Cahier du cinéma N°805 : Les films attendus de 2024 - Janvier 2024
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Pour bien commencer l’année, les Cahiers invitent leurs lecteurs à se projeter en 2024 avec les films que la rédaction attend avec le plus de curiosité. Entretiens, photos et documents inédits fournis par les cinéastes présentent ces sorties à venir. Et cela dans le même numéro où l’on dévoile le top de nos lecteurs et lectrices, une façon de faire bilan avant de se projeter dans l’avenir, mais aussi de montrer notre reconnaissance à votre fidélité. La revue pense aussi le présent brûlant, par le prisme du cinéma : la guerre en cours à Gaza, mise en perspective à travers quelques titres essentiels avec lesquels le cinéma a pu apporter un temps de réflexion, un article sur les films qui s’y tournent en ce moment, et deux entretiens sans fard avec le diplomate et penseur Elias Sanbar et le cinéaste Avi Mograbi. Le Cahier critique du mois, ouvert sur l’excellent film de Todd Haynes May December, qui donne à ce numéro son image de couverture (l’actrice Natalie Portman), s’intéresse aussi au polémique La Zone d’intérêt de Jonathan Glazer (enrichi d’un entretien avec son sound designer), ainsi qu’aux nouveaux films de Sofia Coppola et Wang Bing. Il fait également la part belle aux découvertes et « sorties de route » que sont La Grâce, L’Homme d’argile ou Mambar Pierrette. Finalement, on vous propose un point de vue discordant sur le par ailleurs célébré Pauvres créatures de Yórgos Lánthimos. 2024 commence en voyage aussi en ce qui concerne les reprises ou l’édition en DVD de films plus anciens : le maître du film de sabre japonais Kenji Misumi, l’infatigable documentariste libanaise Jocelyne Saab, ou le Burkinabé Idrissa Ouedraogo – une attention au cinéma erronément dit « de patrimoine », mais vivant et vibrant, que vient compléter la rubrique « Cinéma retrouvé » consacrée à Roberto Rossellini et à ses rapports complexes avec la notion de réalisme. Enfin, les Cahiers poursuivent leur conversation de fond avec ceux qui font le cinéma : le chef opérateur américain Ed Lachman, collaborateur historique de Todd Haynes, entre autres, revient sur son travail et ses influences, notamment photographiques, dans l’entretien illustré de la rubrique « Au travail ».
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Cahiers Du Cinema 727- La Creation Video Sur Internet - Novembre 2016
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Nous regardons toujours plus de vidéos sur Internet : gif, vine, clip, vidéo de manif ou vidéo de chat... tout y passe et on glisse de l'un à l'autre sans s'en rendre compte, ouvrant plusieurs fenêtres à la fois, sautant la fin avec impatience, interrompant sans cesse le fil, et la distraction toujours nous emporte. On arpente ce territoire infini à grands pas, avec ce que cela peut avoir d'excitant et de frustrant. Pour qui aime les images en mouvement, il est jubilatoire de suivre cette révolution vidéo. Prendre une caméra pour faire du cinéma ou des vidéos, à l'âge du tout-numérique, est devenu un même geste. C'est le canal qui change. Et ce canal débridé d'Internet propose de nouveaux cadres et de nouvelles formes, qu'il reste à explorer. Ce numéro est un guide possible pour se repérer dans ce maelström. Nous avons privilégié les vidéos des deux dernières années, tout en essayant de donner une perspective historique (à l'échelle du Web, dix ans c'est une éternité). Les vidéos sont beaucoup "vues" sur Internet mais il y a très peu d'écrits sur elles. Le numéro est une invitation à s'attarder au-delà du clic, une invitation à découvrir des oeuvres. Pour jouer ce jeu avec nous, prenez donc votre numéro de la main gauche, et votre ordinateur de la main droite.
