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L'Ordre Des Photos

BC

Photographier est pour moi un acte amoureux et un comportement face au temps qui passe intimement lié à ma rencontre avec Colette en 1991. Je photographie par envie et besoin en choisissant les moments dont je veux garder le souvenir, prenant les images de notre vie à bout de bras avec un appareil photo amateur autofocus qui tient dans le creux de ma main. Ne pouvant regarder à travers le viseur, je cadre bien souvent avec le sentiment incertain de découper l'espace au bon endroit. Sûr du moment je le suis moins de l'instant : il me faut alors prendre plusieurs clichés de la même scène. Le fait de cadrer sans regarder et de ne jamais décider de là où la mise au point sera faite font du hasard une des constantes les plus magiques de la photographie. Le hasard se mêlant au désir et au plaisir du moment dont il faut garder la trace. La photographie est certainement l'art dont on peut le plus dire qu'il se tente.

Disponible

22.00 €

L’empreinte de la photographie

BC

Depuis plus de quarante ans maintenant, Catherine Poncin fait de la photographie avec des photographies. Mieux : elle fait photographie avec la photographie. Pourtant, les textes critiques qui accompagnent son travail tendent à détacher la photographe de la photographie, comme si son travail était avant tout de seconde main, méta-photographique. Cet ouvrage se propose de réexaminer cette conviction et d’élargir la réflexion aux questions suivantes : qu’est-ce que le travail de Catherine Poncin fait aux images qui sont la source de son inspiration, mais aussi à la photographie, comme pratique, comme art, comme pensée ? C. M. Le Champ des Impossibles est une plateforme artistique et un outil culturel ambitieux de développement du territoire. Au service du public, il a pour mission de soutenir les artistes dans leurs créations, de conserver leurs oeuvres et de les diffuser auprès du plus grand nombre. Il s’agit de favoriser dans le Perche, en milieu rural, la diffusion de l’art contemporain et la médiation culturelle nourries par un dialogue vivant avec les artistes. Ce projet de territoire utilise l’art contemporain comme terrain partagé afin de créer du vivre ensemble en assurant la circulation des idées et des artistes. Les résidences de la Slow factory sont un axe majeur de cette stratégie. Les invitations guidées par le regard de Christine Ollier sont des temps de création passionnants, de rencontres et de croisements d’horizons.

Disponible

10.00 €

La 89 est-ouest

BC

"Pour cette Traversée du massif central, sur l’invitation de l’association Clermont 2028, j’ai choisi de prendre la route 89 qui traverse trois départements, la Loire, le Puy-de-Dôme et la Corrèze, entre septembre 2021 et février 2022, avec un petit boitier argentique aux mises au point aléatoires et une utilisation de films sensibles générant une facture plus picturale grâce au grain en oubliant les codes techniques si besoin d’aller vite, s’alléger pour les quelques marches en s’éloignant un peu de la route. Prendre la 89, c’est choisir un temps autre, choisir le ralentissement. C’est choisir le paysage et la rencontre face à la vitesse. Prendre la 89, c’est aussi se dire que les arrêts sont possibles, c’est croire au pouvoir de la sérendipité, au hasard des arrêts et des virages, pour sillonner des paysages et créer cette disponibilité pour la rencontre avec des personnes qui travaillent, transforment, habitent, vivent ces territoires. C’est se laisser surprendre par leurs histoires, s’étonner avec eux de ces rencontres impromptues et des portraits, pris sur le vif, qui en découlent alors qu’ils n’étaient pas prévus initialement dans une première intention, comme une évidence." Photographier en même temps que découvrir ces territoires, c’est sans cesse franchir des frontières invisibles entre ces trois départements, c’est se laisser surprendre par des paysages déjà vus ailleurs, au loin, ou décrits par d’autres. Se dire que la traversée des bois noirs vous projettent au Québec , d’autres paysages désertiques dans la steppe, qu’un fleuve ressemble à un autre, avec la même force. C’est un cheminement solitaire sur plusieurs semaines, plusieurs saisons. C’est observer et contempler, C’est aussi se nourrir de tout ça pour écrire une nouvelle histoire, libre et poétique. L’association Clermont-Ferrand Massif central 2028, qui anime la candidature de la ville et du territoire au titre de Capitale européenne de la culture 2028, lance une nouvelle collection de livres photographiques intitulée Traversée. Cette collection invite des artistes à arpenter, sentir, regarder le Massif central, et rencontrer celles et ceux qui le font vivre. Dans la tradition des chemins mythiques qui sillonnent le Massif central, comme le chemin de Stevenson ou celui de Compostelle, Traversée engage les artistes à ouvrir leur propre voie. Ces nouveaux chemins sont aussi une cartographie du sensible qui rend visible ce qui est habituellement invisible, qui invite à d’autres voyages pour renouveler les imaginaires sur ce vaste et composite paysage qu’est le Massif central.

