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Loup-blié

BC

Que verrait un loup s’il venait à parcourir nos villes. Sorte de «Persan» du XXIème siècle Loup Blié vient dans la ville et raconte à une petite fille ce qu’il découvre. Nourriture jetée, manifestations, gaz lacrymogène, bruits incessants, délaissés sur les marges des villes, autoroutes, mais qui est donc le sauvage ? Ce texte, avec humour, nous fait regarder le monde qui nous entoure d’un autre oeil. Et le loup, au langage précieux et précis, nous rappelle que nous avons parfois oublié les choses importantes, amitié, douceur. Pour raconter cette fable, réécriture contemporaine du conte du Petit Chaperon rouge, l’auteur utilise le vers libre qu’il fait parfois rimé évoquant contes et comptines. Quant à l’illustrateur, il s’amuse à faire des clins d’oeil, souvenir des illustrations de Gustave Doré pour le Petit Chaperon Rouge ou séance de psychanalyse, qui font que ce texte réjouira aussi les adultes.

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13.00 €

Lovely

BC

Lovely, premier recueil de l’auteure majorquine, doit son titre au nom d’un parfum offert par les démonstratrices du rayon parfumerie du Corte Inglés. Un parfum qu’elle ne portera jamais. Le seul parfum possible, c’est celui de l’enfance qui ressurgit lorsque le père, exilé dans la maison de sa fille, puis hospitalisé, décède. Seule la poésie peut prendre en charge la puissance de cette figure de marin issu d’une famille pauvre, affligé des maux qu’il a contractés au prix d’un travail acharné, amoureux de sa barque, de la mer, père et mari, dont la rudesse s’avère pleine de pudeur et d’une tendresse inexprimable. La voix qui elle s’exprime est bien celle d’Antònia Vicens, autobiographique, fidèle aux cent détails de son passé : maison, chemins, plantes, assiettes... Ce qui ne l’empêche pas de donner la parole tantôt à ce père taiseux, qui parfois évoque son passé, tantôt à la femme du marin tout aussi rude que son homme, et dont la fille imagine les frustrations.

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14.00 €

Maladie blanche

BC

K est un jeune homme ordinaire. Des parents chez qui il vit encore, une petite amie rencontrée à l’ombre d’une bibliothèque, un travail qu’il accomplit avec sérieux, des rêves parfois étranges, des peurs que nous avons tous et toutes.
 Un quotidien assez banal en somme, jusqu’au jour où un étrange infirmier lui annonce en pleine rue qu’il est malade. Malade de quoi ? Il n’en saura rien. Mais à partir de ce moment, sa vie bascule. Sa réalité et ses perceptions ne se feront plus qu’à l’aune de cette supposée maladie grave et incurable qui infecte son rapport au monde et aux autres. Cette idée obsédante incarnée par cet infirmier qui le hante, l’entraîne dans une spirale cauchemardesque et paranoïaque jusqu’à la tragédie : le brutal accident -on dira ici accident, mais est-ce un crime ? - et cette étrange disparition. Ne restera plus que la voix de ses proches et leurs tentatives désespérées de faire sortir du silence les raisons de ces évènements, de cette violence inouïe. La pièce est un genre thriller théâtral qui pose la question de la normalité, supposée ou réelle. Elle questionne par ce biais la pathologie mentale, mais aussi ce que c'est d'accompagner quelqu'un qui est malade, comment parler avec cette personne, comment parler de cette personne. Comment on peut être dépassé, se sentir envahi. Comment on peut ne pas savoir. La pièce est construite, en partie, sous la forme de témoignages en adresse directe, qui alternent avec des moments où les personnages se replongent, au présent, dans l'histoire. Ce mode de témoignage permet d’opposer les points de vue, un même évènement sera compris et interprété différemment par chacun des protagonistes. Il permet au spectateur d’accéder à l’intimité des personnages, à mesure que la pièce avance les langues se délient et le public, d'abord un tribunal auquel s’adressent les personnages, se transformera en un confident. La question centrale de la pièce, à laquelle seront confrontés tour à tour chacun des personnages sera celle du déclencheur. Qu’est-ce qui a fait basculer K ? Tout au long de la pièce, chacun des personnages cherchera à déterminer sa part de responsabilité dans ce qui est arrivé. Nous souhaitons questionner la prise en charge collective de ces pathologies et l’incapacité de notre société contemporaine à faire face aux tragédies humaines qu’elles engendrent. La mise en scène de ce spectacle nous a permis, à la compagnie Je crois que je dormirai mieux, d'affirmer notre désir commun de créer des spectacles au croisement entre le théâtre, la performance et les arts visuels. On envisage la mise en scène comme un dialogue, une mise en tensions du texte avec des outils visuels ou chorégraphiques, nous permettant de représenter de manière plastique les enjeux et les thématiques qui agitent les personnages de nos histoires. (Cf: le dossier que nous envoyons en parallèle de cette candidature, qui détaille beaucoup l'aspect visuel du spectacle, ainsi que les extraits du spectacle). La mise en scène permet également de questionner notre rapport intime à ces troubles qui échappent souvent à notre compréhension. Quelles responsabilités collectives et individuelles sont mises en jeu ? Quelle parole pour à la fois dire la réalité d'actes qui échappent à la raison, se reconstruire et recréer du lien après une explosion de violence qui fragmente inévitablement nos expériences ? Le spectacle ne prétend pas dégager de vérité générale mais offrir un espace pour s'interroger ensemble sur notre capacité à connaître et à comprendre l'autre, à réagir face à la violence qui "étrangéifie" radicalement, à se ressaisir de la parole comme outil de création du réel et à se reconnecter au collectif pour guérir de notre isolement.

