
Transfuge N° 125 Angélica Liddell - janvier 2019
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"Côté scène, c'est une scandaleuse (de Figueras) que Transfuge met en avant et en couverture. Elle s'appelle Angélica Liddell, et fait beaucoup parler d'elle depuis quelques années. On la retrouvera sur la scène de la Colline en janvier. Il faut la voir lire sur scène des textes dont elle est l'auteur, qui lorgnent du côté d'Artaud, le Artaud des excréments. Il faut la voir, l'écouter, dans sa dernière pièce, The Scarlett Letter, adaptation de La Lettre écarlate de Hawthorne, s'en prendre à la méchanceté de certaines femmes vieillissantes. Sujet, on en conviendra, peu traité voire pas du tout traité en art, ce qui est déjà un mérite en soi. Un courage même, dans l'ambiance #MeToo du moment. Car Liddell articule bien sûr cette idée à ce mouvement récent et planétaire, pour en explorer les zones d'ombre. Le puritanisme #MeToo est frontalement attaqué, et sa « justice de salon de coiffure ». Les puritains de gauche vont détester, la droite conservatrice aussi car le spectacle est pornographique et blasphématoire. Nous on adore. Dans cette France devenue insupportablement militante, et sa bêtise corollaire (ce qui pèse), nous avons plus que jamais besoin d'art (ce qui nourrit). D'artistes comme Liddell qui osent donner un bon coup de pied dans la fourmillère, créer du désordre dans la pensée, de l'ambivalence salvatrice."
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Transfuge N° 126 Jia Zhangke - février 2019
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En cette période de bêtise généralisée, de manichéisme assumé, de visions binaires de la société, paranoïaques et simplificatrices, un détour par l'humanisme semble vital. Un retour à ce beau rêve, qui irrigue mieux que nul autre la réalité, porté par Pétrarque ou Erasme, comme le décrit si bien ce livre de Francisco Rico, Le Rêve de l'humanisme, paru aux Belles Lettres en 2002. Quoi de plus fort que l'idée que le chemin de la connaissance passe par les lettres ? Les lettres, (pas seulement classiques, élargissons le concept) et les arts en général, donnent accès au coeur des hommes. Elles livrent une vérité historique, philosophique, métaphysique. Avec subtilité, nuance, complexité. La passion de l'art est un humanisme, et une passion de la vérité. L'humaniste n'a pas la tête farcie de grandes idées, il avance à tâtons, dans l'obscurité, avec un esprit critique et libre, pour essayer d'apercevoir une lumière. Un tableau, un livre, un film, une pièce de théâtre, l'émeuvent, par leur beauté, et il comprend un peu plus les hommes. Il y a, précise Rico, une volonté chez les humanistes de retrouver une vérité individuelle, à rebours des endoc- trinements. Retrouver le témoignage d'une pensée, d'une sensibilité particulière, une trace laissée par un homme. Il ajoute que les humanistes accordaient une grande importance à l'idée qu'il y a une infinie diversité des hommes. Il faut lire à ce titre le très bel essai de Donatien Grau, Dans la bibliothèque de la vie, à paraître chez Grasset ces jours-ci. Il ne me contredirait pas, je pense, si j'osais le classer parmi les humanistes. Dans ses propos liminaires, il avance ainsi la belle idée que la lecture (d'un livre, d'un film, d'une oeuvre d'art...) est une lutte contre l'idée de séparation, idée qui est en nous, bête, insistante, entêtée. L'art au contraire crée du lien, du rapprochement donc de la tolérance, à partir de fragments d'existence à chaque fois réouverts. L'art redéploie quand les populismes ferment.