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Cahiers du cinéma 806 : Les femmes sont dans la place ! - Février 2024
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En allégeant ses autres rubriques, le numéro de février pousse les meubles pour faire place à un ensemble consacré à une question sur laquelle les Cahiers n’ont pas souvent accordé des dossiers d’envergure : la prise en compte de la place croissante des femmes qui font le cinéma à divers postes, les conséquences de #MeToo depuis 2017, ainsi que l’évolution des regards et des écritures, des récits et des personnages féminins. Notre ambition est de faire le point, exceptionnellement de manière non mixte, et de faire entendre des paroles vives, à partir de trois axes forts : -un questionnaire auquel répondent 17 cinéastes femmes ; -une table ronde entre rédactrices de sensibilité Cahiers s’interrogeant sur leur pratique avec des exemples concrets et leur rapport au(x) féminisme(s) ; - 5 entretiens avec des actrices françaises (Virginie Efira, Léa Drucker, Hafsia Herzi, Louise Chevillotte, Judith Godrèche) ; - une conversation entre scénaristes de deux générations, Naïla Guiguet et Julie Peyr. D’autres textes viennent enrichir cet ensemble : un point sur les avancées légales apportées par la productrice Julie Billy ; une analyse du livre d’Hélène Frappat « Gaslight », un texte théorique très clair qui remet en cause la pertinence de la notion de « female gaze », des documents commentés par le Centre Simone de Beauvoir (archivage mais aussi création de films féministes, notamment ceux de Delphine Seyrig et Carole Roussopoulos), des propos de programmatrices de festivals sur la diffusion des films réalisés par des femmes ;  un brève histoire de la présence des films de femmes et des critiques femmes dans les pages des Cahiers,  etc... Ce numéro des Cahiers du cinéma à la pagination augmentée (116 p.) vise à ouvrir la revue à une présence accrue des plumes féminines et des créatrices, appelant des chercheuses, philosophes, écrivaines et techniciennes, à « répliquer » et à prolonger ce geste d’ouverture dans les numéros à venir.
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Cahiers du cinéma 811 : (Re)penser l'histoire du cinéma - Juillet 2024
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Le cinéma se réécrit perpétuellement. Les Cahiers vous proposent cet été de regarder bouger les lignes de son histoire, aussi bien avec des étudiants qui parlent librement de leur cinéphilie, qu’avec des historiens de divers pays qui portent chacun une vision singulière de leur discipline. Bien sûr, il n’y a pas une, mais des histoires du cinéma. Comment les féministes proposent-elles de changer « le canon », l’histoire officielle ? Que valent les classements, listes et autres tops 10, qui ont leur propre historicité, leur valeur d’usage, leur fonction de symptôme ? Pourquoi Napoléon d’Abel Gance ressort-il aujourd’hui en grande pompe, avec une restauration non moins titanesque que sa production de 1927 ? Quid du retour du western, alors que sort en salle Horizon: An American Saga de Kevin Costner ? Et si l’histoire du cinéma était aussi faite de ses projets jamais aboutis, ses films invisibles ? Dans ce numéro qui fait la part belle aux ressorties de l’été (Pagnol, Oliveira, Renoir, Sômai…) et voyage à la rencontre d’Alain Guiraudie à Toulouse et de Robert Beavers à Lussas, l’actualité des sorties de juillet et août 2024 n’est pas en reste, avec des textes et entretiens autour des nouveaux films de Jonás Trueba, Patricia Mazuy, Ti West, Jacques Audiard ou encore Arnaud et Jean-Marie Larrieu.
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Cahiers du cinéma 812 : Francis Ford Coppola - Septembre 2024
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Megalopolis donne l’impression que Francis Ford Coppola, en architecte frénétique et généreux de la « New Rome » de son film, ouvre au spectateur le carton à dessin débordant de ses plans, esquisses, et lui fait parcourir ses maquettes à taille réelle au pas de charge et en musique. Critique, entretien, texte transversal et portrait d’Adam Driver ouvrent les Cahiers de septembre, mois décidément foisonnant et furieux puisqu’y poussent aussi les Graines du figuier sauvage de l’Iranien en exil Mohammad Rasoulof et le poil à gratter de Ma vie ma gueule, film hélas posthume de Sophie Fillières, dont nous reparcourons à cette occasion la filmographie douce-amère. Cosmopolite, notre cahier critique regroupe aussi M. Night Shyamalan, qui répond à nos questions, ainsi que des films tibétain (Le Léopard des neiges), vietnamien (Viet and Nam), français (À son image et Vivre, mourir, renaître), ou encore franco-sénégalo-béninois (Dahomey). Richard Linklater, venu il y a peu à la rédaction des Cahiers, réapparait hors-salles avec Hit Man. La mort d’Alain Delon inspire à nos rédacteurs et rédactrices ainsi qu’au cinéaste Nicolas Pariser des approches variées qui explorent les crêtes de sa filmographie mais aussi ses béances et la persona unique de l’acteur. Nous revenons également sur les trajectoires du vidéaste Bill Viola et de l’actrice Gena Rowlands. Du côté des ressorties restaurées, une vaste rétrospective nous donne l’occasion de reparcourir l’œuvre du documentariste américain Frederick Wiseman dans la rubrique Cinéma retrouvé, de dénicher des raretés à Cinemato Ritrovato à Bologne, de revoir sur grand écran le très frappant Johnny Got His Gun de Dalton Trumbo et de découvrir le très émouvant Bona de Lino Brocka. Portraits et inédits complètent l’actualité dans la rubrique Journal, où la rédaction des Cahiers donne des nouvelles des festivals.
