Le chant de la plinthe
BC
Le champ de la plinthe c’est trois cent cinquante paragraphes. C’est une série d’exercices de langue pour débutants. Phrases déclaratives. Propositions indépendantes. Énoncés grammaticaux simples. C’est un mélange, une machine à tambour. Situations en nombre réduit qui reviennent périodiquement. C’est une combinatoire. Figures répétitives, différemment agencées. États transitoires sous l’apparent arbitraire des faits, des actions et de leur enchaînement. Fixité d’une forme dont la brièveté permet d’en resserrer l’objet. Ici, la phrase est ce qui relie un point à un autre.
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15.00 €
Le fossé macinante
BC
Le Fossé Macinante à Florence parcourt la partie occidentale de la ville. Il est un canal de dérivation de l’Arno dont il se détache tout près de la Pescaia di Santa Rosa, à trois rues de cloître du couvent dominicain de Santa Maria Novella, où, en 1449, Paolo Uccello a inventéÌ la perspective et peint les eaux verdâtres du «Déluge». Didier Bourda vit à à Pau. Il compte quinze années de compagnonnage avec la scène, autour de ses propres textes et de collaborations avec de nombreux metteurs en scène. Bourda triture des mots souvent en duo avec l’accordéoniste improvisateur Jesus Aured. Depuis quelques années il travaille aussi la dimension sonore de ses textes avec le designer sonore Martin Antiphon, ou les musiciens minimalistes Stéphane Garin et Sylvain Chauveau. Humour, précision dans le son, décryptage au plus près, au scalpel, une sorte de neutralité dans le regard, sont sa marque de fabrique. Il est depuis 2003 le directeur artistique de Poésie dans les chais. Ses livres sont publiés par L’Atelier de l’agneau, Nuit Myrtide, Voix Editions, Dernier Télégramme et Lanskine.
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13.00 €
Le Guet
BC
Le Guet est le journal d'une perte de soi à laquelle se noue l'énigme de la naissance d'un enfant. La narratrice y est en lutte avec les éléments d'une nature le plus souvent étrangère, se heurtant à sa propre enfance: angoisse et désir animals mêlés. L'ensemble des 41 textes est ponctué de scènes surgies d'un passé très lointain, chassées, au fil de la lecture, par un souvenir beaucoup plus proche, marquant la rupture avec l'être aimé. Souvenir obsédant, quasiment concomitant à l'annonce de la grossesse.
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13.00 €
Le Joueur de flûte
BC
Il s'agit d'une "réécriture" du conte du "Joueur de Flûte de Hamelin" légende allemande qui a été transcrite, notamment par les frères Grimm. Elle relate le désastre qui serait arrivé le 26 juin 1284 dans la ville de Hamelin. Les rats ont envahi la ville et détruisent tout, les habitants meurent de faim. Arrivent un joueur de flûte qui se proposent de débarrasser les lieux de tous ses nuisibles. Le maire lui promet alors 1000 écus. L'homme prend sa flûte et précipite les rats dans la rivière mais les habitants refusent de tenir leur promesse. Le joueur de flûte alors s'en va mais revient plusieurs semaines après et une nuit, il joue de la flûte mais ce sont les enfants de la ville qui le suivent et ils disparaissent. Selon les versions, ils sont emmenés dans une grotte, parfois, ils sont eux aussi précipités dans la rivière. Si la version de Florence Pazzottu, poète, cinéaste, artiste, suit dans les grandes lignes l'histoire, elle la transpose dans notre époque, à un moment symbolique fort, la fête de Noël. Les rats envahissent la ville, symbole de la noirceur de l'âme des habitant qui rejettent le joueur de flûte quand celui-ci arrive, alors que les enfants sont attirés par lui. Autre différence forte, si les habitants paient leur dette au joueur de flûte, ils ne le reconnaissent pas, le méprisent, l'argent n'est pas tout, l'étranger aurait préféré un geste, une parole, la reconnaissance. Allégorie magnifique du rejet de l'autre, de l'étranger qui venu aidé, est méprisé, rejeté et qui, dans cette version, emmène les enfants, mais en fait les libère d'une vie et d'un monde froid et mort dont l'unique valeur semble l'argent. Les strophes de 6 vers et de 11 syllabes qui donnent à cette histoire une grandeur d'épopée, et les aquarelles d'Hugues Breton, parfois avec des souvenirs du Roi et l'Oiseau, sont d'une noirceur et tristesse profondes mais aussi d'une luminosité et gaieté quant le joueur de flûte entre en jeu.
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13.00 €
Le lac (fac-similé)
BC
Le lac (fac-similé) prend racine dans un évènement familial, fait divers traumatique que l’auteur traite par flashs, réminiscences, éclats sonores et visuels, ou s’intercalent ses propres rêves retranscrits, mais aussi des éléments médiatiques et des données numériques. Ces associations et alliages impossibles nous plongent dans l’atmosphère de différentes époques entrelacées, donnant à ce récit expérimental une rythmique poétique d’une inquiétante étrangeté. Dernière publication : Réacteur 3 [Fukushima], Grand Prix de la poésie SGDL 2022.
