis Séguin First Man de Damien Chazelle par Jean-Philippe Tessé Halloween de David Gordon Green par Vincent Malausa Le Rouge et le Gris de François Lagarde par Nicholas Azalbert LEnvers dune histoire de Mila Turajlic par Thierry Méranger Breaking Away de Peter Yates par Stéphane du Mesnildot
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Cahiers du Cinéma N°749 Ecouter le cinéma - novembre 2018
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Écouter le cinéma. Tout oreille entretien avec Daniel Deshays - par Cyril Béghin. «Qu'est-ce que tu veux entendre??» entretien avec François Musy par Nicolas Azalbert. Le son est moteur» entretien avec Nicolas Becker - par Cyril Béghin. On doit sentir que c'est vrai» entretien avec Chris Gebert par Nicholas Elliott. Du nouveau pour chaque film» entretien avec Andreas Hildebrandt - par Joachim Lepastier À côté d'Hollywood entretien avec Tom Johnson - par Cyril Béghin Une manufacture des sons (une journée à Polyson) par Cyril Béghin. 3 films français : Coincoin et les z'inhumains avec Emmanuel Croset Un couteau dans le coeur avec Damien Boitel et Xavier Thieulin Les Garçons sauvages avec Simon Apostolou Séquences son : Phanthom Thread - Les Bonnes Manières - Burning - Grass - Zama Cahier critique. High Life de Claire Denis - par Nicholas Elliott Tabou entretien avec Claire Denis - par Jean-Sébastien Chauvin & Stéphane Delorme Samouni Road de Stefano Savona - par Camille Bui Gaza archéologie entretien avec Stefano Savona - par Cyril Béghin. Diamantino de Gabriel Abrantes et Daniel Schmidt - par Stéphane du Mesnildot Sans frontières entretien avec Gabriel Abrantes et Daniel Schmidt - par Ariel Schweitzer & Jean-Philippe Tessé. Amanda de Mikhaël Hers - par Florence Maillard Filmer Paris aujourd'hui entretien avec Mikhaël Hers - par Joachim Lepastier & Florence Maillard. Sophia Antipolis de Virgil Vernier - par Jean-Sébastien Chauvin. Montrer les nouvelles ruines de la civilisation» entretien avec Virgil Vernier - par Joachim Lepastier. After My Death de Kim Ui-seok - par Vincent Malausa. Trou noir entretien avec Kim Ui-seok - par Vincent Malausa. Heureux comme Lazzaro d'Alice Rohrwacher - par Cyril Béghin. Premières solitudes de Claire Simon - par Laura Tuillier. Notes sur d'autres films Célébration (Olivier Meyrou) - Derniers jours à Shibati (Hendrick Dusollier) - Les Filles du soleil (Eva Husson) - Game Girls (Alina Skrzeszewska) - Sami, une jeunesse en Laponie (Amanda Kernell) - The Spy Gone North (Yoon Jong-bin) - Suspiria (Luca Guadagnino) - Terra Franca (Leonor Teles) - Un amour impossible (Catherine Corsini) - Les Veuves (Steve McQueen) - Voyage à Yoshino (Naomi Kawase) - Yomeddine (A.B. Shawky). Journal Pédagogie Le feu sacré, avec Sarah Logereau, enseignante. Festival 40e édition du F3C à Nantes, entretien avec Jérôme Baron. Exploitation L'Odyssée à Strasbourg Numérique Tumo, la "tech school" du Forum des Images. Internet Le cimetière des trottinettes Internet Rêve de feu (Blue d'Apichatpong Weerasethakul) Reprise Les Camarades : Monicelli tragique DVD Mise en scène au carré (collection «?Films de théâtre?» de l'INA) Livre Hop op op ! (Le Voyeur et l'Halluciné de Pauline Mari) Festival Strasbourg halluciné Festival Aperçus du festival de New York Festival San Sebastián dans les marges Notes DVD The Seven-Ups de Philip D'Antoni / Hérédité d'Ari Aster Notes livres Le Diable trouve à faire de James Baldwin / Dictionnaire des acteurs et actrices japonais de Tomuya Endo et Pascal-Alex Vincent News internationales Disparitions Charles Aznavour, Marceline Loridan-Ivens, Diourka Medveczky Cinéma retrouvé Youssef Chahine. Génie de Youssef Chahine par Cyril Béghin Renoir, père & fils Du côté de chez Jean par Nicolas Azalbert. Analyse de séquence. Toni de Jean Renoir . Tous unis par Laura Tuillier. The End. Pierrot l'enfant
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Cahiers du Cinéma N°750 - Dans quel monde - décembre 2018
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Avec ce n°750 qui ponctue l'année, nous avons voulu prendre de la hauteur. Dans quel monde entrons-nous? Ce dossier part du constat qu'il devient impossible de penser le cinéma en dehors de l'accélération des avancées technologiques et du monde qu'elles dessinent (il faudrait dire?: designent). Le cinéma entre dans un autre cycle qui pose des questions radicales. Mais on a le sentiment que les questions sont mal posées et très loin de ce qui est en train de se passer. Parler des nouvelles pratiques, de streaming, d'écrans, de séries, ne suffit pas. On fabrique moins des films et des séries que du contenu, et ce contenu est moins déversé par des canaux que commandé par des dispositifs. Il faut donc commencer par comprendre ces dispositifs. Partir du constat que Netflix a plus à voir avec Facebook qu'avec le cinéma. Comprendre que c'est Amazon, vendeur de chaussures en série, qui se lance dans la production de shows en série. Et qu'Apple se « fixe l'objectif de convertir un milliard de personnes à la VR». Que la technologie produit le cinéma, les séries et la VR, que la Silicon Valley remplace Hollywood comme foyer imaginaire du cinéma. Le Dreamland de demain ne sera pas construit par des pionniers faisant rêver les foules, mais par des geeks manipulant les cerveaux. Il a toutes les chances de ressembler pour de vrai aux cauchemars de Ready Player One. Cette critique de la Tech n'est pas une critique d'Internet, on a dit ici ses merveilles en termes d'archives ou de création (n°?727, novembre 2016), mais le réseau disparaît sous la marchandisation, la concentration, et l'invasion vidéo. Adieu au langage?: le rapport Sandvine du 2 octobre révèle que la vidéo occupe 58?% de la bande passante mondiale, dont 15?% rien que pour Netflix.
