Ça écrit quoi
BC
Texte à 4 mains qui nous emmène à la rencontre de bibliothèques bizarres, d'une Manie Dudu, de lieux de Paris, des tweets de Trump ou de poèmes à la sauvette...
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13.00 €
Câble à âmes multiples
BC
Dominique Quélen donne à voir de façon drolatique et désespérée la représentation la plus vivante possible du fatras. Avec la précision rigoureuse d’un scanner et une intelligence qui a le front de se montrer joueuse, il nous emmène côtoyer les monstres.
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8.00 €
Cadavre Dans Une Maison Obscure
BC
Après l'arrivée de soldats sur sa terre irakienne, Mazin Mamoory tente de mettre en ordre le chaos quotidien. Son pays n'est plus reconnaissable et son existence chamboulée. Les liens familiaux volent en éclat, sa femme lui murmure : « tu es un homme de couleur et un jour je te laverai ». Son rapport au monde est redéfini : « ma présence en Irak signifie que je suis en conflit avec les autres ». À la recherche d'une nouvelle existence dont il essaie de comprendre les règles, l'auteur est happé par cette ville devenue un cimetière à ciel ouvert. Sa seule échappatoire est la poésie, qu'il entretient en suspendant le temps, entouré de ses amis. Ces moments de flottement ouvrent la voie de la résistance, de ce refus de laisser disparaître la force de vie.
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12.00 €
Cailloux !
BC
Qu’est-ce que la poésie prend, récolte, collecte de la langue d’une époque ? Cailloux : quand le poète-géologue - ou le petit Poucet - collectionne les langues... Échos d’ancien français, concision résolue, densité minérale. Ailleurs, la multitude, les contradictions, les cris, les objets, les paysages, les fragments et les horizons contemporains. Un autre monde ou le même ? Il faut livre ce livre comme on ramasse des galets, comme on observe la diffraction de la lumière à travers un cristal, comme on prélève une carotte dans la roche-mère, comme on se brûle à une coulée de lave, comme on lance un pavé !
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14.00 €
Canada
BC
« Et là, songe que toi aussi tu peux être un présage » Canada est le dépotoir d’un quartier huppé. Tomasz BÄ k y recueille des rebuts inattendus, les fragments d’une mosaïque post-capitaliste, pour les sauver des fours de la déchetterie. Ce sont les ordures d’un monde meilleur auquel nul ne peut accéder sans en payer le prix. BÄ k puise dans ses trouvailles les débris oubliés du monde. Il glisse sur les phrases et serpente dans le flux continu d'images pour éclairer d'une lumière singulière un quotidien brillant, d'ordinaire, par son absence de poésie. Prix Silesius du meilleur premier recueil en Pologne.
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16.00 €
Ce qui sauterait aux trois yeux du Martien fraîchement débarqué
BC
Que verrait l'extraterrestre - le Martien - qui marcherait parmi nous ? Quels seraient ses étonnements ? Ses colères ? Ses profondes incompréhensions ? Que saisirait-il de nos actes ? Que percerait-il de notre obscurité ? De nos craintes ? Que lirait-il sur nos visages ? Aurait-il la patience de creuser la gravité jusqu'à atteindre le noyau furtif de ce qui continue pourtant à nous faire avancer sans renoncer ?
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13.00 €
Cette mince ligne de partage
BC
Cette fine ligne de partage de Silvia Eugenia Castillero (Mexico, 1963) est un livre de voyage poétique à travers les lieux traversés par des migrants accrochés au train, la Bête au sifflet de fer, dans sa furieuse course vers le nord. Medias Aguas, Huixtla, Tecate, Juárez, se succèdent dans une géographie du désespoir ; voyage poétique à travers " sept demeures " qui sont, à leur tour, constituées de sept poèmes chacune. Elle y démontre la capacité de la poésie de pointer ce que nous ne voulons pas voir. Or, si les romans se sont emparés du sujet, la poésie s'y refuse à de rares exceptions. Nulle comme elle ne retrace avec une telle précision chirurgicale le parcours tortueux et souvent mortel des migrants d'Amérique centrale, à partir du deuil et de la perte. Deux bêtes s'acharnent sur eux : celle de fer sur laquelle ils grimpent et l'autre bête à face humaine : une bête sauvage assoiffée de sexe et de sang.Le public européen ne connaît la réalité mexicaine que sous le prisme des médias nord-américains, de même qu'il assiste aux naufrages des Africains dans les eaux de la Méditerranée que sous l'angle de l'invasion. Le mérite du livre de Silvia Castillero est de renverser notre point de vue, de regarder la misère en face, non pas sous un angle moralisateur, mais dans l'empathie face à la souffrance que génère la misère et le rêve d'un ailleurs. Rien de plus urgent, de plus nécessaire dans un moment où la tentation de renoncer à notre humanité est si forte. Ce faisant, la poésie ouvre un espace de réflexion qui nous permet de voir au-delà et, peut-être, de comprendre ce long et sombre tunnel qu'est devenu le Mexique.