Réimpression

15.00 €

La Besogne des images

BC

Ce livre fait suite à l'expérience curatoriale La Traversée des Inquiétudes (Labanque, Béthune, de 2016 à 2019), mais n'en constitue pas le catalogue. Ces expositions librement inspirées de la pensée de Georges Bataille ont permis l'émergence d'une forme nouvelle de savoir que nous prolongeons ici avec des auteurs au sens large - écrivains, philosophes, artistes sans distinction. Le mot de besogne nous retient : l'opération artistique n'est-elle pas à la fois tâche et besoin ' Face aux images produites, ne devons-nous pas, en retour, être à l'écoute d'un murmure, ou même d'une résistance ' C'est collectivement que nous tentons de répondre, par le faire, en un livre se réinventant en permanence par son montage. Pour ce livre, les écrivains, les philosophes et les artistes participent, d'un geste commun, à ces variations autour de la notion de « besogne des images » que nous définissons par le faire.

Disponible

30.00 €

La boutique de produits dérivés

BC

Cet ouvrage se veut un outil simple et pratique pour toute personne, société ou institution publique se lançant dans la valorisation de son patrimoine immatériel et l'augmentation de ses ressources par le développement de produits dérivés. Du Musée ou de la Fondation souhaitant développer des objets à partir de ses collections ; du créateur artiste-designer souhaitant se diversifier et produire un "objet-oeuvre", une oeuvre dérivée d'un autre créateur, une oeuvre en édition limitée ; des Archives souhaitant valoriser des oeuvres orphelines ; de l'entreprise souhaitant apposer son nom et son logo sur une ligne de produits et développer une licence ; ce livre permettra à chacun d'appréhender juridiquement le produit, le créateur, les droits de propriété intellectuelle, le type de relation contractuelle, la rémunération et la fiscalité.

Disponible

22.00 €

La lumière du loup

BB

Le point de départ de cette création est l'intérêt que Benjamin Deroche porte au mythe du "Loup Vert" né sur les terres de Jumièges. En travaillant sur les espaces géographiques où la légende a été construite et en poursuivant sa recherche plasticienne sur le paysage, le photographe crée une fiction photographique ouverte autour de l'histoire du loup, de l'âne et de Sainte Austreberthe, "la brillante de l'Est". En tenant compte que la figure du loup tient une place primordiale dans les mythes préchrétiens, le photographe tisse un lien entre la légende rapportée et les ambiances mystiques des lieux visités. Au fil des saison, il travaille sur des lumières du matin et monte des installations plastiques simulant des apparitions lumineuses dans la forêt et à la source de la rivière Ste Austreberthe. Ce livre La Lumière du loup est le fruit d'une résidence de Benjamin Deroche à l'abbaye de Jumièges de juin à novembre 2019 l'exposition est présentée en exclusivité dans les jardins.

Disponible

20.00 €

La plénitude photographique

BC

Poursuivant son périple à travers les images et la langue, Arnaud Claass explore la singularité de la photographie, dont le caractère incernable fait la plénitude. Scènes de la vie courante, souvenirs ou rêves, images de guerre, oeuvres de référence ou émergentes (photographiques mais aussi picturales, sculpturales, filmiques, littéraires...) laissent apparaître la façon dont nous sommes atteints, au plus profond de nous-mêmes, jour après jour, par les expériences visuelles. Dans ses moments plus théoriques, l’auteur nous redit également sa défiance envers tout esprit de système. "La plénitude photographique" est donc une exploration profonde de la nature et de l'impact de la photographie, une tentative de démontrer comment elle capture et communique la complexité de notre expérience humaine. C'est un appel à la liberté artistique et à l'ouverture d'esprit, à la capacité d'émerveillement et à l'émergence constante de nouvelles formes d'expression. Filigranes a publié dix ouvrages d'Arnaud Claass : Mémoire vive, Nuit optimale, Heure locale, Le réel de la photographie, Du temps dans la photographie, La considération photographique, Essai sur Robert Frank, L'intuition photographique, Orientation photographique, La plénitude photographique Dans le nouvel ouvrage "La plénitude photographique", Arnaud Claass nous offre une exploration détaillée de l'art photographique, en tirant des fils ténus entre des sujets aussi variés que la vie quotidienne, les souvenirs, les rêves, les images de guerre et les oeuvres de référence et émergentes. Il démontre comment ces expériences visuelles façonnent et impactent notre réalité interne, soulignant la portée de l'art photographique non seulement comme une forme d'expression artistique, mais aussi comme un outil de compréhension et d'interprétation de notre monde.