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Transfuge N° 127 - James Baldwin - mars 2019
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Un livre passionnant vient de paraître, et éclaire de manière saisissante l'esprit de ces derniers temps, marquant le retour des préjugés haineux. Luigi Zola, sociologue et psychanalyste, signe un livre majeur, Paranoïa, La folie qui fait l'histoire, aux éditions des Belles Lettres. Il suffit aujourd'hui de surfer sur le Net, passer d'une page Facebook à une autre, d'un Twitter l'autre, pour s'apercevoir à quel point la pensée paranoïaque est vivace. Cette impression s'est confirmée à la lecture d'un sondage de la Fondation Jean-Jaurès, qui révèle que plus de 44% des gilets jaunes estiment qu'il y a un complot sioniste mondial. Quasiment un gilet jaune sur deux, c'est inquiétant. C'est inquiétant parce que la paranoïa est à la source de toutes les guerres. Symboliques dans un premier temps, par les mots, par des pseudo-pensées, puis réelles avec passages à l'acte. Alors voyons voir à quoi ressemble le cerveau d'un paranoïaque selon Zola.
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Transfuge N° 128 Nadav Lapid - avril 2019
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L'interview : Yannick Haenel, La Solitude Caravage. Reportage : Maggie O'Farrell et la near death experience. Portrait : Maria Pourchet. L'interview : Nadav Lapid, Synonymes. Reportage : Transfuge a rencontré une partie de l'équipe du film de Claire Burger pour son film C'est ça l'amour. Portrait : Alberto Fasulo.Portrait : Michel Fau. Reportage : Anne Teresa De Keersmaeker, Les Six Concertos brandebourgeois. L'interview : Emmanuel Demarcy-Mota. L'interview : Gerwald Rockenschaub chez Thaddaeus Ropac, à Londres. Reportage : L'art du roman dans les expositions Survivre ne suffit pas, Frac Franche-Comté et Marcovaldo au Houloc. Portrait : Naziha Mestaoui
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Transfuge N° 130 -Eric Ruf- juin/juillet/août 2019
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Combien sommes-nous encore, à penser que l'Union européenne est vitale, une utopie belle et salvatrice ? Plus beaucoup, si l'on en croit l'état pathétique de l'Europe d'aujourd'hui. Les partis europhobes d'extrême droite sont au plus haut, avec Marine Le Pen, Matteo Savini, Viktor Orban, Jaroslaw Kaczynski...Soutenus par Poutine qui rêve que l'UE se désagrège, et par Steve Bannon, ancien conseiller de Trump qui joue un rôle grandissant dans cette affaire, ces nouveaux hommes forts de l'Europe ont de quoi effrayer. Culte de la force, politique antimigratoire très dure, obsession sécuritaire, anti-élitisme, remise en cause du droit des femmes et des droit LGBT, antisémitisme... L'importance de ces composantes varient selon les partis, mais grosso modo elles caractérisent ces eurosceptiques, qui sont à l'inverse des principes de l'UE. L'Europe est malade et la sociale-démocratie périssante. L'UE est pleine de défauts et si l'on est vache, on pourrait dire qu'elle l'a bien cherché, ce désamour : trop de verticalité, trop de normes absurdes, trop de lobbies. Avec le temps, Bruxelles a perdu son âme. Où est passée l'idée magnifique de faire taire les méfiances réciproques de ces pays européens qui n'ont eu de cesse de se faire la guerre ? Des générations entières d'après-guerre se sont nourris de cette volonté incroyable de fraternité. Mais pour les jeunes d'aujourd'hui, la Deuxième Guerre mondiale est loin et cette idée ne suffit plus pour les enthousiasmer. Alors il faut inventer autre chose, redonner un supplément d'âme pour combattre ceux qui rêvent sa mort. La culture, comme on l'a dit dans notre dernier numéro, a un rôle à jouer. Quand la Fondation Cartier organise une expo sur les jeunes artistes européens, elle oeuvre pour une nouvelle fraternité. Idem pour le Théatre de la Ville et son festival Chantiers d'Europe. Nous avons été très fiers de nous lier à ces deux évenements de combat. Car oui, l'humanisme qui est au coeur du projet européen, est effectivement un combat, nous ne cessons de le répéter. Et avant tout, à notre niveau, un combat d'idées.