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Cahiers du cinéma 813 : Puissances de la nuit - Octobre 2024
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Nous n’avons que le choix du noir », écrivait Victor Hugo. En cette foisonnante rentrée cinéma dans les salles obscures, les Cahiers proposent à leurs lecteurs et lectrices de plonger dans la nuit, autour de trois films importants et très différents qui brillent par leurs séquences nocturnes : Anora de l’Américain Sean Baker, Palme d’or 2024, mais aussi Miséricorde du Français Alain Guiraudie et All We Imagine as Light de l’Indienne Payal Kapadia. Des entretiens avec les cinéastes mais aussi avec deux importants chefs opérateurs complètent les critiques de ces films taraudants. Plusieurs textes reviennent sur des séquences de nuit marquantes du cinéma contemporain et analysent ce qui est tout à la fois un motif esthétique (la beauté de l’ombre qui grignote la lumière, matière première du cinéma), un défi technique (l’image sous-exposée), et un temps quasiment magique (ce qui se passe quand tout le monde dort). À la variété des critiques des sorties et ressorties d’octobre ainsi que d’œuvres de plateformes, de découvertes faites dans de nombreux festivals, d’hommages et de livres de cinéma, s’ajoutent ce mois-ci un portfolio consacré aux 100 ans de la Columbia et une rubrique « Répliques » consacrée aux mises en scène de soi des deux candidats à la présidence américaine en lice, Donald Trump et Kamala Harris, dont le premier fait l’objet d’un biopic tragi-comique qui sort en salle à point nommé, The Apprentice.
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Cahiers du cinéma 814 : Produire aujourd'hui - Novembre 2024
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Comment travaillent aujourd’hui les productrices et producteurs de films en France ? Comment ce métier qui fait l’objet de fantasmes est-il pratiqué à l’heure des changements induits par MeToo, de l’usage croissant de l’IA et des évolutions des différents « guichets » de financement ? Table ronde, entretiens et enquête viennent éclairer une activité qui dépasse de très loin la seule recherche de fonds et se révèle garante de la liberté créatrice des cinéastes. Le cahier critique de novembre s’ouvre sous le signe du voyage, qu’il soit doublé d’une architecture temporelle complexe (Grand Tour, accompagné d’un entretien avec Miguel Gomes), ou mené au plus près d’une actualité douloureuse (Voyage à Gaza et No Other Land). Ce voyage discrètement initiatique (Good One) ou faussement vaudevillesque (Trois amies), on le prolongera par la lecture du Journal et des découvertes faites par les rédactrices et rédacteurs dans les festivals de France et d’Europe, ainsi que par une promenade en compagnie d’un trio de cinéastes aimés de longue date par les Cahiers : Aki Kaurismäki, Pedro Costa et Víctor Erice. L’odyssée s’achèvera par les sublimes explorations d’Apichatpong Weerasethakul, dont le long entretien qu’on publie ici s’inscrit dans le sillage du numéro d’octobre autour de la nuit. Objets de ressorties ou d’éditions DVD-Blu-Ray, Man Ray, Max Ophuls, Billy Wilder, Gianfranco De Bosio, Alan Clarke et Marco Pico viennent compléter un sommaire riche en classiques et en curiosités.