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16.00 €
Ceux qui vont par les étranges terres les étranges aventures quérant
BC
"Ceux qui vont par les étranges terres / les étranges aventures quérant" parle des "Présents-absents", réfugiés, Palestiniens, proscrits jetés au bagne ou dans les camps, ou ceux qui deviennent chair à canon, femmes violées, des esclaves ou des sdf...tous ceux, à travers l'histoire que l'on oublie, ne voit pas, n'entend pas, que l'on tue, massacre. De courts paragraphes saisissants, pour restituer les gestes du bourreau, le regard de celui "qui va par les étranges terres". Le titre, emprunté à Chrétien de Troyes qui nommait ainsi les chevaliers qui s'engageaient dans la quête du Graal, fait de tous ces "laisser pour compte" les chevaliers d'une épopée moderne, leur redonnant noblesse et grandeur.
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14.00 €
Ciels, visage
BC
C'est l'histoire d'un visage qui devient. Une naissance, sa traversée. Son aventure de pensée, de langage et de corps. Quatre saisons. On fait le livre, comme un oiseau coud son creux, des brindilles de phrases, des éclats de respiration, en regardant les ciels, et ce que le temps fait à nos questions. Une magnifique évocation de la transformation d'un corps, la maternité, le surgissement d'une vie, la naissance d'un autre que soi même.
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14.00 €
Comment faire ?
BC
Comment faire quand on est tout petit et que l'on a peur ? Les animaux, les ballons, les jouets, les doudous et les loups vont aider l'enfant. Un livre de poésie pour les enfants. Dès 3 ans.
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8.00 €
Connaissance du centre
BC
Cécile Riou se promène dans Bourges et nous livre ses réflexions. Entre curiosités et réflexions savantes, un beau texte sur une ville. Certains Auvergnats pensent que l’âme de Picsou habite sous la peau verte des lentilles. J’entends cette fin de jour le cri persistant des martinets, comme un trait de craie sur le tableau, un crissement de clé contre la portière, un scintillement de voyelles. J’ai longtemps étudié les usages des fourmis. Il y en a qui vont seules, d’autres montent par pelotons. J’ai reconnu les éclaireurs et les ouvrières. À l’endroit le plus découvert, gagnant le point le plus haut, la fourmi athlète tire la patte d’une araignée-cyclope, cinq fois plus grosse qu’elle. L’équilibre des fourmis n’est pas livré au hasard ; le jeu de leurs chemins me donne les proportions de l’abîme, leur mouvement perpétuel participe à mon équilibre, vital plutôt que mécanique. Je les tâte des yeux.
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16.00 €
Construction d'un igloo
BC
Beaucoup de poèmes des «construction d’un igloo» sont des sortes de tutos poétiques pour traverser la vie – dans un monde inondable, dans une vie parallèle. Cela, tristement et follement, grâce aux mots retrouvés de la profondeur et de la légèreté – avec un air de ne pas y toucher. D’autres poèmes sont des mini-intermèdes ou les épisodes d’une poésie aventureuse, hasardeuse qui vient d’une impression d’étrangeté que cette même poésie arrange pour notre intelligence qui voudrait bien jouer à colin-maillard. Beaucoup de ces poèmes sont donc pratiques comme des instructions. Idiots aussi, comme des tutos pour tout. Déterminants comme des bibliomancies. Déroutants comme des koans. Volants comme des écureuils. Décevants comme des chiens à poils longs. Désarmants comme les lèvres d’un lion.
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16.00 €
Contours Du Piège
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Provisoirement indisponible
12.00 €
Coupe courte
BC
On coupe, on lisse on boucle. En arabe poésie et cheveux sont homonymes. Coupe courte est une chambre d'échos où lire nous porte à entendre ce qui est à voir, à voir ce qui est à entendre, où les mots se chargent en tous sens de tous leurs sens, s'entremêlent, se répondent, se confondent. Ces poèmes effervescents se traversent de haut en bas, de bas en haut, mêlant verbe, voix et vue. On boucle, on lisse, on coupe.