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Cahiers du Cinéma N°751 - Les films les plus attendus - janvier 2019
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Les films les plus attendus de 2019 Benedetta de Paul Verhoeven Jeanne de Bruno Dumont To The Ends of The Worlds de Kiyoshi Kurosawa Douleur et Gloire de Pedro Almodóvar Sibyl de Justine Triet Uncut Gems de Josh & Benny Safdie Technoboss de João Nicolau Tijuana Bible de Jean-Charles Hue Frankie d'Ira Sachs Les Champs pourpres de Keren Yedaya L'Angle mort de Pierre Trividic & Patrick Mario Bernard Sic Transit Gloria Mundi de Robert Guédiguian Le Daim de Quentin Dupieux Les autres films attendus en 2019
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Cahiers du Cinéma N°752 - Clint Eastwood - février 2019
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Et pendant ce temps, qui voit-on arriver tranquillement sur nos écrans? Clint Eastwood. Oui, lui qui s'est égaré à soutenir Trump, qui a raté son essai expérimental sur les héros du Thalys, et qui revient avec un film de vieille branche complètement irrésistible. Pas seulement parce qu'il exhibe les métamorphoses de son corps fragile, mais parce qu'il fait ce film pour un peuple de laissés pour compte, au nom d'une éthique de vieux monde. Ce vieux fauché, parce qu'Internet a cassé son affaire de culture de fleurs éphémères, qui se met à convoyer de la drogue, et qui file son argent à ses copains pour rouvrir le bar fermé par les assurances, ce lonesome cowboy a tous les apparats du monde qui disparaît sous les coups de boutoir de la smart nation. Flâner, rouler, être gourmand, papoter, tout ce petit tissu est celui de la mule, qui n'en fait qu'à sa tête et va à son rythme. La Mule arrive donc à son heure.
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Cahiers du Cinéma N°753 - Nadav Lapid - mars 2019
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Il fallait bien un cinéaste étranger pour nous réveiller et nous secouer dans notre torpeur. Le film prend ses quartiers en plein 6e arrondissement. Pour un immigré israélien sans le sou, Paris est le fric, une ville entièrement bourgeoise. Yoav apprend la langue, il se débat avec le langage, il bat le pavé, il ne se repose jamais. C'est un guerrier dans les rues de la capitale. Mais il n'épargne personne, ni lui-même, et profère une litanie d'insultes à son pays. Et puisque, dans ce numéro des Cahiers, il est question de la «?politique des identités?», le film démolit tout diktat de l'identité, il casse tous ces check-points où il faut montrer ses papiers. C'est un électron libre non identifié. Yoav traverse des situations, des lieux, des expériences, sans en sortir des leçons toutes faites, il s'adapte, n'a peur de rien, marche en compagnie de Kurt Cobain, de Napoléon, d'Hector et d'Achille. Il ne construit rien?? Mais pourquoi construire quoi que ce soit?? C'est son honneur de juste vivre, c'est une éthique de combattant.
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Cahiers du Cinéma N°754 - Herbier - avril 2019
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L'idée de ce numéro de printemps a été plantée l'été dernier, à l'ombre des deux cyprès de Sans toit ni loi d'Agnès Varda, les seuls arbres cités dans notre «Guide de voyage des lieux de tournage?» (n°746). Comment le cinéma montre-t-il les arbres, les plantes, les fleurs?? L'idée devait ensuite trouver sa forme, et l'herbier s'est imposé naturellement?: les fleurs et les arbres seraient les stars de ce cahier végétal. Une planche, une plante, un plan. L'actualité inattendue de Clint Eastwood, passionné de fleurs dans La Mule, a fait mûrir le numéro, et une lettre de lectrice, que nous reproduisons en ouverture, expliquant que ce que les critiques prennent pour des lys dans le film sont des alstrom ères, donnait un dernier rayon de soleil. Le numéro pouvait éclore.
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Cahiers du Cinéma N°755 Cannes - mai 2019
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Qu'il le veuille ou non, celui qui arrive pour la première fois dans une ville débarque avec, dans ses bagages, certains noms qu'il associe à la ville. Pour Grenoble, ce seront Juliet Berto, Jean-Luc Godard et Jean-Pierre Beauviala. La première (qui a tourné dans les films du second) est née à Grenoble en 1947. Le second s'y est installé entre 1974 et 1978 parce le troisième y vivait et qu'il voulait travailler avec lui lors de sa période vidéo. Les risques sont alors grands de ne voir (ou de ne chercher) que les vestiges du passé si les forces du présent ne font pas signes. Autrement dit : que se passe-t-il aujourd'hui à Grenoble ?
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Cahiers du Cinéma N°756 -Cinéma indépendant américain- juin 2019
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La rectitude de ce prince, accoudé au bar, en a rappelé une autre pourtant apparemment à mille lieues. Celle du commissaire Daoud dans Roubaix, une lumière d'Arnaud Desplechin. On sait l'influence de Kechiche sur Desplechin depuis La Vie d'Adèle, avec lequel rivalisait Trois souvenirs de ma jeunesse?: ici il tourne avec deux anciennes actrices de Kechiche, Léa Seydoux et Sara Forestier, et entend s'enraciner dans un réalisme prolétaire. Or, malgré la performance des actrices, les deux personnages sont réduits à de pauvres filles, incapables de s'entendre, se contredisant, mentant, aveugles à elles-mêmes, tandis qu'en face, un homme voit?: il le dit à chacune dans deux séquences édifiantes?: je sais qui tu es. Avec son sourire de sagesse, le maestro comprend tout, plane au-dessus du commissariat et au-dessus des lois, alors même que sa rectitude semble a priori figurer la Loi. Ce héros de série TV, prêt à élucider n'importe quelle enquête, dit la vérité sur son compte lorsqu'il évoque un ancien ami?: «?C'était un prince.?» Lui aussi est un prince?: intelligence, élégance, grandeur d'âme irrésistibles. D'un film à l'autre, tandis que les filles sont cantonnées au sexe ou à la misère, les princes se dressent pour donner la lumière. Desplechin a déclaré que pour la première fois il mettait les femmes au centre, alors qu'elles sont maintenues fermement sous le regard paternaliste de l'homme. Ce sont dans les structures mêmes des récits et des mises en scène qu'il faut aller chercher la permanence des postures symboliques archaïques. Et à la rectitude souveraine de Daoud s'opposait l'angle mort du récit, celle dont il n'est pas question une seconde, cette vieille femme assassinée dans son lit, qui n'intéresse à aucun instant le scénario, à la place de laquelle personne ne se met.
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Cahiers du Cinéma N°757 Une histoire des réalisatrices - juillet/août 2019
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L'idée n'est pas de consacrer une contre-histoire parallèle à la «vraie» histoire mais de réintégrer ces oeuvres dans l'histoire du cinéma, qui reste toujours à refaire. Un biais serait d'ailleurs de croire que seules des femmes manquent à l'appel de l'histoire officielle. La disparition des réalisatrices, qui ont beaucoup tourné à partir de l'explosion du cinéma moderne, s'explique en partie par le manque d'intérêt aujourd'hui pour ce cinéma moderne pourtant incroyablement créatif (ou précisément pour cela). Et si par exemple on s'indigne que Sumitra Peries soit méconnue, il ne faudrait pas faire comme si les films de son mari, Lester James Peries, l'étaient davantage... Inversement certaines cinéastes étaient si fortes à un moment donné parce qu'elles ont su capter l'air du temps (Bette Gordon, Susan Seidelman, Virginie Thevenet). Et sortie de cet équilibre d'époque, de compagnonnages, de liberté d'esprit et de ton, l'oeuvre pouvait-elle se maintenir?? La standardisation peut frapper tous et toutes.