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Cahiers du cinéma HS n°1 : François Truffaut - Avril 2023
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Découvrez la nouvelle collection de hors-séries signée Les Cahiers du Cinéma : Les Cineastes. Composé de textes d'époque, d'approches nouvelles et d'archives inédites, ce numéro embrasse tout l’apport de François Truffaut, cinéaste majeur de la Nouvelle Vague et des deux décennies qui ont suivi. Dans sa jeunesse aux Cahiers, il fut aussi une plume critique aiguisée, dont plusieurs textes vivifiants figurent dans ce hors-série. Outre un entretien-fleuve de 1980 donné par le cinéaste à la revue, des textes sur lui notamment signés par Godard, Rohmer ainsi que des témoignages de ses collaborateurs et acteurs, et de cinéastes marqués par ses films reviennent sur son travail. Enfin, des Mistons à Vivement dimanche, chacun de ses films est abordé dans un article ancien ou actuel.
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Cahiers du cinéma HS n°2 : David Lynch - Novembre 2023
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Depuis ses débuts, avec l’ovni Eraserhead, le cinéma de David Lynch fascine. Chacune de ses productions – film ou série – est l’occasion d’une floraison d’analyses et d’exégèses qui témoignent de l’aura d’un cinéaste puissant et parfois énigmatique. Lost Highway, Mullholland Drive, ou encore, Twin Peaks : The Return, troisième saison d’une série mythique, font assurément partie, encore aujourd’hui, des objets les plus scrutés et les plus commentés du cinéma contemporain. Ce nouvel hors-série des Cahiers du Cinéma se propose de revenir sur une oeuvre qui brille de ses mille et une facettes. Les riches archives de la revue nous permettront de revisiter les films et les séries de David Lynch, à travers des textes publiés dans la revue, au fil du temps, mais également de reprendre des entretiens avec le cinéaste, réalisés à différentes périodes de sa carrière, ou avec certains de ses collaborateurs les plus importants (Angelo Badalamenti, Freddie Francis...). Mais ce hors-série sera aussi l’occasion de proposer à nos lecteurs de nouveaux regards sur une oeuvre inépuisable qui comprend également des peintures, des photos ou des albums de musique. Regards critiques variés mais aussi regards de cinéastes (Bertrand Bonello, Claire Denis...), artistes ou musiciens, qui nous permettront de mieux cerner les constellations d’une personnalité hors-norme. Enfin, David Lynch nous offrira des documents inédits, tout droit sortis de ses très riches archives. Thierry Jousse Coordinateur du numéro
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Cahiers du cinéma HS n°3 : Jacques Demy - Avril 2024
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Parmi tous les grands cinéastes français, Jacques Demy est un des plus singuliers, ne serait-ce que par ses grands films musicaux, uniques en leur genre, devenus mythiques pour les nouvelles générations (en particulier, Les Demoiselles de Rochefort ou Peau d’âne). À la tête d’une filmographie relativement brève – seulement 13 longs-métrages entre 1960 (Lola) et 1988 (Trois places pour le 26) -, Demy a connu la gloire, notamment avec la Palme d’or attribuée en 1964 aux Parapluies de Cherbourg, tragédie musicale entièrement chantée, synonyme de reconnaissance internationale, aux USA notamment où le cinéaste tournera, un peu plus tard, Model Shop, mais également une trajectoire accidentée, ponctuée par plusieurs projets non réalisés. Conçu sur le même modèle que ses deux prédécesseurs, dédiés à François Truffaut et David Lynch, ce hors-série Jacques Demy reprendra une sélection de textes critiques, rédigés par Jean-Luc Godard, Paul Vecchiali, François Weyergans, Jean Douchet et bien d’autres et d’entretiens publiés dans la revue, au fil de l’histoire des Cahiers, en particulier deux grands entretiens donnés par Jacques Demy en 1964 (au moment des Parapluies de Cherbourg et en 1982 (à l’époque d’Une chambre en ville), mais également des témoignages exceptionnels de Catherine Deneuve, Michel Legrand ou Bernard Evein, véritable directeur artistique des films de Demy. Grâce à la coopération précieuse de Ciné-Tamaris et de Rosalie Varda, ce hors-série sera aussi l’occasion de puiser dans les archives du cinéaste, soigneusement conservées, et de publier des documents rares, voire inédits – œuvres de jeunesse, photos et peintures réalisées par Demy dans la seconde moitié des années 1980, documents ayant traits aux projets non tournés, photos d’Agnès Varda sur les tournages du cinéaste – sous la forme de plusieurs port-folio. Cette œuvre très personnelle mérite également d’être revisitée à la lumière de regards contemporains. Des cinéastes contemporains, français (par exemple, Christophe Honoré…) ou étrangers (Damien Chazelle…), évoqueront leur relation aux films de Jacques Demy. Nous proposerons un gros-plan sur les musiques mythiques de Michel Legrand, à travers les propos de chanteuses amoureuses de ce répertoire, telles que Nathalie Dessay. Sans oublier une relecture du cinéma de Demy sur des thématiques contemporaines, sexuelles, politiques, voire même queer…