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15.00 €

Marseille festin !

BC

Delphine Bretesché s'invite à Marseille. Pendant 5 semaines, dans 5 foyers et 5 quartiers de la grande cité, elle va à la rencontre des gens et de la ville. Qu'est-ce qui se déplace quand on se déplace ? Qu'est-ce qu'on offre ? Qu'est-ce qu'on reçoit ? Qu'est-ce qui résiste ? Et si la rencontre est une nourriture, osons le Festin ! Marseille festin ! inaugure une collection qui nous emmènera bientôt au Québec avant d'autres destinations et d'autres échanges.

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13.00 €

Mémoire opérationnelle

BC

Dans Mémoire opérationnelle, Ewa Lipska nous parle de la Pologne, de ses problèmes politiques, de son histoire dans une langue poétique âpre et inspirée. Le drame collectif et le drame de la condition humaine sont intimement liés et s'expriment à travers des images et expressions percutentes et inventives : la poésie comme expression du monde social et politique mais sans oublier l'individu pris dans la tourmente. On pourrait parler de poésie engagée mais non idéologique, le propos d'Ewa Lipska reste profondément existentiel la poésie a pour fonction d'alerter, elle nous enjoint de bouger, de nous réveiller, de tenter de changer les choses. L'engagement par conséquent consiste à élaborer ce langage, cette poétique subversive, qui résiste à toutes les langues de bois et à toute prise de pouvoir, par la distanciation, l'ironie et l'humour.

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14.00 €

Méno les oiseaux moins le quart

BC

Méno tout seul, Méno perdu, Méno sans les oiseaux...alors Méno s'oncle PIM : Y'a quoi ? Veux quoi ? Comment faire ? Parti à l'aventure à la recherche des ses amis volatiles, Méno va faire de drôles de rencontres... Sur sa route, il devra remettre à l'endroit un village sens dessus dessous, raccorder une multitude de fées multicolores, organiser tout seul un spectacle lunaire... Nicolas Vargas explore dans ce conte-poème pour presque adulte illustré par Bertrand Dubois le trouble de l'attention chez l'enfant.

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15.00 €

Mon épopée

BC

C'était à Dubna. Au centre atomique. À la cafétéria du centre. C'était il y a cinquante ans. À l'ère soviétique. C'était tôt le matin. Avant le travail. "C'est un texte joyeux. Bordélique. Mêlant, sans se prendre la tête, fiction et poésie, sens et non-sens. C'est un texte venu de loin. Trouvé sur une brocante, un matin d'hiver, en Russie. C'est un texte à lire lentement. À haute voix. C'est quelque chose à porter en scène."(Vincent Tholomé)

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15.00 €

Mots

BC

L'alphabet surgit comme un événement irrationnel ; une manifestation transgressive suscite une sortie de l'écriture au moyen même de l'écriture ; les lettres déjouent, de ce fait, une fuite vers un idéal ou un absolu extérieurs à elles-mêmes. L'alphabet, entendu comme un ensemble d'élément premiers, incarne une puissance susceptible de tout remettre en cause.