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Cahiers du Cinéma N°758 Le Brésil de Bolsonaro - septembre 2019
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La rentrée cinéma est éclairée par Bacurau de Kleber Mendonça Filho, fable et charge explosive contre des forces de destruction massive. Au moment où le cinéma brésilien est l'un des plus fertiles (Gabriel et la Montagne, Aquarius, Les Bonnes Manières), il se trouve menacé par l'offensive réactionnaire et régressive de Bolsonaro. Notre enquête auprès des cinéastes révèle autant d'inquiétude que d'énergie pour faire face. Mais ce qui se passe là-bas ne peut qu'interroger sur ce qui se passe ici. La situation est évidemment loin d'être la même, mais la reprise en main de l'Ancine, le CNC brésilien, au milieu de l'été, a résonné étrangement avec la nouvelle présidence du CNC.
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Cahiers du Cinéma N°759 - Jean Luc Godard- octobre 2019
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Un numéro événement, avec 30 pages dédiées à Jean-Luc Godard. Après sa diffusion sur Arte en avril, son chef-doeuvre Le Livre dimage est montré en octobre au Théâtre des Amandiers. Loccasion pour les Cahiers du Cinéma de publier un tretien fleuve avec l cinéaste, et poursuivre une conversation qui sétale sur sept décennies, depuis lépoque Godard était lui-même un pilier de la revue. Les Cahiers se sont donc rendus en Suisse, où vit le cinéaste, pour évoquer le temps dun après-midi entier Le Livre dimage, mais aussi le projet sur lequel il travaille, le langage, sa jeunesse aux Cahiers, le cinéma, toujours... Pour accompagner les 14 pages de cet entretn exceptionnel, illustré par des images envoyées par le cinéaste, des textes et des interviews de ses collaborateurs. Ce numéro revient aussi, en textes et en entretiens, sur les films les plus marquants de lautomne : Matthias & Maxime de Xavier Dolan, Joker de Todd Philipps, Ad Astra de James Gray, Alice et le maire de Nicolas Pariser... En fin de numéro, une longue rencontre avec
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Cahiers du Cinéma N°760 Les misérables - novembre 2019
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La sortie conjointe des Misérables, de Gloria Mundi et de Terminal Sud, autant de titres s'étoilant avec emphase et solennité (il s'agit de gloire, de monde, de terminus, de misère) est un écho franc et direct, inespéré dans sa franchise et son exactitude, à ce que nous vivons, voyons, déplorons. C'est une libération, les films prennent de la hauteur, de l'ampleur, n'y vont pas par quatre chemins. Si des cinéastes montrent la France d'aujourd'hui (c'était déjà le cas de Synonymes de Nadav Lapid), ils ont compris qu'ils doivent passer à une autre dimension, changer de registres et ouvrir l'éventail des possibles du cinéma (satire, didactisme, épopée) pour faire réagir. Enfin le cinéma de fiction français est à l'heure. Il dit ce qu'on voit, comme Bacurau dit ce que le Brésil devient, et ne doit pas devenir. L'enfant-lion par Stéphane Delorme Légendes de Montfermeil entretien avec Ladj Ly - par Stéphane Delorme & Jean-Philippe Tessé Tenu, tendu entretien avec Alexis Manenti - par Cyril Béghin Ladj Ly, état des lieux par Cyril Béghin
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Cahiers du Cinéma N°761 - Les années 2010 - décembre 2019
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Numéro spécial « Les années 2010 ». Les Cahiers du Cinéma dressent le bilan d'une décennie de cinéma en 50 pages. À la traditionnelle et très attendue liste des 10 meilleurs films de la décennie selon la rédaction des Cahiers, s'ajoutent les tops 10 de près de quarante cinéastes français et étrangers. Comment le cinéma a-t-il changé en dix ans ? Quelles sont les grandes tendances esthétiques apparues au cours de la décennie ? Comment le cinéma a-t-il accompagné la marche du monde ? En textes et en images, la rédaction revient sur ces grandes évolutions et sur les films les plus marquants. Également au sommaire : L'actrice iconique Mireille Perrier nous confie ses souvenirs et des documents personnels ; rencontre avec le cinéaste palestinien Elia Suleiman, de retour avec It Must Be Heaven ; découverte du cinéma soudanais, et toute l'actualité du cinéma.
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Cahiers du Cinéma N°762 Les films les plus attendus de 2020 - janvier 2020
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Les films les plus attendus de 2020. Mandibules de Quentin Dupieux Memoria d'Apichatpong Weerasethakul Par un demi-clair matin de Bruno Dumont Annette de Leos Carax Bergman Island de Mia Hansen-Løve Benedetta de Paul Verhoeven Siberia d'Abel Ferrara Tre Piani de Nanni Moretti First Cow de Kelly Reichardt Le Genou de Nadav Lapid Onoda d'Arthur Harari La Pièce rapportée d'Antonin Peretjatko Paradis Sale de Bertrand Mandico
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Cahiers du Cinéma N°766 - juin 2020
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Quand est-ce qu’on sort ? Nous, l’espèce humaine confinée, les spectateurs de cinéma, les Cahiers et leur nouveau comité de rédaction, tous un peu sonnés, avec l’envie de courir les rues comme ce couple qui rejoue allègrement Adam et Ève en pleine catastrophe, à poil et libres de n’être plus attendus à aucun tournant. C’est une image des Derniers Jours du monde des frères Larrieu qui orne notre couverture, un beau film sous-estimé, à l’audace hirsute, à la mélancolie transcendée par une sensualité et un rire souverains. Cette course est le contraire d’une fuite, elle est un élan vital, enthousiaste et charnel, comme un irrésistible appel en ces temps incertains de déconfinement masqué et de distance sanitaire. N’en déplaise à ceux qui ont annoncé leur (énième) mort, les Cahiers du cinéma courent encore. Et nous en avons pris le relais en plein saut d’obstacles. Certains ont protesté, d’autres se sont inquiétés, il en est même qui ont prophétisé. Notre seule réponse est ce nouveau numé
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Cahiers du Cinéma N°767 - juillet/août 2020
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Cahiers du Cinéma N°768 : Tous en salle ! - septembre 2020
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Cahiers du Cinéma N°769 - Wiseman - octobre 2020
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City Hall de Frederick Wiseman. La situation de l'homme par Charlotte Garson. Le complot pour l'Amérique entretien avec Frederick Wiseman. Le temps d'écouter entretien avec Caroline Zéau. Wiseman ou la tradition du dissensus par Raphaël Nieuwjaer. La vie de son maire par Nicolas Pariser
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Cahiers du Cinéma N°770 : Dupieux fait mouche- novembre 2020
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Cahiers du Cinéma N°771 - décembre 2020
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Cahiers du cinéma n°772 - Janvier 2021
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Événement Kelly Reichardt Même un paysage tranquille... par Bernard Eisenschitz Ne pas vouloir être extraordinaire entretien avec Kelly Reichardt Portraits d’Amérique : Kelly Reichardt et Peter Hutton par Eva Markovits Kelly Reichardt par Todd Haynes Kelly Reichardt, film par film La comédie des erreurs, River of Grass par Thierry Méranger Pisse-chaud, Old Joy par Philippe Fauvel En rade, Wendy et Lucy par Marcos Uzal