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14.00 €
d'Ailleurs
BC
D’ailleurs de Catherine Weinzaepflen nous emmène à Hawaï, enAlgérie, Sardaigne, France à travers des poèmes/lcorrespondance entre celle quireste et celui qui est parti. Instantanés du quotidien faisant la part belle auxsens et aux sensations mais sans oublier rencontre avec l’autre. Ce textepropose de magnifiques portraits de femmes et d’hommes, dont elle nous livreparfois les noms Vroum, Georgia, Fabio ou bien juste saisis par un geste, unmot, un regard, dans tout lieu du quotidien, sans oublier les animaux. Pour lapremière fois chez elle, s’insère dans le champ poétique la photographie, noncomme illustration du texte mais comme poème à part entière ou plutôt photopoèmecomme elle aime à les appeler. Photographies de paysage, d’objet, de détails demaison, elles deviennent partie du livre à part entière. Paysages, repas, viequotidienne, petites histoires, mais aussi actualité, la poésie de CatherineWeinzaepflen parle du monde comme il va.
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16.00 €
d'ombres, d'eau et de sel
BC
Un renard, un jour, a dressé la tête vers moi. Je crois l'avoir aimé autant que toi ; je l'aime en toi, qui es fait comme lui, d'eau et d'un peu de sel. Parfois, je m'entraîne à le dire, variant les tons, faisant claquer un peu ma langue ou chuchotant à mots couverts ; je t'aime. Par miracle, il semble qu'un rien de ce qui m'appelle à toi traverse le son de mon murmure.
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20.00 €
dehors dehors
BC
J'AVAIS DES TACHES DANS LES YEUX. C'ÉTAIENT DES PRÉSENCES PASSÉES OBSÉDANTES. JE VOYAIS PLUS BIEN. ALORS JE SUIS PARTIE CHERCHER MA LANGUE EXORCISTE DEHORS. L'ERRANCE A DURÉ TROIS MOIS. MÊME DEHORS JE CHERCHAIS ABSOLUMENT LE DEHORS. J'ACCUSAIS LE SOLEIL
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14.00 €
Demain L'Instant Du Large
BC
Ecrire la mer, la penser à travers les navigations de l'autre si proche. Penser les désirs, les appels, les ivresses de l'ailleurs. Le suivre sur la mer et ses chemins imaginaires... « Demain l'instant du large » est le journal de bord de celle qui écrit depuis la terre où elle attend et pense à celui qui va avec le vent, l'immensité, les incertitudes de la météo. Naviguer est nécessaire vivre ne l'est pas, dit Pessoa. Pourtant écrire ces départs, ces traverses, ces absences affirment autant la nécessité de vivre, d'écrire, que celle de naviguer.
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12.00 €
Depuis Distance
BC
depuis Distance est le récit d'une rupture immobile et invisible. La voix qui s'exprime, parvenue « au milieu de sa vie «, trace une cartographie lacunaire de ses attachements, affectifs, charnels, spirituels.Tout en s'ancrant dans un quotidien estival (on y reconnaît les bribes d'un décor montagnard), le texte se nourrit de la tension ente ces attachements, l'ombre des pertes, et un désir de liberté qui implique la mise à distance irrévocable de tout ce qui entrave, de tout ce qui «retient.»
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12.00 €
des errantes
BC
des errantes tissent des liens physiques, psychiques et temporels entre les personnes et leurs milieux, ou leurs « non-milieux » où elles ont atterri. Par une écriture poétique mêlant géologie et gériatrie, l’autrice donne à voir l’errance des personnes âgées rencontrées pendant dix mois en résidence d’écrivain Île-de-France à l’hôpital en les comparant à ces roches perdues, appelées blocs erratiques ou pierres errantes. Témoins des temps, des changements climatiques, ces blocs de pierre déplacés font écho aux « innom-mé(e)s » pris dans la perte de leurs repères mémoriels et géographiques. Des « dessouvenus » aux échoués, des égarés aux « dérangés », des errantes se veut un territoire d’accueil de tout cela en marge.
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14.00 €
des transports
BC
Les poètes Vanda Mik'ic et Jean de Breyne (s')écrivent durant leurs déplacements de voyage, dans l'autobus, dans la voiture, dans le train, dans l'avion... Dans ce livre deux années d'une correspondance décidée : un ensemble de poèmes écrits chacun, d'elle et de lui en voyage, et chaque fois immédiatement envoyés elle à lui, lui à elle. Par voie électronique la plupart du temps. Ils écrivent le poème Des transports. Livre fait de sensations, de rencontres, de réflexion sur le voyage, l'écriture, la traduction, deux poètes parlent de leur "transport"pais aussi de l'amitié.
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14.00 €
Deuil pour deuils
BC
Peu de chagrin à la mort de maman, davantage à celle de pépère, le grand-père de Joëlle qui l'a élevée, que je ne connais que par ses rêves. Ayant tôt fui l'école - surdouée pauvre déménagée en classe technique - mannequin junior à Londres - lisant la poésie contemporaine quand je ne la comprenais pas, n'imaginais pas qu'on puisse être poète - de ses allumettes de verre ou de vair ou de pâte d'amandes elle m'a fait. Deuil pour deuils. À présent seulement je comprends le titre, peux pleurer mes morts.
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14.00 €