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16.00 €
Le livre jaune
BC
Dans une maison jaune isolée au milieu de champs jaunes vivent sept (!) jeunes garçons avec leur grand-père et un chat. Cette solitude n'est interrompue que par les visites d'un « homme des bois » et la construction d'un bâtiment qui met les enfants en présence de nouveaux voisins. Cette vie idyllique, faite de baignades dans la rivière et de jeux d'Indiens, cache des failles. Celles-ci ne sont pas tant provoquées par la réalité elle-même que par l'expérience, renouvelée de chapitre en chapitre, de la distance qui sépare les mots et les choses, l'être et le paraître, le monde des adultes et celui des enfants.
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20.00 €
Le paysage après Wang Wei
BC
Dans Le Paysage après Wang Wei, le voyage en Chine de Michèle Métail commence par l’étude d’un recueil poétique avant de prendre forme dans la réalité, confrontation d’un paysage passé et actuel. Écho (reflet ?) entre les vingt vues et les vingt quatrains de Wang Wei,à la fois poète et peintre.
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20.00 €
Le poète du futur
BC
après ce qui serait l'effondrement, un homme se retrouve seul sur une étendue déserte - il se réfugie dans une carcasse de voiture qu'il transforme peu à peu en habitat de fortune - sa seule compagnie est un drone de surveillance, vestige d'un monde passé - petit à petit la vie s'organise, la pensée se réinitialise et s'adapte - homme et machine en viennent à nouer une forme de relation -
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13.00 €
Le point de voir
BB
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15.00 €
Le Pont Mathurine
BC
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10.00 €
Le Visage D'Ashtar
BC
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12.00 €
Le Vocaluscrit
BC
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14.00 €
Lecteur D'Empreintes Digitales
BC
La poésie d'Ewa Lipska, dont les éditions lansKine ont publié deux précédents livres, parle de la vieillesse, la mort, du mal sous toutes ses formes, de l'absurde de la condition humaine. L'amour n'est pas absent mais que devient-il au temps d'Internet. "Les empreintes digitales sont forcément celles d'un être humain ancré dans l'espace, le temps, l'histoire, les événements. Il ne s'agit pas d'un être abstrait. Le lecteur d'empreintes sera donc aussi cette machine/cet instrument qui lit les traces laissées par l'Histoire, les événements, au niveau cosmique comme au niveau de l'individu, les traces des émois, des expériences personnelles, des souvenirs et réminiscences, des faits les plus anodins et banals du quotidien mis en perspective, à travers le poème, dans une réflexion essentielle sur le monde et sur la marche du monde."Une réflexion marquée par un humour subtil ou percutant selon les poèmes.
Provisoirement indisponible
12.00 €
Les 500 inconnues de l'ère Heisei
BC
Au cours de ses voyages en Extrême-Orient (Chine, Japon,Taiwan), Michèle Métail s'est intéressée aux représentations d'une célèbreassemblée, celle des 500 disciples du Bouddha. À cette assemblée exclusivementmasculine, l'auteure oppose ici le portrait de 500 inconnues croisées durantneuf semaines de voyage. Vêtements, accessoires, attitudes, gestes, expressions,sont autant de marqueurs d'une silhouette fugitive, saisie dans l'instant nousdresse un magnifique kaléidoscope coloré de la vie quotidienne au Japon. Ellechoisit aussi de contrebalancer l'image masculine des 500 arhats par desportraits de 500 inconnues, mettant ainsi à l'honneur la figure féminine dansune culture conservatrice, ce qui est à la fois un geste poétique etpolitique.
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20.00 €
Les corps caverneux
BB
Les corps caverneux (LansKine, septembre 2021) constituent un récit poétique construit en sept séquences. Le titre fait allusion au désir sexuel dont la force insurrectionnelle se manifeste dans le livre notamment à la séquence « désir de nuages « et « les corps cav «. Néanmoins, derrière l’allusion à nos anatomies désirantes, les « corps caverneux « désignent ici, avant tout, les cavernes en nous par analogie avec les cavernes préhistoriques : les corps caverneux sont donc ces espaces vides, ces trous ou ces failles, que nous avons tous en commun et que notre société de consommation tente de combler par tous les moyens : achats, faits divers etc. Il ne s’agit pas de cabanes, de lieux précaires et provisoires à habiter hors de nous, mais d’espaces solides et intimes à défendre avant que d’aller lutter à l’extérieur. Dans chacune des séquences est évoquée une nouvelle attaque contre ces espaces intimes de respiration et de liberté, en réaction à laquelle une musique émerge, une musique de nos cavernes, qui nous permet de nous cabrer et de rester vigilants.