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Cahiers du cinéma n°773 - Février 2021
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Le dernier des utopistes entretien avec Francis Ford Coppola Remonter le temps par Marcos Uzal Imitation de Life par Pierre Jailloux Le gouvernement des morts par Mathieu Macheret La toile des Parrain par Jean Douchet Coppola par Tom Waits Droit dans le décor conversation entre Dean Tavoularis et Alice Winocour Le filleul conversation avec James Gray
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Cahiers du cinéma n°774 - Mars 2021
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Cahiers du cinéma n°775 - Avril 2021
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Cahiers du cinéma n°776 - Mai 2021
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Cahiers du cinéma n°777 Le cinéma en grand - Juin 2021
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Cahiers du cinéma n°778 - spécial Cannes - Juillet/Août 2021
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Cahiers du cinéma n°780 : Il était deux fois Tarantino - Octobre 2021
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Cahiers du cinéma n°781 - Weerasethakul - Novembre 2021
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Cahiers du cinéma n°782 - Décembre 2021
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Cahiers du cinéma n°786 : Après Drive My Car, les nouvelles splendeurs de Ryusuke Hamaguchi - avril 2022
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Après son récent Oscar pour Drive My Car, rencontre exclusive avec Ryûsuke Hamaguchi à l'occasion de la sortie de son nouveau film, Contes du hasard et autres fantaisies, dans un dossier de couverture qui permet d'explorer et comprendre l'univers du cinéaste japonais. En outre, un retour à La Règle du jeu de Jean Renoir et ce qu'il nous apprend sur notre époque, une enquête sur l'avenir de la production du cinéma en Afrique et un ensemble sur le nouveau film de Jonás Trueba, le réalisateur du très prometteur Eva en août.
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Cahiers du cinéma n°787 : Cannes 2022 - Mai 2022
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Chaque année, le Festival de Cannes représente la plus grande rencontre mondiale du cinéma. À l’occasion de cette édition, nous avons voulu donner la parole à des cinéastes de la sélection officielle, dans une série de longs entretiens avec David Cronenberg, qui présente son nouveau film très attendu Les Crimes du futur, Serge Bozon, un nouvel arrivé à Cannes, ou encore Arnaud Desplechin et Marco Bellocchio. Le Festival sera aussi l’occasion de redécouvrir La Maman et la Putain, film légendaire de Jean Eustache qui enfin restauré arrivera en salles en juin. Nous consacrons un long dossier à ce film, si important pour l’histoire de la revue et pour ses lecteurs. En plus de ces deux grands ensembles, vous pouvez trouver dans ce numéro des textes sur Marilyn Monroe, Jean-Pierre Mocky, Shoei Imamura, et bien entendu, nos critiques des meilleurs films en salle ou plateformes et encore des séries, en plus de notre habituel Journal où l’on décrypte l’actualité cinématographique du mois.
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Cahiers du cinéma n°788 - Retour de Cannes / Vincent Lacoste - juin 2022
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Notre numéro de juin profite du Festival de Cannes pour faire un point sur une question qui a régulièrement passionné les Cahiers, celle des actrices et acteurs français dont les films dans les différentes sections offraient un aperçu nouveau. Virginie Efira, Benoît Magimel, Karim Leklou, Lina Khoudry ou Vincent Lacoste. C’est avec lui que nous avons eu envie d’échanger longuement, lui qui représente une nouvelle donne de l’acteur, quelque part entre le naturel autodidacte de Depardieu et une plasticité proche de la BD. Deux dates anniversaires nous ont aussi donné envie de revenir à deux figures essentielles pour l’histoire du cinéma et de la critique en France : Alain Resnais, avec plus de 15 pages (dont un entretien avec Sabine Azéma) pour fêter son centenaire, et Serge Daney, disparu il y a 30 ans et dont l’héritage est toujours vivant, comme le confirme notre table ronde avec des jeunes critiques. Françoise Lebrun, qui nous a accordé son temps et ses archives, au moment de la sortie de La Maman et la Putain restauré, complète un numéro marqué par le fil des comédiennes et comédiens, et dévoile une vérité intime de son métier au long d’une riche carrière qui va d’Eustache à Pierre Creton, en passant par Paul Vecchiali, Adolfo Arrietta, Michèle Rosier ou même récemment Gaspar Noé.
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Cahiers du cinéma n°789 : Les Incendiaires - juillet-août 2022
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Les Cahiers vous proposent de passer un été avec Pier Paolo Pasolini et Rainer Werner Fassbinder, dont les films brûlent encore, cent ans après la naissance du premier et quarante après la mort du second. Intraitables, ces deux cinéastes n'ont jamais opposé conscience de l'histoire (les ruines fumantes du fascisme et du nazisme) et foi inébranlable dans la fiction, dans la truculence de la chair, des mythes, bazardant toute approche naturaliste. L'incandescence d'Accattone et de Tous les autres s'appellent Ali anime le travail de cinéastes aussi différents que Wang Bing, Catherine Breillat, Albert Serra ou Nadav Lapid, qui livrent aux Cahiers leur choc devant Saló ou, pour ceux qui ont été partie prenante des tournages, Ingrid Caven et Bulle Ogier. L'ensemble de trente pages consacrées à ces deux cinéastes et en particulier au bouillonnement des années 1970 questionne leur rapport à la télévision, aux mythes, au corps en général et à la sexualité en particulier. Il inscrit aussi tout le numéro sous les auspices d'une approche délibérément non-patrimoniale des films qui nous arrivent restaurés : : Chantons sous la pluie, (l'occasion de réévaluer la part de Gene Kelly dans la mise en scène), mais aussi les chefs-d'oeuvre de Djibril Diob Mambéty ou les propositions singulières de Coni Beeson et de Tacita Dean. Qu'ils soient découverts en festival (on trouvera dans nos pages la moisson de Côté court et du Festival d'animation d'Annecy) ou distribués au retour de Cannes (les derniers films de Dominik Moll, Damien Manivel, Saeed Roustaee...), les films que nous vous invitons à voir cet été ont tous en commun la nécessité absolue du grand écran, du dispositif de la salle, que le président Macron, dans une récente « sortie » médiatique sur laquelle Bruno Icher revient dans sa chronique mensuelle - appelle à « réinventer ». Une trilogie de « Jean-Louis » traverse aussi ce numéro de juillet-août. Comolli et Schefer, deux penseurs qui les a nourris au cours de leur histoire ; et Trintignant, qui comme aucun autre, rappelle Mathieu Macheret dans un portrait substantiel au prisme de ses rôles, a su « incarner le doute fondamental » : une bonne définition de la démarche critique de la revue qui aux oukases politiciennes et au fléchage culturel a toujours substitué des joies cinéphiles, obtenues par secousses (Fassbinder), pirouettes (Donen), courts-circuits (les écrits poétiques de Buñuel sur le cinéma), assomptions (Damien Manivel), trouées de fantastique (L'Esprit sacré, qui sort ce mois-ci). Surprenant été à tous !