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Transfuge N° 131 Tarantino le magicien - septembre 2019
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Exceptionnellement, Transfuge ne vous propose pas en couverture un écrivain de la rentrée littéraire. C'est que lorsque Jean-Paul Chaillet, correspondant à Los Angeles pour Transfuge, nous a prévenus qu'il pouvait s'entretenir près d'une heure avec Quentin Tarantino, il est apparu qu'il s'agissait d'une bénédiction qu'il ne fallait pas négliger. Nous avons donc décidé de le rencontrer, ce qui fut fait au Four Seasons, à Beverly Hills, un vendredi 12 juillet dans l'après-midi. Son film, Once Upon a Time... in Hollywood a été salué par l'ensemble de l'équipe ciné de Transfuge, un film en relative rupture avec ses précédents, moins hystérique, d'un rythme plus lent, plus proche de celui de Scorsese. Tarantino s'est mis à nu pour nous, sa vie personnelle, ses goûts de cinéma, et s'est étendu longuement sur son dernier film
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Transfuge N° 132 - Siri Hustevedt- octobre 2019
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Roman virtuose d'une jeunesse à la conquête de soi, Souvenirs de l'avenir se révèle le plus subtil des livres de Siri Hustvedt. Entretien avec une écrivain new-yorkaise d'une intelligence redoutable, et à l'humour intact. Le Musée d'Art moderne a fait peau neuve. Et à l'occasion de sa réouverture, une superbe expo montre l'extraordinaire vitalité plastique de Hans Hartung. L'exposition Eisenstein, cinéaste à la croisée des arts présentée au Centre Pompidou-Metz permet de regardez d'un oeil neuf l'oeuvre du génie russe. Pour en éprouver de nouveau la capacité à nous transporter. Alors, n'hésitez-pas, entrez dans la transe !
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Transfuge N° 134 Elia Suleiman - décembre 2019
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L'égalité homme-femme a fait des progrès considérables depuis des décennies, et c'est tant mieux. C'est même essentiel. Pendant des siècles, des hommes ont oppressé des femmes, de manière systémique. On a appelé cela le patriarcat, et il était bien réel. Rien à redire là-dessus. Rien non plus à redire sur le fait qu'il faille dénoncer les viols commis sur les femmes chaque jour, un chiffre intolérable. Les hommes doivent se montrer solidaires de ce combat contre les violeurs.
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Transfuge N° 135 - janvier 2020
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Transfuge N° 136 Todd Haynes - février 2020
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Transfuge N° 137 Philippe Garrel
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Repenser Auschwitz, à la faveur des soixante-quinze ans de la libération du camp. Repenser Auschwitz, c'est prendre la mesure du temps présent. Auschwitz a été le firmament d'une vision du monde où la communauté des hommes s'est divisée en deux, entre le Eux et le Nous. Eux, les Juifs, Nous, les Allemands, pour lesquels ce Eux était devenu le repoussoir absolu. Cette manière de penser le monde partagé entre ce Eux et ce Nous a marqué l'échec de l'humanisme et de l'universalisme qui en est consubstantiel. Echec absolu de l'humanisme grec, chrétien et des Lumières. Auschwitz nous l'apprend, quand on sort de l'universalisme, quand on fonde notre regard sur des catégorisations du genre humain, les bourgeois, les prolétaires, les femmes, les hommes, les noirs, les Arabes etc., c'est-à-dire cette manière de penser manichéenne qui caractérise aujourd'hui de plus en plus notre société, le risque que cela se termine dans une chambre à gaz existe.
