Hologrammes
BC
Cest dans une langue riche, variée, issue dune recherche personnelle tout à fait originale que les poèmes de ce recueil soffrent à notre lecture. Il y est question du monde, de soi, de lamour, de la finitude, de Dieu et de son absence-présence, du mystère de la vie dans une poétique empreinte de sensualité. Le poète sétonne, ne proclame rien, partage avec le lecteur cet étonnement, quil soit émerveillement ou déception, ravissement ou désespoir, qui constitue le socle de sa réflexion existentielle. Elle tente de poser les bases dune éthique, sinterroge sur le Mal, loutrage fait à la vie, à lêtre sensible, et apostrophe le lecteur. Lire les poèmes dEwa Sonnenberg, cest entrer, de fait, dans un dialogue sur les questions les plus cruciales qui se posent à lhomme, et ce dune façon aiguë, où langoisse, linquiétude, leffroi même taraudent le poème.
Disponible
14.00 €
Hourvari
BC
Hourvari, terme de vénerie, ruse d'une bête traquée consistant revenir sur ses voies pour mettre les chiens en défaut.Cette suite poétique est construite de manière narrative, comme une enquête, une chasse lente et patiente dont l’objet est Reina, avatar de ce qu’on nommait autrefois la Nature, prise ici à la fois comme un texte à déchiffrer et lire dans le monde, un grand corps à étreindre et un lieu à habiter. Reina est donc aussi une figure du poème, et l’enjeu est une traque, un geste cynégétique, une quête des signes à décrypter. A la manière d’un rituel chamanique, la voix qui s’exprime ici tente de cerner Reina, de s’en approcher au plus près, de retrouver le sentiment de présence poétique au monde et aux êtres qui semble perdu. Pour cela, l’initiation doit passer par une exploration de soi, du temps (retour à l’enfance comme source de ce savoir intime) et de l’espace (bien souvent, l’espace comme construction intérieure, aussi). Le texte de la Huitième Elégie de Rilke a guidé le poème et hante comme un fantôme cette voix en quête éperdue de présence, jusqu’à la rencontre fulgurante avec l’oiseau, et jusqu’à la nécessité de regarder la mort dans les yeux. Ce recueil fait aussi l’objet d’un travail de mise en voix et en espace, dont la première version a été présentée lors d’une exposition en 2019 (à L’Aparté, Besançon), et qui sera repris lors du prochain « Labo Démo » du Centre Wallonie-Bruxelles. (voir le projet ci-dessous). Auteure d'Aix-en-Provence
Disponible
13.00 €
Il était une demi-fois
BC
Des poèmes pour les grands, les petits et les autres... Tiens, tiens,voilà qui est curieux. Les grands, on les connaît, ils lisent le journal, gagnent de l'argent et se serrent la main quand ils se rencontrent dans la rue. Les petits aussi on les connaît bien, et comment, puisque c'est nous ! On crie dans la cour, on rit à table et on a plein de questions à poser tout le temps à nos parents. Beaucoup plus de questions qu'il n'ont de réponses. Mais les autres ? Qui sont les autres ? Peut-être les grands restés secrètement tout petits. Ou les petits qui aimeraient être grands, parfois, rien que pour regarder la télévision jusqu'à minuit et aller se coucher sans se brosser les dents. Ou encore ceux qui n'ont pas besoin de fermer les yeux pour rêver. Comme vous. Comme moi. N'est-ce pas ?
Disponible
12.00 €
Il ne faudra plus attendre un train
BC
Disponible
14.00 €
Implosions
BB
Disponible
15.00 €
Incertitude De La Note Juste
BC
Provisoirement indisponible
12.00 €
Insomnies
BC
Texte traversé par le désir, le corps, le deuil et la mélancolie, qui parle de la fin d'un amour, de l'absence, du départ de l'homme qui retourne chez lui, en Argentine. La femme fuit son appartement, dort à l'hôtel, il l'appelle au téléphone, chaque nuit, puis elle bloque son numéro. Elle revient chez elle, essaie de vivre. Puis un jour.... il est là. Les dessins de Kent accompagnent ce texte, ils dialoguent dans un récit intermittent jour/nuit fait de présence et d'absence à la fois. Un spectacle musical accompagne ce texte.