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Cahiers du cinéma n°790 : Avez-vous bien vu Nope ? - sept 2022
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Exceptionnellement, nous revenons en couverture de ce numéro sur un film qui est déjà en salles depuis un mois, Nope de Jordan Peele. Rarement un film, un « blockbuster de l'été » aura autant divisé, autant suscité des interprétations, des critiques, des débats. Il nous semblait indispensable d'y revenir pour proposer différentes visions sur un film aussi clivant et, pour nous, aussi important. Jordan Peele lui même livre quelques secrets dans l'entretien qu'il nous accorde, où il approfondi dans sa vision du film, sa conception, sa fabrication, mais aussi sur l'accueil qu'il a provoqué. Nous sommes persuadées qu'entre autres, on se souviendra de 2022 comme l'année de Nope, mais cela ne nous fait pas oublier d'autres grands films qui arrivent en salle ce mois-ci, comme Chronique d'une liaison passagère d'Emmanuel Mouret (qui se livre dans nos pages à un jeu de références cinéphiliques qui vont de Lubitsch à Woody Allen) ou Juste sous vos yeux de Hong Sang-soo. Joe Dante et Joao Pedro Rodrigues sont aussi parmi les cinéastes qui s'expriment dans ce numéro, tout comme un texte très émouvant du jeune réalisateur espagnol Jonás Trueba sur l'oeuvre de Jonas Mekas. Finalement, un long dossier sur Douglas Sirk, l'un des plus grands cinéastes hollywoodiens, étudie son oeuvre américaine et allemande (quand il s'appelait encore Detlef Sierck) à l'occasion d'une grande retrospective à la Cinémathèque française qui sera sans doute l'un des moments forts du cinéma de cette rentrée.
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Cahiers du cinéma n°791 : Jean-Luc Godard - octobre 2022
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Au sommaire de ce numéro collector : -100 pages consacrées à JL Godard -Des entretiens, des archives des Cahiers autour des films et des textes de JLG -De nombreux contributeurs : Martin Scorsese, Isabelle Huppert, Leos Carax, Jim Jarmush, F.J Ossang, Luc Moullet, Dominique Païni et bien d'autres... -Mais aussi des textes inédits : de Jean Narboni, Antoine de Baecque, Alain Bergala, Charles Tesson et de la rédaction... La mort de Godard est un évènement incomparable pour les Cahiers du cinéma, une revue qui lui doit tant et dont il a été membre, compagnon, ami, figure tutélaire, voire icône. Ce numéro ne saurait donc qu'être spécial, rempli de textes qui tentent de couvrir tout le spectre de son oeuvre (l'esthétique et l'art, la philosophie, la nouvelle vague, la technique, les stars, la poésie, la politique, l'histoire...) et qui le font sans pouvoir s'empêcher une certaine émotion qui se filtre tout au long de ces cent pages. C'est celle aussi qu'on peut trouver dans les hommages des cinéastes qui l'admiraient, de Martin Scorsese à Leos Carax, en passant par Jim Jarmusch ou Claire Denis, et, évidemment, de certains rédacteurs historiques des Cahiers, comme Jean Narboni, Charles Tesson, Alain Bergala ou Antoine de Baecque, en outre d'un entretien avec Dominique Païni. Des documents inédits, dont un échange entre Godard et Rivette ou des lettres envoyées par le cinéaste à Alain Resnais, accompagnent aussi des archives de la revue, et des entretiens avec des collaborateurs de JLG. Ces 100 pages sont accompagnées finalement d'un cahier critique couvrant l'actualité en salles du mois d'octobre, et qui comprend des entretiens avec Patricia Mazuy (Bowling Saturne), Jerzy Skolimowski (EO) et Louis Garrel (L'Innocent).
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Cahiers du cinéma n°792 : Pacification, une sidération - novembre 2022
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Exclu, sans qu’on ne comprenne exactement pourquoi du palmarès du festival, le nouveau film d’Albert Serra est, en effet, une sidération. Les Cahiers se penchent sur ce moment fort de l’année cinématographique avec un ensemble de textes sur Pacifiction et qui accompagnent les longs entretiens que le cinéaste et son acteur Benoît Magimel nous ont accordés. D’autres sorties importantes du mois sont traitées en profondeur, comme Les Amandiers de Valéria Bruni Tedeschi ou Armageddon Time de James Gray, deux autres cinéastes que nous avons rencontrés pour ce numéro, ainsi que Saint Omer, d’Alice Diop, l’un des films français les plus attendus de l’année. Dans notre rubrique « cinéma retrouvé », nous revenons sur l’oeuvre d’Akira Kurosawa, à l’honneur d’une rétrospective à la cinémathèque française, et du seul et absolument hallucinant film réalisé par l’acteur Alain Cuny, L’Annonce faite à Marie, récemment restauré. Sans oublier toutes les autres nouveautés DVD, (les premiers westerns de John Ford, Casque d’or de Jacques Becker...), livres (la réédition du Dictionnaire de Jacques Lourcelles, Lav Diaz : faire face...), ainsi que l’actualité des festivals, sorties hors salles, et notre chronique de la journée d’appel à des États généraux du cinéma français.