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Cahiers du cinéma HS n°4 : Clint Eastwood - Novembre 2024
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Clint Eastwood est une légende, mais surtout un grand cinéaste. Rendu célèbre par les westerns de Sergio Leone – la fameuse trilogie du dollar – et par son incarnation de l’Inspecteur Harry, il entame, à la surprise générale, une carrière de réalisateur, au début des années 1970, avec Play Misty for Me (Un frisson dans la nuit), qui s’est poursuivie jusqu’à aujourd’hui – son dernier film Juré n°2 sort le 30 octobre. Ponctuée par de très grands films – Honkytonk Man, Pale Rider, Bird, Impitoyable, Sur la route de Madison, pour n’en citer que quelques-uns – la trajectoire de Clint Eastwood est souvent paradoxale mais toujours passionnante, y compris dans son alternance de films commerciaux et d’œuvres plus personnelles, les deux veines se complétant idéalement. Les Cahiers du cinéma ont manqué ses films des années 1970, mais la revue a commencé à s’intéresser aux œuvres d’un cinéaste encore en manque de reconnaissance critique dès le début des années 1980. Depuis, les générations successives de rédacteurs et rédactrices n’ont cessé de se plonger dans son travail aux partis-pris très marqués, faisant le lien entre les pionniers du cinéma américain, comme John Ford, et une certaine modernité. Ce numéro hors-série conçu sur le modèle des précédents – Truffaut, Lynch, Demy – prend acte de ce travail critique accompli depuis plus de quarante ans. Tout d’abord, en reprenant quatre entretiens donnés par Clint Eastwood aux Cahiers à des moments importants de sa carrière, ainsi que des propos de certains de ses plus proches collaborateurs, comme son chef opérateur Tom Stern, ou son monteur Joel Cox. Ensuite, en republiant des textes généraux sur l’acteur et le cinéaste, et des critiques de ses films, parus au fil des années. En contrepoint de ces précieuses archives, des regards neufs seront proposés sur une œuvre qui comporte plus de quarante films. Des cinéastes contemporains viendront témoigner. Olivier Assayas qui, à l’époque où il était critique aux Cahiers, a été le premier à célébrer le cinéaste Eastwood, mais également Albert Serra. Des textes nouveaux envisageront des aspects importants de son œuvre – la masculinité et les relations avec les femmes, sa vision de l’Amérique, son rapport intime à la musique… Une place non négligeable sera laissée aux images de ses films qui mettront en valeur son travail sur la lumière, sur le paysage ou sur l’autoportrait. Enfin, ses grands films seront revisités dans une filmographie sélective, qui mêlera textes anciens et critiques nouvelles. Numéro coordonné et dirigé par Thierry Jousse et Marcos Uzal
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Cahiers du Cinéma Martin Scorsese N°763 - février 2020
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"It is what it is?» par Nicholas Elliott Toute une vie entretien avec Martin Scorsese - par Nicholas Elliott Netflix face aux salles américaines par Nicholas Elliott L'usine à fantasy ne fait pas rêver par Stéphane Delorme
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Cahiers Du Cinema N° 722 Cannes Mai 2016
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Cahiers du Cinéma n° 802 : Killers of the Flower Moon - Octobre 2023
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Pourrait-on imaginer mois d’octobre plus divers que celui qui voit simultanément sortir Killers of the Flower Moon de Martin Scorsese, Un prince de Pierre Creton ou encore Notre corps de Claire Simon ? Avec le premier, l’auteur de Gangs of New York semble atteindre un point d’aboutissement à la fois dans son archéologie de l’Amérique et dans son épopée de la masculinité ravagée entamée dès le début des années 1970. Les Cahiers reviennent sur ces deux aspects et s’entretiennent avec l’écrivain David Grann, auteur du livre à l’origine du film et qui a déjà travaillé avec James Gray pour The Lost City of Z. La singularité d’Un prince et son « naturalisme » herborisant trouve des échos dans l’aventure et les mutations du Règne animal. Leurs réalisateurs, Pierre Creton et Thomas Cailley, sont interviewés dans nos pages, tout comme Tim Burton, qui « s’expose » à Turin, mais aussi John McTiernan : l’auteur de Piège de cristal revient sans mâcher ses mots sur son rapport à Hollywood, envoyant balader ses contraintes et son mercantilisme. Dans un numéro qui saisit le geste créatif des cinéastes dans des lieux inattendus (l’atelier d’un sculpteur pour Wenders, une exposition pour Raul Ruiz, une plateforme pour Wes Anderson, un livre pour Luis Buñuel...), nous vous proposons d’aborder le limpide Ozu à travers deux des films rares qui sortent en salle ce mois-ci, Une femme dans le vent et Les Soeurs Munakata, des documents inédits exposés au Japon, et une réflexion sur la réception intime que l’on peut avoir de son oeuvre, et de ce qui fonde, dans la vision changeante d’un critique, un « classique ».