Disponible
15.00 €
J'aime le mot homme et sa distance (cadrage - débordement)
BC
Florence Pazzottu emprunte au rugby le cadrage-débordement et ses trois temps, face à face, feinte et échappée, pour proposer, dans une traversée réjouissante des formes et des genres, une véritable aventure poétique, dans un sens que ce livre contribue à renouveler. S'ouvrant sur un éloge du ratage et du dévoiement dans lequel mythes et faits d'Histoire voisinent et fusionnent avec les expériences les plus contemporaines, triviales parfois, J'aime le mot homme et sa distance joue sans cesse, entre vers et prose, entre jaillissement et précision de la pensée, récit serré et saut risqué, autobiographie et adaptation de contes japonais du Xe siècle (avec invention de poèmes-sms), et surprend autant par son accueil de l'imprévisible (dont Florence Pazzottu fait une discipline) que par la précision et l'exigence de sa composition. Une puissante sensation de liberté accompagne de part en part la lecture de ce livre.
Disponible
18.00 €
J’écris pour le matin clair
BC
Dans J’écris pour le matin clair de Mads Mygind le narrateur questionne notre recherche de cohérence, de sens, en mettant tout ensemble sur la table poétique : ce qu’il voit, ce qu’il entend, ce qu’il fait, ce qu’il pense, ce qui se dit, ce qui se passe... Il brouille les unités de lieux et de temps, les frontières entre l’anecdote et l’évènement, le trivial et l’existentiel. Se refuse à porter un jugement. Reste en état de choc et d’hébétude et entraîne le lecteur dans un jeu de perceptions à un rythme qui oscille entre scansion emportée et une série de contrepoints d’une lenteur plus mélancolique.
Disponible
14.00 €
Je neige (entre les mots de Villon)
BC
Dire les mots absents de la poésie de Villon, parler depuis les interstices entre ses mots. S'enfoncer dans la béance Faire entendre ce qui reste quand on met à terre les poèmes. Le mouvement qui ondoie sous les mots, ou juste avant les mots. Cette impulsion d'écrire qui a été sienne Ressaisir l'ondulation entre la vie du poète et son oeuvre, ce qui sourd juste entre les faits actés dans les nombreuses biographies et les ballades des Lais et du Testament. Dire le devenir poème. Un espace blanc strié. Un trait d'énergie entre la personne de Villon et son oeuvre rédigée.
Disponible
13.00 €
Je suis amoureuse
BB
Ce livre est un ensemble de 4 textes où la poésie se cherche comme expérience des énergies de l'amour. Chacun des poèmes rythme par l'écriture une étape particulière, une quête, un mouvement vers l'autre, un partage d'énergie jusque dans sa dimension cosmique. Un manifeste vient clore cet ensemble : une invitation à saisir les intentions de cette poésie pulsée.
Disponible
14.00 €
Juin sur avril
BB
Juin sur Avril est envisagé comme s’il s’agissait d’une oeuvre architecturale. Son point d’ancrage est la sculpture gigantesque et labyrinthique The Flux and the Puddle (2014) de l’artiste canadien David Altmejd. L’objectif de Juin sur Avril n’a pas été de décrire la sculpture, mais d’investir celle-ci comme l’espace d’une quête poétique. Cette quête poétique n’est autre que le voyage de la vie récente de l’auteure. Y sont abordées plusieurs thématiques, comme l’univers en tant que donnée physique, certaines avancées en neurosciences, le savoir astrologique, l’exigence de l’amour, le désir sexuel, Éros comme juge et possibilité du bonheur.
Disponible
18.00 €
L'absolu de ma machine
BC
L'absolu de ma machine est composé de 12 séquences qui s'amplifient progressivement en un seul cercle d'énergie de plus en plus vibrant. Ce poème est un hymne à la présence impersonnelle dans les êtres vivants. Le corps comme abritant lumière, énergie et mots dans la peine et la joie.
Disponible
13.00 €
L'accouchée
BC
Une femme raconte son arrivée à la clinique, heure par heure le « travail « qui précède l’accouchement, et l’accouchement lui-même, en décrivant l’expérience de la femme confrontée à l’univers médical d’une clinique de maternité. Ce texte très dense, écrit sans fioriture, est l’un des rares qui témoignent directement de l’expérience physique et psychique d’une femme (en l’occurrence écrivain à part entière) à la naissance de son enfant
Disponible
8.00 €
L'amour en mode urgence
BC
Ewa Lipska traite des problématiques contemporaines et existentielles à travers la métaphore du numérique et de nos outils informatiques, plus largement à travers le champ conceptuel lexical de la machine, ce qui n'exclut aucunement le lyrisme. Pour nous parler de tout ce qui menace l'amour et notre monde, de la nostalgie de ce qui aurait pu être si " la raison n'avait pas été révoquée ", Ewa Lipska crée une langue profondément novatrice, une poétique ancrée dans une utilisation subversive et ironique du lexique du monde virtuel. Au-delà de son ancrage dans la littérature polonaise, elle nous interroge sur le monde contemporain et pour la première fois, ce nous qui dans ses recueils précédents englobait le genre humain, fait pour la première fois référence uniquement au couple, comme si, face à la folie et à sa vision catastrophiste du devenir du monde, l'intime et plus particulièrement l'amour, était le seul moyen de sauver l'être humain.