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Cahiers du cinéma n°793 : Top 10 des films 2022 - décembre 2022
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Alors que les successifs confinements ont rendu plus visibles une série de bouleversements dans la création et la diffusion cinématographique, les Cahiers ont voulu s'emparer de cette crise et, suite à l'appel à des états généraux du cinéma du mois d'octobre, faire un point sur la situation du cinéma d'auteur en France. Ce numéro donne des perspectives critiques pour s'éloigner des diktats et conclusions trop rapides du box-office. Pour cela, on interroge des cinéastes, des spécialistes économiques, on retrace le parcours de la production et la distribution de films récents importants pour la revue, mais surtout on regarde les films français qui ont marquée cette année, et ce qu'ils nous disent sur leur propre fabrication et leur vision du monde et de la société française. Et pour ce dernier numéro, on vous dévoile les tops 10 de la rédaction, dévoilant quel est le plus beau film de 2022 pour les Cahiers du cinéma. Sans oublier des nombreuses critiques, certaines accompagnées des entretiens, sur les films importants qui arrivent dans les salles ce mois-ci, comme Le Parfum vert de Nicolas Pariser, Poet de Darezhan Omirbaev, She Said de Maria Schrader, Les Années super 8 d'Annie Ernaux et David Ernaux-Briot, Godland... Ainsi que l'actualité des ressorties, DVDs, livres, où il est question d'Ernst Lubitsch, Marie-Claude Treilhou, Dennis Hopper, ou encore de l'extraordinaire Anna d'Alberto Grifi et Massimo Sarchielli, dont la restauration est un véritable événement cinématographique.
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Cahiers du cinéma n°795 : Steven Spielberg - Fevrier 2023
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Qu’un cinéaste comme Steven Spielberg revienne sur ses années de jeunesse, sa découverte du cinéma, et avec elles, les joies et souffrances qui l’accompagnent, est un véritable événement. Parce qu’il est sans doute le cinéaste américain pour qui l’enfance a le plus eu une place privilégiée. Mais aussi parce qu’à 76 ans, il a fini par représenter comme aucun autre l’idée du cinéma comme émerveillement, à une époque où le rapport au spectaculaire et à la salle semble plus tourmenté que jamais. Des entretiens avec Michelle Williams (qui joue le rôle de sa mère dans the Fabelmans, et figure en couverture de ce numéro) et Tony Kushner (producteur et scénariste), ainsi que plusieurs textes analysant l’oeuvre de Spielberg abordent par plusieurs biais celui qui restera sans doute comme le film le plus important et singulier de sa carrière. La sortie en version restaurée de Sois belle et tais-toi ! de Delphine Seyrig, où l’actrice donnait la parole, en 1975, à vingt-trois comédiennes, est l’autre événement de février : il rappelle l’importance historique de ce film mais aussi la singularité d’une figure essentielle, Seyrig, sans doute l’une des plus aimées de l’histoire de la revue, approchée à différents moments de son travail dans un « Cinéma retrouvé » diffracté et fourni. Les sorties du mois, entre autres les nouveaux films de M. Night Shyamalan et de Hong Sang-soo, ainsi que d’autres manifestations, expositions, cycles et parutions, comme le monumental volume des carnets d’Ingmar Bergman, complètent ce numéro.
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Cahiers du cinéma n°796 - Mars 2023
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Dans ce numéro, nous prenons des nouvelles des cinéastes encore en pleine préparation. Pedro Almodóvar, Alain Guiraudie, Catherine Breillat, Wang Bing, Whit Stillman, Sophie Fillières et d'autres nous font la primeur de documents sur leurs films à venir. Cette incursion qui ne présume rien de l’oeuvre telle qu’elle nous reviendra une fois montée, étalonnée, distribuée, « sortie », prolonge une rubrique récurrente dans les Cahiers depuis 2020, « Au travail », qui donne la parole à des techniciens à l'endroit où le « métier » s'articule à l'esthétique. L'événement de ce mois de mars peut surprendre : il s'agit de la diffusion, sur Arte, de la série de Marco Bellocchio Esterno notte, parfait contrechamp à son film tourné il y a vingt ans sur l'enlèvement et l'assassinat d'Aldo Moro, Buogiorno, notte. Dans un entretien, le cinéaste revient sur son goût pour une théâtralité tantôt discrète tantôt expressionniste et la possibilité que le rythme de la série lui donne de détailler comme jamais ses personnages, diffractant les points de vue sur un traumatisme national. Nous accordons aussi une place importante à Toute la beauté et le sang versé de Laura Poitras, portrait tout aussi diffracté de la photographe Nan Goldin, figure de l'underground américain dont le militantisme ouvre davantage au collectif qu'à un art autocentré ; et nous conversons autour d'À pas aveugles, dans lequel Christophe Cognet invite à penser des photographies réalisées clandestinement au sein des camps de concentration et d'extermination, clichés inconnus pour la plupart des spectateurs de ce documentaire. C'est également une pluralité des approches qui marque la présence transversale dans nos pages de Jean-Luc Godard et de Paul Vecchiali : pour le premier, le livre composite et vivant de Nicole Brenez et ses documentaires projetés à la BPI entrent en écho avec une rétrospective consacrée à son comparse Jean-Pierre Gorin à Cinéma du Réel. Pour le second, mort le 18 janvier dernier, les souvenirs de sa capacité de travail et d'inventivité inextinguible, telle que se la remémorent ses acteurs, mis à contribution dans ce cinéma libre et « diagonal ». Les sorties réjouissantes des nouveaux films de Joanna Hogg, Clément Cogitore et Sophie Letourneur, des entretiens avec Ana Katz, Patrick Wang et Michael Roemer et deux livres importants sur deux immenses acteurs du cinéma classique complètent ce numéro.
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Cahiers du cinéma n°797 : Voyage à Los Angeles - Avril 2023
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Depuis un long et mythique voyage pour interviewer les plus grands cinéastes américains dans les années 1980, partir rencontrer ceux qui font le cinéma hollywoodien est devenu un horizon permanent pour les Cahiers du cinéma. C’est particulièrement important aujourd’hui où Hollywood semble plus que jamais avoir une place incertaine dans le paysage cinématographique mondial : les plateformes, la crise des salles, la délocalisation des productions... Il était capital d’interroger cinéastes, producteurs et exploitants pour comprendre que ce cinéma hollywoodien est justement le plus conscient des enjeux esthétiques et industriels qui comptent aussi en France. Dans cette enquête qui le mène des studios Warner aux universités où se forment les jeunes cinéastes américains, Yal Sadat a longuement conversé avec David Lynch, avec Walter Hill, David Robert Mitchell ou encore John Carpenter, dans un entretien fleuve. De Mullholland Drive à Invasion Los Angeles, en passant par Under The Silver Lake et Driver, ces cinéastes ont dessiné un imaginaire de Los Angeles au cinéma que notre envoyé spécial retrace à travers une fine analyse de cette ville-décor. À ces 40 pages s’ajoutent nos habituelles critiques des sorties du mois (films d’Ari Aster, Alain Cavalier, Lucie Borleteau, Nicolas Philibert...), ainsi que des livres et dvds et un entretien fourni avec Céline Bozon sur son travail de cheffe opératrice. Pour clore le numéro, invitation est faite à l’écrivaine Nathalie Léger de livrer sa vision de Jeanne Dielman de Chantal Akerman, qui ressort en salles restauré après sa désignation comme "Meilleur film" de l’histoire par un tonitruant sondage lancé fin 2022 par Sight & Sound.