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Transfuge N° 138 Olivier Py - mai 2020
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Habiter poétiquement le monde. Ce vers très connu de Hölderlin, m'est venu quand il s'est agi d'écrire mon édito. Le monde tel qu'il se présente à nous depuis deux mois, n'est-il pas l'inverse exact de ce que l'on nomme poésie ? Certes, de belles choses adviennent, comme ces applaudissements chaque soir à vingt heures, à l'attention des soignants, héros incontestables de l'épisode tragique que nous vivons. Ce moment est émouvant, parce qu'il nous rappelle à notre humaine condition partagée, au-delà de tous clivages, ethniques, sociaux, de genre. Tous, nous voulons continuer à vivre ; tous, nous ne voulons pas être malades, ni mourir. C'est d'ailleurs que le monde ne doit pas être si dégueulasse à vivre, si nous nous y accrochons tant. Cette solidarité est émouvante, car elle est une universelle communion, et l'écrire importe. Mais solidarité n'est pas poésie. Ce que nous voyons chaque soir, sur les chaînes d'information, comment le nommer, sinon une vision de l'enfer ? Des chiffres, répétés en boucle : le nombre de morts. Comme après chaque journée où une bataille a eu lieu, et où l'on fait les comptes. On sait depuis le judaïsme que les chiffres sont l'inverse de la pensée ; on peut ajouter qu'ils invalident toute forme de poésie. Je ne ferai pas partie des gens qui, parce qu'ils en ont besoin pour continuer à sourire, se disent que de ces temps de confinement naissent de féconds sentiments et de constructives idées. Certes, j'ai pu vivre au plus près de mes enfants et de ma compagne, partager plus qu'à l'accoutumée mes pensées, mes rires et mes doutes. Mais qu'est-ce que ce bonheur, s'il est sur fond d'intenses souffrances, de sauvage maladie et de morts violentes ? Au vrai, peu de chose. Et se rasséréner en se disant qu'après tout nous observons que nos gouvernants font des choix humains, comme celui de placer la vie avant l'économie, est une manière de décolérer, alors qu'il ne faut pas décolérer. Décolérer est bien agréable mais l'agréable, en l'espèce, est un écueil. Il ne faut pas décolérer car cette épidémie n'est pas le signal que le monde tourne très mal, elle annonce clairement que la ligne rouge a été franchie. Ne plus pouvoir se rapprocher les uns des autres, ne plus pouvoir regarder le visage des hommes et des femmes à cause de leur masque est le contraire de la poésie. Ne pas pouvoir s'empêcher de penser que ces hommes et ces femmes, qui étaient jadis promesse d'infini, d'aventure, d'imprévu, d'éthique, de fiction et de joie, et qui représente aujourd'hui, pour chacun d'entre nous, un danger de mort, est le contraire de la poésie. Ce désastre est le contraire « d'habiter poétiquement le monde ». Là où la poésie disparaît le désert croît. Et ce désert, aujourd'hui, règne en maître. La méfiance à l'endroit du monde comme le dit lyriquement Wajdi Mouawad dans son Journal de confinement et dans ces pages de Transfuge, s'est encore un peu plus densifiée à l'heure de ce virus. Quand accorderons-nous de nouveau notre confiance au monde ? Est-ce que cette confiance reviendra ? Ce qui nous manque le plus, ce sont les autres. Cette absence est douloureuse. Mais qu'est-ce qu'un autre ? C'est Baudelaire, ce grand voyant, qui dessille notre regard. Je suis allé intuitivement vers un poème que je chéris depuis toujours, « Les foules ». Tout y est de ce que je cherchais : nous sommes amputés de ces foules anonymes que nous croisions chaque jour, dans les rues et sur les boulevards, ces allures, ces visages, ces gestes qui ont si subitement disparu. Il s'agit d'érotisme, d'un érotisme lointain, diffus et d'apparence, et qui est pourtant essentiel à nos vies. Baudelaire perçoit dans ces foules une « ineffable orgie », des « jouissances fiévreuses », « une sainte prostitution de l'âme », « une singulière ivresse », « la haine du domicile et la passion du voyage ». Voilà que Baudelaire érotise mieux que quiconque les foules urbaines, dont nous sommes privés. L'arrêt soudain de la machine capitaliste a substitué Thanatos à Éros, deux thèmes qui devaient être au coeur du festival d'Avignon. Le capitalisme, son agitation, sa vitesse, est érotisme, et c'est pourquoi il est le système qui dure depuis si longtemps. Le paradis, c'est les autres, affirme Olivier Py. Si l'enfer, au siècle dernier, fut les autres, force est de constater que le dramaturge, par cette expression, résume parfaitement l'esprit du temps. La poésie adviendra de nouveau quand les masques seront tombés.