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20.00 €

Mystérieuse

BC

62 séquences pour 62 planches d’album de la bande dessinée Tintin, description minutieuse des cases. Alors reconnaîtrez-vous de quel album la planche est tirée et peut-être mieux, plus précisément quelle est la planche décrite par Eric Suchère. Un livre plein d’humour, d’originalité mais aussi étrange et inquiétant car «Il se passe des choses mystérieuses et d’autant plus mystérieuses que la ligne est claire et que tout semble dit dans la plus grande transparence ou c’est parce qu’il y a la plus grande transparence que les choses sont mystérieuses et quand la figure qui est un vide rencontre ces choses mystérieuses, elle ne peut que suer à grandes gouttes.»

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15.00 €

Noire substance

BB

La maladie de Parkinson est caractérisée par la disparition de neurones dans une zone particulière du cerveau appelée « substance noire » ou « Locus Niger ». Noire substance est un texte, le résidu d’une expérience intime : la mort programmée du père de l’autrice, touché par cette pathologie. Il tente de relater cet étrange voyage au cours duquel le moi se délite et où le corps seul finit par compter et imposer sa façon de parler. Même s’il intègre à la narration les détails des conséquences de la dégénérescence, ce récit n’est que la vérité de celle qui l’a écrit en cherchant, comme dans ses précédents livres, à ne jamais mentir, à saisir l’abrupt de la vie pour y débusquer aussi l’improbable douceur.

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13.00 €

Nous nous battons pour le plaisir

BC

« Nous nous battons pour le plaisir » de Kadhem Khanjar évoque de façon récurrente la profonde tristesse et la colère que provoque la violence quotidienne en Irak, si banale que même la mort devient banale comme nous le voyons dans le poème d'ouverture sur le snipper américain, les morts ne sont plus que des trophées dont on se vante. Encore des morts, encore des restes humains éparpillés, encore un ami tombé. Rien de neuf sous le soleil qui plaque. Le poète toise le tyran : ses efforts incessants pour instaurer la terreur n'effraient plus personne. La population est habituée mais même sa mort ne libère pas. Et les familles sont détruites, les enfants meurent. Le Printemps arabe a conduit à une libération de la création artistique. La génération de Kadhem Khanjar se passionne pour le dessin, la peinture, le street art... et la poésie. C’est une parole qui fuse enfin dans un pays où on doit se taire, les corps qui exaltent dans une vie de contrainte, c’est le plaisir pur de la poésie-action, dans un monde qui ne jure et ne juge que par la tradition.

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16.00 €

Nudelman

BC

Nudelman, premier recueil à paraître en français de Justyna Bargielska frappe par sonlangage cru, sensuel, abrupt. Il renvoie à un univers où dominentl'absurde et l'humour, parfois macabre, pour évoquer la corporalité, notamment du point de vue féminin, que Bargielska montre sous ses aspects variés, la sexualité, la maternité ou la mort. L'auteur se meut avec virtuosité en effet entre le trauma, le réel, le rêve ou le cauchemar, la fantaisie-fiction, faisant référence au cinéma, à la bande dessinée, à la littérature de science-fiction, au conte pour enfants, au domaine du merveilleux, plutôt cruel, par le biais du sarcasme, de l'auto-ironie mêlée de tendresse, du macabre, du tragique et du paradoxe frappant pour modeler une réflexion inédite.

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14.00 €

Objets : une chronique

BC

Objets : une chronique relate une histoire familiale d'inspiration autobiographique qui se déroule dans le village de F., en Suisse, au milieu du vingtième siècle, et met en scène un personnage, Emil, propriétaire d'un hôtel-pension. Emil tient des carnets dans lesquels il tente de saisir son fils Henri et sa belle-fille Marianne par la description de leurs rapports passionnés et tyranniques. Confronté à la fois au rejet de son oeuvre par sa famille, mais aussi à l'impossibilité de son entreprise, il est placé en asile psychiatrique où il cesse d'écrire, en une sorte de contrepoint au destin d'Edmond-Henri Crisinel, poète né dans ce village et mort par suicide à Nyon en 1948. Autour de cette histoire familiale, l'auteure interroge le statut du créateur dans une société conformiste à travers le personnage de l'écrivain empêché (Emile) puisqu'interné et à travers le poète Edmond-Henri Crisinel qui, lui-même sera interné plusieurs fois, n'arrivant pas à accepter son homosexualité.