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Cahiers du cinéma n°798 : Cannes, courants alternatifs - Mai 2023
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Le numéro de mai des Cahiers répond comme chaque année présent au rendez-vous cannois. Un passage en revue des différentes sélections, de la compétition aux sections parallèles permet de voir se dessiner ce qu'il y a de plus prometteur dans la saison cinématographique à venir. Parmi les cinéastes dont nous attendons impatiemment les films, certains partagent avec nos lecteurs des documents de travail inédits : esquisses de Marco Bellocchio pour L’Enlèvement et repérages de Jean-Luc Godard pour un court métrage posthume, Film annonce du film « drôles de guerres », dont nous dévoilons quelques images exclusives. A l'occasion de cette sélection particulièrement abondante en premiers films, les Cahiers reviennent avec des jeunes et "anciennement jeunes" créateurs sur ce que cela représente d'ouvrir sa carrière sur la Croisette. Cette actualité n'éclipse pas pour autant la réjouissante sortie de l'un des films les plus stimulants de l’année, Trenque Lauquen, de l’Argentine Laura Citarella, qui nous a accordé un long entretien. A ses côtés dans le cahier critique, les nouveaux films de Kelly Reichardt et Alexander Sokourov. Spécialiste de SFX, Doug Chiang, collaborateur de George Lucas, Steven Spielberg, James Cameron ou Robert Zemeckis vient prolonger l'enquête hollywoodienne du numéro d'avril livrant les secrets de son métier dans notre rubrique Au travail. Au sommaire : Éditorial Lumière !... ou pas par Marcos Uzal Événement Cannes 2023 Promesses cannoises par Olivia Cooper-Hadjian, Fernando Ganzo et Charlotte Garson Non-compétition officieuse Le Carnet d’image par Nicole Brenez et Fabrice Aragno Une quête d’instabilité entretien avec Todd Haynes La méthode Haynes par Olivia Cooper-Hadjian Un ticket pour l’Afrique par Élisabeth Lequeret Moretti vu de Rome par Cristina Piccino Enfance retrouvée entretien avec Ana Torrent Premier contact par Yal Sadat Quinze jours ailleurs entretien avec Julien Rejl Croquis d’un rapt par Marco Bellocchio Mais aussi : Film du mois Cahier critique Journal DVD / Ressorties Livres Au travail Avec les Cahiers
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Cahiers du cinéma n°799 : Asteroid City de Wes Anderson - Juin 2023
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La ressortie en salle de tous les films de Jean Eustache est, littéralement, un événement : au-delà du mythique La Maman et la Putain, ressorti l'été dernier, la richesse de cette oeuvre restait jusqu'à présent à la fois objet de culte et relativement secrète, rare sur grand écran. Les Films du Losange exaucent un rêve de cinéphile, et les Cahiers sont au rendez-vous : peu de cinéastes auront été si proches de la revue, biographiquement mais surtout dans l'histoire de ses textes, de ses inquiétudes, de ses approches du cinéma. Nous reparcourons toute sa filmographie, film par film, des Mauvaises Fréquentations aux Photos d'Alix. Asteroid City de Wes Anderson, à qui nous consacrons notre couverture, a beaucoup divisé à Cannes (festival sur lequel nous revenons sous la forme d'un texte collectif, coup de sonde sur les films majeurs de la saison cinéma à venir). La sortie en salle de ce film avec Scarlett Johansson, Tom Hanks et Jason Schwarzman permettra aux spectateurs d'apprécier sa beauté et sa mélancolie à leur juste mesure. Dans notre entretien exclusif, le cinéaste parle à la fois du sujet du film (« se transplanter soi-même ailleurs ») et des arcanes de sa minutieuse fabrication, documents à l'appui. Aux côtés de rencontres plus brèves avec des cinéastes aussi variés que Masao Adachi, Telmo Churro et Jean-Pierre Gorin, l'autre entretien du numéro permet de prendre des nouvelles d'un habitué de la revue : Nanni Moretti. Vers un avenir radieux réussit l'improbable pari de regarder le présent sans l'édulcorer, en revisitant un passé : celui du Parti Communiste Italien des années 1950. Autre âge d'or, cinématographique celui-là : celui du film noir mexicain, dont cinq spécimens brillants font l'objet de restaurations qui sortiront en salle, alliant classicisme formel et critique incisive du Mexique de l'après-guerre. L'actualité des films, des ressorties, festivals et DVD, ainsi que des hommages à Kenneth Anger et Jean-Claude Biette complètent ce numéro de juin défricheur et voyageur.
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Cahiers du cinéma n°800 : Refaire le monde - Juillet-Août 2023
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800 numéros ! Pour fêter leur longévité, rare dans l’écosystème fragile des revues, les Cahiers du cinéma invitent le cinéma à « refaire le monde ». Au prisme des films d’hier, d’aujourd’hui et de demain, les utopies politiques, l’urgence écologique, l’intelligence artificielle, la VR sont analysés dans des textes de fond complétés de nombreux entretiens avec des cinéastes, qui interprètent à leur manière l’expression « refaire le monde » : Quentin Tarantino, Wang Bing, Lucrecia Martel, Catherine Breillat, Justine Triet, Wang Bing... Aux critiques et entretiens autour des importantes sorties de juillet et d’août (dont celle de la Palme d’or Anatomie d’une chute) s’ajoute un copieux hommage au cinéaste le plus estival qui fut, Jacques Rozier, disparu fin mai, dont Adieu Philippine est l’un des films les plus importants de la Nouvelle Vague.
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Cahiers du cinéma n°807 : Où va l'Argentine ? - Mars 2024
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Cahiers du cinéma n°808 : Filmer l'infilmable - Avril 2024
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Malgré son succès en salle, et l’encre qu’il a fait couler, La Zone d’intérêt de Jonathan Glazer a surtout suscité des commentaires hors de la critique cinématographique. Aussi, la rédaction revient sous la forme d’une table ronde critique accompagnée de textes interrogeant, entre autres, l’influence de Shoah de Claude Lanzmann. C’est un point de vue profondément ancré dans le XXIe siècle, ses nouveaux régimes d’image et ses enjeux muséaux propres que les Cahiers font émerger dans cet ensemble, « Filmer l’infilmable », qui fait aussi dialoguer les choix de Glazer et de Steve Mc Queen dans Occupied City. Le film du mois, Le Mal n’existe pas de Ryûsuke Hamaguchi, cinéaste très apprécié des Cahiers, investit un territoire rural japonais dont il est peu coutumier. Dans son entretien avec Marcos Uzal, il revient sur la dimension écologique de son cinéma qui entrecroise le naturel et l’artificiel, le hasard et la fantaisie. Cette poétique du territoire se retrouve dans l’insulaire Enys Men autant que dans le jeu de piste à hauteur d’enfant de Riddle of Fire, les revendications des Krahô d’Amazonie de La Fleur de Buriti et, sur un mode très contrasté, dans Civil War d’Alex Garland et Le Déserteur de Dani Rosenberg, film israélien qui fait douloureusement écho à la situation actuelle du Moyen-Orient. La rubrique « Au travail », consacrée aux métiers du cinéma, entre dans l’atelier de Simon Weisse, concepteur des décors miniatures des films de Wes Anderson qui perpétue une idée de l’artisanat et du temps long. Aux côtés du bilan de La Berlinale, les Cahiers poursuivent leur travail de mise en valeur de celles qui font le cinéma d’hier et d’aujourd’hui, à travers un hommage à l’actrice Micheline Presle et le parcours de filmographies marginales récemment programmées ou restaurées : celles de Nancy Savoca, Babette Mangolte et Deborah Stratman. Olivia Cooper-Hadjian consacre un texte à quatre figures féminines du film-essai contemporain qui fait écho à la parution du livre L’Essai au cinéma de Bamchade Pourvali et à celle de L’Œuvre écrite et parlée de Chantal Akerman. Parmi les ressorties, on retrouvera aussi quatre films du maître hongkongais Stanley Kwan et une rareté argentine de Rogelio A. González.