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Cahiers du Cinéma n° 803 : L'art du montage - Novembre 2023
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Le montage d’un film a lieu en très petit comité, alors qu’il entre au premier chef dans la forme définitive de l’oeuvre. Nous avons proposé à huit monteurs et monteuses de converser librement de leur métier et de ses évolutions ainsi que de leur relation avec les cinéastes. D’autres textes et entretiens ainsi qu’un reportage dans deux studios de postproduction et des analyses de « moments de montage » repérés dans des films récents viennent compléter ces pages qui invitent à être plus attentif, en tant que spectateur, aux audaces narratives, aux enchaînements contemporains et à ce que le numérique fait au cinéma. Ce mois est aussi exceptionnellement riche en sorties. D’abord, des films de cinéastes que l’on n’attendait presque plus tant leur maîtrise semblait prouvée et éprouvée, mais dont les héros sont de jeunes enfants : Hayao Miyazaki (Le Garçon et le Héron) et Marco Bellocchio, dont le documentaire consacré à son frère, Marx peut attendre, est à l’affiche en même temps qu’un autre récit de fratrie contrariée, historique et opératique, L’Enlèvement. Les nouveaux films de Robert Guédiguian, Bertrand Mandico, Cristi Puiu et, sur plateforme, David Fincher, côtoient le premier long d’Itsaso Arana, l’actrice appréciée des films de Jonás Trueba, et les documentaires, Ricardo et la peinture et La Rivière – nous interviewons leurs réalisateurs, Barbet Schroeder et Dominique Marchais. La rubrique Journal s’ouvre avec une enquête sur l’état du documentaire qui souligne la fragilité de ses mécanismes de financement et de diffusion, avant d'évoquer plusieurs rétrospectives du mois, d’Ann Hui à Yvonne Rainer en passant par Ben Rivers. Analyses et documents à l’appui, Cinéma retrouvé porte un regard neuf sur deux cinéastes qui bénéficient cet automne d’une vie en salle et au musée particulièrement remarquable : Agnès Varda et Sacha Guitry. Enfin, des pages consacrées à « Cinéma & poésie ». Plutôt qu’une étude sur les rapports entre les deux médiums, une série de poèmes, certains écrits spécialement pour la revue, par des poètes contemporains habités par le cinéma. Ces « Tables tournantes » sont agitées par les esprits de Murnau, Painlevé ou Godard.
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Cahiers du Cinéma n° 804 - Décembre 2023
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Quels sont les films préférés des Cahiers du cinéma en 2023 ? Le top 10 de la rédaction permet de revenir sur une année particulièrement riche et diverse dans les salles, marquée par le succès de la Palme d'or Anatomie d'une chute et l'endurance réjouissante d'auteurs confirmés (Bellocchio, Spielberg, Scorsese, Moretti, Breillat, Miyazaki...), le retour inespéré d'autres (Víctor Erice) ainsi que des coups d'essai remarquables (Astrakan, L'Arbre aux papillons d'or...), et la confirmation que les chemins buissonniers mènent au meilleur (Trenque Lauquen, Un prince, The Eternal Daughter...). En guise de bilan, la revue revient sur des sujets qui ont marqué l'année à travers plusieurs textes transversaux consacrés à l'amitié, au retour à la nature, aux biopics, aux fictions sur des marques. Les rédacteurs se prêtent aussi au jeu du "classique découvert en 2023" pour la première fois (personne n'est parfait), d'Eisenstein à Orson Welles. Le film du mois, La Chimère, est l'occasion d'un entretien avec sa réalisatrice Alice Rohrwacher. L'autre grand entretien de ce numéro est une rencontre au sommet à Los Angeles : une conversation entre deux des plus grands monteurs hollywoodiens, Walter Murch et Paul Hirsch, dont l'impressionnante filmographie comprend les films de Francis Ford Coppola et Brian De Palma. Le cahier critique évoque les sorties du mois (Menus-Plaisirs, Blackbird, BlackBerry, Légua... et un retour sur Napoléon) ainsi que les séries et films de plateformes. À l'occasion de la ressortie de la Trilogie d'Apu de Satyajit Ray, les Cahiers re publient un texte du maître indien dans lequel il raconte le tournage de La Complainte du sentier. Un livre richement illustré permet de revenir sur un autre chef-d'oeuvre, d'animation celui-ci : La Planète sauvage de René Laloux.