Disponible
14.00 €
L'Appel
BC
Provisoirement indisponible
12.00 €
L'Atlas des 2-mers
BC
Disponible
20.00 €
L'effet de la lave
BC
Après s'être engagé pendant six ans au sein d'une unité militaire dans le nord de l'Irak, Richard, accompagné de sa nouvelle petite amie, revient dans sa province natale. Quand il réapparait en pleine nuit dans la vie des siens, tous ont changé. Ses soeurs et ses parents aimeraient le reconnaître et l'accueillir comme il se doit. Mais les souvenirs même semblent les séparer. Chacun des membres de la famille voudrait lui pardonner d'avoir entraîné dans sa fuite Bastien, son jeune frère. Ils n'y parviennent pas. Richard va dorénavant s'obstiner à rester. Quelle volonté l'obsède à rassembler père et mère, frère et soeurs, alors que sa fuite de la ville en guerre peut les mettre tous en danger ? L'aînée, Mathilde, vient de rentrer, elle aussi, d'un long séjour aux USA où elle a eu un fils. Richard attend qu'on lui présente l'enfant. Il ne quittera pas la maison tant qu'il n'aura pas fait sa connaissance. C'est alors qu'elle lui confie que la grange où ils ont vécu l'intensité de leur adolescence a brûlé. Entre la peur de perdre l'amour de l'Autre et le désir d'échapper au monde familier, une nouvelle question ne cesse de jaillir dans la tête de Richard: que représente-t-il aujourd'hui à leurs yeux ? Un rescapé ? Un traître ? Un frère au charisme fou ? Ou bien l'éternel enfant qui fut adopté ? A mesure que la nuit avance, la place qu'ils imaginaient être la leur au coeur de la fratrie va être bousculée et les tensions vont croitre jusqu'à l'implacable sacrifice. Une nuit entière pour se défier, se rapprocher, se confondre. Une nuit pour que les destins des uns s'immiscent, s'infiltrent, s'insinuent en chacun et répondent à la demande pressante du fugitif.
Disponible
14.00 €
L'enfant des dons
BC
L’enfant reçu en don/Dziecko w darów est le sixième recueil de la poète polonaise, estimée, reconnue comme l’une des figures les plus importantes, pertinentes et percutantes de la poésie polonaise contemporaine. Selon la critique, ce recueil est un livre de la maturité, intime et sincère. Justyna Bargielska aborde des questions qui lui sont familières, intimement liées à son expérience propre. De fait, elle n’a pas recours, dans sa langue poétique, aux grandes notions philosophiques. Sa poésie s’ancre dans le quotidien, dans le vécu, pour nous parler de l’amour, de la maternité, des enfants, de la vie, de la mort, du corps, de l’esprit, de la perte, de la peur, de la finitude, dans une langue totalement dépourvue de pathos et de prétention, mais au contraire teintée d’ironie, qui emprunte au parler quotidien, au lexique et aux références des jeux vidéo, de l’internet, de notre modernité, de notre réalité si pleine du monde virtuel. Le caractère irrévocable du changement, source d’inquiétude pour l’humain, devient signe, motif et contenu d’un accomplissement de l’existence. L’enfant reçu en don est le deuxième publié par les éditions LansKine après Nudelman.
Disponible
14.00 €
L'espace et le lieu
BC
Yannick Torlini explore les effets de la langue sur la destinée humaine et sa portée sur les lieux qu'on habite. En se penchant sur les thèmes de l'amour, de l'échec, de la douleur, la langue qu'il emploie s'enroule autour du surgissement et disparition de l'amour, de l'autre. Par cette langue «malangue», il capte les émotions qui nous traversent au quotidien dans une écriture de l’empathie. Comment continuer à dire, à trouver l'espace où rejoindre l'autre malgré la douleur, la fin qui rôde, comment retrouver l'autre dans l'espace habité, dans les lieux désertés. Le texte de Yannick Torlini tourne autour du lieu, de l’espace, et ce thème est central dans beaucoup d’autres oeuvres qu’il a publié. Le lieu est espace à parcourir, à se rencontrer, un espace pour la solitude, pour l’écriture.
Disponible
15.00 €
L'invention d'une licarne
BC
L'invention d'une Licarne, petit conte poétique où la poésie surgit dans la narration et l'« émancipe », tels ces événements qui surgissent dans l'Histoire au point, quelquefois, de mener la danse. Grâce à elle, quelque chose advient, qui institue le narrateur comme sujet et le dépasse en sujet collectif.
Disponible
14.00 €
L'orage dans tous ses états
BB
Disponible
14.00 €