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Cahiers du cinéma n°810 : Où va la comédie ? - Juin 2024
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Il se passe quelque chose avec la comédie : côté Hollywood, le genre est devenu rare, sinon directement décevant ; côté cinéma français, les cartons du box-office semblent monopoliser l’idée de la « comédie made in FR ». Indépendamment des hypothèses sociales, politiques et économiques pour expliquer ce panorama, les Cahiers tentent de chercher des raisons pour l’espoir. Pour cela, nous donnons la parole à quatre cinéastes dont l’humour sophistiqué n’est pas incompatible avec un goût de la comédie populaire : Emmanuel Mouret, Sophie Letourneur, Nicolas Pariser et Pascale Bodet. Et puisqu’à nos yeux c’est du côté des actrices qu’un renouveau est en train d’avoir lieu, nous proposons des analyses du jeu de neuf parmi les plus intéressantes à nos yeux. En ce qui concerne les États-Unis, ce numéro analyse comment du côté de la télévision et du stand-up un nouveau genre, profondément radical, a germiné ces dernières années, avec des noms comme Larry David, Nathan Fielder ou John Wilson comme maîtres trop méconnus. Ce numéro explore aussi la riche actualité des salles du mois, avec les nouveaux films d'Hong Sang-soo, Leos Carax, Jeff Nichols, Bruno Podalydès ou Yórgos Lánthimos. Comme Carax, ce dernier était l’un des protagonistes du dernier Festival de Cannes, dont nous apportons ici un retour critique, en particulier d’une compétition officielle faisant preuve d’un goût inquiétant pour la surenchère formelle et thématique, veillant à masquer un vide esthétique et politique (avec Sorrentino et Lellouche en tête de Gondole). Entre autres actualités parallèles, nous revenons finalement sur la carrière d’une des actrices les plus singulières du cinéma européen des 50 dernières années, Ingrid Caven.
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Cahiers du Cinéma n°815 : Tout 2024 (pour le meilleur et pour le pire) - Décembre 2024
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Le traditionnel top 10 de la rédaction est l’occasion de revenir sur une année cinématographique marquée par une certaine exubérance qui traduit la violence du monde. Masques de clowns horrifiques (Joker 2), dispositifs élaborés (La Zone d’intérêt), retour oblique de la comédie musicale (Emilia Perez)… Les Cahiers reviennent sur cet « an pire » dans plusieurs textes transversaux, avant un ensemble consacré aux deux « films du mois », Noël à Miller’s Point, dont un photogramme orne la couverture de ce numéro, et Eephus, épopée miniature sur des joueurs de baseball du dimanche. Au riche cahier critique (Here, Vingt dieux, Une langue universelle, Oh, Canada, Limonov, Sarah Bernhardt, Noseferatu,…) assorti d’entretiens (Paul Schrader, Matthew Rankin…) s’ajoutent les découvertes faites dans les festivals de nombreux pays représentés dans le « Journal des Cahiers ». Cette rubrique s’ouvre ce mois-ci sur une enquête qui s’intéresse aux adaptateurs, les auteurs de sous-titres dont le travail est menacé par un usage dévoyé de l’IA. La vivacité des séries et unitaires de plateformes (Younost, The Penguin, Monsters) complète ce mois riche en sorties, tandis que les livres, DVD et reprises remettent en lumière le cinéma à la fois artisanal et fantasque de Youri Norstein et d’ Otar Iosseliani, et mettent en rapport les films et les poèmes du maître de l’expérimental Jonas Mekas.
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Cahiers du Cinéma n°816 : Les films les plus attendus de 2025 - Janvier 2025
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Ce numéro de janvier, traditionnellement ouvert sur le top 10 des lecteurs, marque l’anniversaire des 130 ans du cinéma. Aussi, pour inaugurer notre dossier de couverture annuel sur les films dont nous attendons avec impatience la sortie en 2025, avons-nous demandé à David Cronenberg de converser avec nous sur l’état de cet art. Son film, Les Linceuls, qui nous a éblouis et donné à penser au dernier Festival de Cannes, sortira en avril prochain. Parmi les réjouissances critiques de janvier, Isabelle Huppert nous accorde un entretien sur sa sautillante troisième collaboration avec le Coréen Hong Sangsoo (La Voyageuse), et Pedro Almodovar nous parle longuement de son travail outre-Atlantique avec Julianne Moore et Tilda Swinton pour La Chambre d’à côté (qui illustre notre couverture), en détaillant ses influences picturales notamment et sa conception du jeu. En contrepoint, hors-actualité, Darejan Omirbaev offre un regard très peu occidental et presque drôle de mélancolie. Un portfolio de peintures, manuscrits et documents inédits de Jean-Luc Godard offre un retour sur les origines du cinéaste, à travers des œuvres de jeunesse qui nous rappellent combien son travail cinématographique est avant tout manuel et visuel. Les nouveaux films de Pierre Creton, Robert Guédiguian, Andrea Arnold, Hélène Milano, Adam Elliot, Claire Simon, Halina Reijn, Jia Zhangke et Arnaud Desplechin sont également au programme d’un cahier critique particulièrement fourni. La vivacité et le caractère défricheur des festivals sont également très bien représentés ce mois-ci via des incursions à Nantes, Clermont-Ferrand, Belfort, Amiens, Lisbonne ou encore Gijon. Ce numéro se révèle particulièrement voyageur, dans les régions géographiques qui font l’objet de rétrospectives mais aussi dans les critiques de films restaurés et à nouveau à l’affiche, tels La Maison et le Monde de Satyajit Ray, La Clepsydre de Wojciech J. Has, Le Pavillon d’or de Kon Ichikawa, ou encore les coffrets World Cinema Project et Ghassan Salhab.
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