Disponible

16.00 €

Oiseau-moi

BC

Une mélopée, douce et tendre à la fois. Une petite pluie fine à l'intérieur du corps le long de la colonne, ça ne rassure en rien non, mais cette voix à l'intérieur, nous réconforte un peu... Puisqu'au final c'est auprès d'elle, la voix des os, que l'on se berce.

Réimpression

12.00 €

ou couchée sur le flanc

BC

Deux femmes (et quelques bêtes), une rencontre, amoureuse. La trace d’une conversation. Parole prend et dévore, souffle et se déprend, prive et se dédit, affole, souille, cherche et cataclop. Sous les inaltérables résidus de phrases entendues, prononcées, incomprises ou refusées, l’écriture soulève l’ordinaire et brutale félonie de la parole, son impossible félicité (selon l’expression de J.L. Austin). Un acte de conjuration.

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13.00 €

Ourlets 2

BC

Ourlets II, un ouvrage à quatre mains, père et fille, l'un jardine et note les événements du quotidien, l'autre lui vole ses mots, les restitue simplement et dessine le portrait de ce père qui lui échappe souvent.

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13.00 €

P'tit Bonhomme de chemin

BC

Florence Trocmé reprend ici à son compte un récit méconnu de Jules Verne, P’tit Bonhomme, qui relate le périple d’un orphelin au temps de la domination anglaise et des famines en Irlande, au XIXe siècle. Elle en réécrit l’histoire en vers justifiés et fait entendre en contrepoint toutes sortes de voix, personnelles et documentaires.

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14.00 €

Page blanche Alger

BC

Page blanche Alger récit d’une enfance, prose qui avance, dit, efface, contredit. Comment écrire le récit d’une enfance lorsque ce récit n’a jamais été dit ? Lorsque, à sa place, n’a existé qu’un silence ? Il ne s’agit pas alors de combler le manque de mots, l’absence du récit et de la mémoire en inventant des faits. Il s’agit de déplier cette absence et de l’écrire : écrire l’absence de récit. Cette absence n’est pas synonyme de vide mais devient le point à partir duquel un imaginaire peut s’inven- ter, une fiction peut s’écrire. C’est dans cette absence que s’inscrit l’écriture de Jean-Philippe Cazier dans une langue dépouillée pour dire l’amour d’une jeune fille, la différence, le rejet, la guerre.

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13.00 €

Papa que fait-on de maman morte

BC

Livre bilingue Catalan/français Dans Papa que fait-on de maman morte, Antònia Vicens reprend le thème de la mort, du rapport entre père et enfant, qui étaient déjà présents dans Lovely. Ici, le désespoir ressenti par l’enfant est extrême, il n’obtient jamais de réponse de son père, le laissant errer dans un monde entre mort et vie. Des voix et des ombres parcourent ses poèmes, chacune avec dans l’écriture son propre rythme, sa propre logique. Morts et vivants, la frontière reste flou tout comme celle entre la normalité et la folie. Ce texte porte en lui une sorte de réalisme magique qui contient toutes les questions fondamentales qui se posent à nous, dans une écriture qui en appelle aussi bien au rêve, aux fantômes qu’à la réalité la plus prosaïque.

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15.00 €

Par La

BC

C'est en croisant le souvenir marquant des très belles images de Martin Gusinde, L'esprit des hommes de la Terre de Feu, exposées à Arles durant les Rencontres Photographiques de l'été 2015, et l'univers des landes ardennaises de Didier Comès, pleines de superstitions et de rebouteux, découvertes à l'adolescence, qu'Estelle Fenzy a écrit « Par là ». Un conte-poème. Une histoire intense et cruelle de métamorphose, de vengeance, de reconquête de soi. Au coeur d'une nature fantastique et par delà les liens du sang. Estelle Un conte-poème. Une histoire intense et cruelle de métamorphose, de vengeance, de reconquête de soi. Au coeur d'une nature fantastique et par delà les liens du sang.

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12.00 €

Partir, naviguer, arriver et autres constructions pas fatalement intempestives

BC

Le départ, l'exode, la faim, le désir une humanité depuis ses origines, une place où être, une nouvelle langue à apprendre, la vie à continuer, à construire toujours...Livre évoquent les longues migrations de l'humanité.

Disponible

15.00 €