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Cahiers Du Cinema N°710 Comment Ecrire Un Scenario ? Avril 2015
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Le scénario, sacralisé partout, est devenu lobjet de tous les désirs, tout simplement parce que cest le sésame du financement. Des manuels nous expliquent comment faire, des script doctors aident les auteurs en panne, des masters décriture du scénario simprovisent à la fac, des consultants en tous genres viennent à la rescousse... Cela fait longtemps que nous voulions en parler mais quelle forme adopter?? En 1985, les Cahiers, «?temple de la mise en scène?», intervenaient pour la première fois franchement sur le sujet avec le numéro spécial «?Lenjeu scénario?» sous forme dune enquête auprès du cinéma français (et la publication du livre toujours incontournable de Michel Chion, Écrire un scénario). ll y a aujourdhui tellement de manuels sur le scénario (connaissez-vous beaucoup de manuels de mise en scène ou de montage??) que lon a décidé de reprendre cette forme et de la détourner. Anti-manuel de scénario?: à savoir pointer lidéologie des manuels, la déconstruire, et surtout proposer une alternative. Anti-manuel aussi parce que cet ensemble va contre lidée même de manuel?: ici pas de «?il faut?» ni de «?on doit?». Mais?: quest-ce quon peut faire?? Quels exemples peut-on donner??
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Cahiers Du Cinema N°715 Paul Verhoeven Octobre 2015
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Cahiers Du Cinema N°717 2015 Annee Noire Decembre 2015
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Cahiers Du Cinema N°723 Jouer Par Isabelle Huppert Juin 2016
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Cannes, le retour par Stéphane Delorme. Événement : Isabelle Huppert, l'Instant présent. Cannes 2016 : Retour de Cannes par Cyril Béghin, Stéphane Delorme, Nicholas Elliott, Joachim Lepastier, Vincent Malausa, Jean-Philippe Tessé, Laura Tuillier. The Neon Demon de Nicolas Winding Refn. Écrin total par Cyril Béghin. Un film pour l'avenir entretien avec Nicolas Winding Refn.
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Cahiers Du Cinema N°725 La Rentree Cinema Septembre 2016
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Cahiers Du Cinema N°726 Jim Jarmusch A New York Octobre 2016
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L'art naît où on ne l'attend pas. C'est le propre même de l'art. Ce qui "fait art" n'est jamais art. Jarmusch en deux films se fait le chantre de deux révolutions : la poésie du quotidien de William Carlos Williams et le punk-rock des Stooges. Il ne se comporte pas en embaumeur de l'histoire officielle, au contraire il réactive au présent des révolutions antiacad émique donnant à tous le droit à l'inspiration. L'art va y puiser dans l'envers de l'art : un poème naît d'une liste de courses, une chanson des moteurs de voiture de Détroit. L'histoire officielle de l'art, segmentée en disciplines, n'arrive pas à rendre compte des révolutions esthétiques du siècle. L'instant où Iggy Pop s'agite sur scène à Cincinatti, à l'été 1970, saute dans la foule et s'enduit de beurre de cacahouètes comme une parodie de dieu égyptien, est une révolution - qui n'a d'équivalent, l'été précédent, que le premier homme qui marche sur la Lune. Rien ne sera plus pareil, ni pour le rock, ni pour une foule de gens, connus ou anonymes, qui savent être les témoins de leur époque. L'arrogance serait de croire que l'académisme appartient au passé et que l'institution célèbre le "bon" art, sans comprendre que, toujours, des inconnus sont en train de créer l'art de demain dans son dos.
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