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23.00 €

La prolongation du bonheur - autoportrait de famille #2

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Photographier est pour moi un acte amoureux et un comportement face au temps qui passe intimement lié à ma rencontre avec Colette en 1991. Je photographie par envie et besoin en choisissant les moments dont je veux garder le souvenir, prenant les images de notre vie à bout de bras avec un appareil photo amateur autofocus qui tient dans le creux de ma main. Ne pouvant regarder à travers le viseur, je cadre bien souvent avec le sentiment incertain de découper l'espace au bon endroit. Sûr du moment je le suis moins de l'instant : il me faut alors prendre plusieurs clichés de la même scène. Le fait de cadrer sans regarder et de ne jamais décider de là où la mise au point sera faite font du hasard une des constantes les plus magiques de la photographie. Le hasard se mêlant au désir et au plaisir du moment dont il faut garder la trace. La photographie est certainement l'art dont on peut le plus dire qu'il se tente. La brièveté de la prise rendant l'immédiate répétition de l'acte photographique toujours possible plonge souvent le photographe dans le doute et l'incertitude quant à l'image obtenue. Tenter à nouveau, toujours et encore. Le doute ne partira qu'une fois le film développé, face aux instants saisis réussis. Regarder mes planches de contact me procure alors un sentiment de redécouverte totale du moment vécu et je vois à ce moment-là très précisément ce que j'avais plus perçu que réellement vu. G.G.

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22.00 €

La promesse

BC

«â€‰La promesse suit au fil du temps, mon couple, ma famille, mon enfant, sur des moments suspendus, dans des atmosphères sans géographie précise, mis en dialogue, en continuité, comme un rêve-movie ou un poème photographique. Visages, paysages, et détails du quotidien se font écho et dessinent en filigrane le film de nos souvenirs. Les attentes et les absences, les cycles et les ruptures, les bonheurs et les fêlures… du désir d'enfant à la maternité, vers l'enfance retrouvée, La promesse célèbre les petits vertiges, les peurs souterraines, les miracles ordinaires de la vie. Et trace une mémoire contemplative du temps qui passe. » Marilia Destot, 2019

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35.00 €

La robe et la main

BC

Dans le cadre de sa résidence 2018, le PMU a invité Julien Magre à porter un regard inédit sur l'univers du cheval. Un bâtiment majestueux, l'aube qui se lève sur une piste d'entraînement en pleine nature et enfin l'homme et l'animal, acteurs principaux de ce qui va se jouer. Pour ce projet photographique, Julien Magre s'est immergé dans l'univers hippique, des écuries des entraîneurs de galop et de trot jusqu'à l'hippodrome. En découvrant les coulisses des lieux emblématiques que sont Paris Longchamp, Chantilly ou encore Grosbois, le photographe s'interroge sur la frontière entre l'intelligence humaine et l'instinct animal.

Disponible

30.00 €

Last Paradise

BC

"Last Paradise" est une oeuvre multimédia audacieuse qui fusionne la photographie et la musique pour narrer le périple fictif d'une femme excentrique à travers un paysage balnéaire transformé par des événements cataclysmiques. Située sur la Côte Adriatique italienne, notamment à Rimini et ses alentours, l'histoire se déroule durant la basse saison, offrant ainsi un cadre désolé et mélancolique qui contraste fortement avec l'animation et la vie qui caractérisent ces lieux en période estivale. L'univers de "Last Paradise" se situe quelque part entre le rêve et la réalité, jouant sur les frontières de l'onirisme et de l'hyperréalisme. Cette esthétique particulière invite les spectateurs à se questionner sur les traces que l'humanité laisse derrière elle dans un monde post-apocalyptique. Les images capturées, marquées par des couleurs saturées et des contrastes saisissants, révèlent à la fois la beauté résiduelle de ces paysages et leur inquiétante désolation, évoquant un futur où la nature et les créations humaines sont abandonnées à elles-mêmes. La musique de "Last Paradise" est conçue en parallèle, Mathias Delplanques a exploré le musée du synthétiseur vintage ce qui a inspiré sa musique. "Last Paradise" explore donc les thèmes de la solitude, du passage du temps, et de la nostalgie d'un monde perdu, tout en interrogeant notre rapport à l'environnement et à notre propre histoire. Kourtney Roy (photographie) et Mathias Delplanques (musique) sont les lauréats de la 6ème édition du Prix Swiss Life à 4 mains pour leur projet Last Paradise. La Fondation Swiss Life a créé son Prix Swiss Life à 4 mains – Photographie & Musique, en 2014 : le prix est destiné à valoriser des talents et récompense un projet de création croisée et originale d’un photographe et d’un compositeur. Pour la 6ème édition, ce sont le photographe Vincent Fournier et le compositeur Sébastien Gaxie à remporter la mise. Le nouveau binôme lauréat sera accompagné durant deux ans par la Fondation Swiss Life et ses conseillers artistiques : Emilia Genuardi pour la photographie, et Stéphane Amiel pour la musique.

Disponible

40.00 €