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15.00 €
Les Endormis
BC
Qu’est-ce que le sommeil pour quelqu’un qui ne dort plus ? Et si dormir consiste à ne plus voir le monde et se recomposer, qu’est-ce que, pourtant éveillés, nous ne voyons pas ? Comment appréhender le monde avec justesse, quand peut-être, nous dormons encore sans le savoir, d’une autre manière que celle que nous connaissons ? Et si la science a ses limites pour décrire le réel - cette maladie et les tâtonnements de son histoire merveilleusement racontés par Daniel T. Max dans son livre La famille qui ne dormait pas, en témoignent - comment sortir, alors, de cet état de rêves douteux, improbables ? Comment être sûrs de ce que l’on voit, de ce que l’on vit ? Sans prétendre donner une réponse formelle, Les Endormis invite le spectateur dans un monde proche du mythe, atemporel et indistinct, à battre des paupières - les « Noirs » successifs et répétés, surtout au début, en sont la forme - battre des paupières, donc, sur des personnages qui parlent sans jamais parvenir à se parler vraiment, se débattant avec les mots, et finalement, peut-être parlant tout seul, comme endormis dans leur monde.
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16.00 €
Les Eperdu(e)s
BC
« Quand je mélange ma vie de folle, ma vie de poète et ma vie de psy, quand je trouve qu’elles vont bien ensemble. » Dans une société qui prétend laisser s’exprimer les différences, nous sommes paradoxalement confrontés à un étiquetage permanent des comportements, des activités, des goûts, des choix, des souffrances. Séverine Daucourt part de son expérience pour interroger, dans une forme littéraire expérimentale et poétique, le rôle des discours socio-médico-politiques sur notre capacité à définir et assumer notre propre norme. Elle qui a pu être tour à tour écrivaine, psychologue linicienne, soignée, soignante, voire tout cela à la fois, propose cet équivoque petit précis de psychiatrie qui a des airs de récit, mais qui rassemble et incarne trois discours, qui s’affrontent : celui des patients psychiatriques, celui des poètes et celui des manuels et autres traités de psychopathologie. Les Eperdu(e)s plaident pour le droit à la singularité. « Quand la folie est surtout là d’où elle est regardée. » L’investigation de l’enfermement et du soin, de poétique, devient politique au fil de la narration.
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15.00 €
Les Extrémités
BC
Au début des années 2000, Bruno Normand a tenu un journal de bord. À son centre, le corps du poète, tour à tour souffrant, désirant, affamé, rassasié, surexcité ou fébrile. Un corps poussé à ses extrémités. Le journal dessine ses contours en fonction des évènements sociaux ou intimes, et crée une forme accidentée, trouble, qui se réfléchit dans l'écriture et lui impose son ton.
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14.00 €
Les hommes sont absents
BC
L'auteure, à la suite de discussions avec sa mère sur la sexualité et la condition de la femme sous le franquisme, sur ses souvenirs d'enfance. Apparaît très vite à travers le destin de trois femmes, trois manières d'être. Texte qui met en scène trois générations de femmes marquées par le franquisme pour les deux plus âgées, il s'est écrit à partir de discussion avec la mère, souvenirs d'enfance sous le franquisme, destin de la grand-mère. Mais chaque voix s'écrit à la première personne, ce "je" permettant de mettre en résonance trois destins marqués par l'histoire, par la géographie. importance de l'église catholique dans l'Espagne franquiste qui va déterminer et entraver la vie des deux femmes plus âgées. Poésie de l'intime mais révélateur d'une histoire plus large, d'une époque sous un régime politique précis.
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15.00 €
Lionceaux du vent
BC
Premier livre de poésie d’une jeune écrivaine israélienne, Orin Rosner écrit sur ses parents, son partenaire, l’amour, son rapport au corps et à la mort. Elle utilise une langue s’appuyant aussi bien sur des métaphores de la vie quotidienne que sur des images plus classiques, empruntant à la poésie hébraïque. Angoisse, tensions, douleur irriguent le texte. Livre qui propose une vision passionnante de la société israélienne et sur la vie d'une jeune femme dans une société très religieuse. Orin Rosner est née à Ramat Gan en 1991. Psychologue clinicienne, elle a publié son premier recueil, « Lionceaux du vent » en 2019, salué par la critique et les lecteurs pour son ton radicalement nouveau dans la poésie hébraïque contemporaine. Son second livre « La cloche », est paru en octobre 2022.
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14.00 €
Lone goat forever
BC
Sur les forums, des étonnantes histoires se passent. Enán Burgos a utilisé la matière brute, sans filtre, qui émane des échanges entre les "khey". À chaque nouveau post correspond un nouvel évènement, un nouveau drame : des insultes aux déclarations d'amour, de la bienveillance au cyberharcèlement, les forumeurs sont toujours en action. Un univers où les conséquences d'une phrase sont imprévisibles, où le dénouement de ces existencent virtuelles inattendues.
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14.00 €
Louise
BC
Louise est une petite fille qui comme beaucoup de petites filles aime les robes qui tournent, les rubans dans les cheveux, et sauter à pieds joints dans les flaques. En grandissant, elle devra aussi apprendre à guetter le grincement de la poignée de la porte. Tenter d'écrire là où les regards se détournent. Un récit poétique écrit à la première personne du singulier disloquée, où identité, temporalité et écriture se détraquent. Un texte empli de douceur et de douleur.
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14.00 €