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Transfuge N° 139 - juin 2020
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Transfuge N° 141 - septembre 2020 - David Hockney
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Rencontre exclusive chez David Hockney, en Normandie, avec l’un des géants de la peinture du XXe siècle et d’aujourd’hui qui a accordé à l'un de nos journalistes quatre heures d’entretien, dans son atelier et sa maison où règne l’amour de l’art, conjugué à l’amour de la nature. L'artiste expose à la galerie Lelong ses nouvelles acryliques sur toiles et impressions jets d'encre. Une réflexion sur l'art, son rapport à la nature, ses relations avec Francis Bacon et Lucian Freud etc. => "Ma Normandie" à la Galerie lelong, du 15 octobre à la fin janvier 2021.
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Transfuge N° 142 Angelin Preljocaj - novembre 2020
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Alors qu'il crée cet automne son Lac des cygnes, Transfuge a rencontré l'un des chorégraphes français les plus célèbres, qui depuis trente ans, affirme une certaine idée de la modernité. Transposer un monument classique. « J'ai voulu transposer le conte dans le monde de l'industrie et de la finance. Mais il n'était pas possible de faire un Lac des Cygnes sans garder cette dimension mystérieuse, où l'eau prend une signification particulière. Les symboles d'origine, l'érotisme du cygne par exemple, sont des choses avec lesquelles je voulais jouer. Mais tout en les reconnectant à nos questions sociétales. »
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Transfuge N° 143 Claude Chabrol et ses actrices - décembre 2020
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Cinéaste du mystère féminin, Claude Chabrol n'a de cesse tout au long de sa filmographie, de préciser et d'approfondir sa vision des femmes. La sortie chez Carlotta d’un coffret Claude Chabrol, Suspense au féminin a fourniâ¯l’occasion à Transfuge de réfléchir à la représentation de la femme dans les films du réalisateur du Boucher. En essayant d’échapper aux grilles de lecture trop réductrices. Dans le dossier de ce numéro de décembre, la rédaction a taché de réfléchir à la représentation de la femme au cinéma avec un autre vocabulaire, un vocabulaire plus personnel, plus intime, plus original, plus pensé. Si d’ailleurs les termes de misogynie et de féminisme s’invitent parfois dans quelques articles et interviews, c’estâ¯qu’ils furent - déjà - imposés à Claude Chabrol lui-même. Pourquoi imposésâ¯? Parce qu’en ces matières, comme tout artiste conscient de la grandeur et de la dignité de son art, Chabrol refusait de se laisser enfermer dans un discours militant et schématique.
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Transfuge N° 144 - Yasmina Reza - janvier 2021
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Bernanos, écrivain sombre, avait cette phrase pénétrante eu égard à la période que nous traversons: " Savoir prendre sa joie dans la joie des autres, c'est le secret du bonheur ". La difficulté sinon l'impossibilité de voir les autres, nos amis, nos familles,nos collègues, nous prive de cette part de nous-mêmes, cette félicité qui nous fait sentir vivant, qui nous affranchit de bien des chagrins de l'existence. Cette joie, menacée, enterrée, chers lecteurs, nous avons essayé d'en distiller dans le Transfuge que vous tenez en main. Nos désirs nous ont portés vers des artistes lumineux, chacun à leur manière. Yasmina Reza qui s'est confiée longuement à nous, à l'occasion de la sortie de son dernier roman, Serge,a cet humour que nous lui connaissons bien, humour noir, humour grinçant, humour corrosif, déjouant à merveille l'esprit de sérieux de notre époque.
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Transfuge N° 145 - Anaïs Nin - février 2021
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Les éditions Stock rééditent en février cinq romans d'Anais Nin regroupé sous le titre Cités intérieures. Nous proposons dans ce numéro un dossier exceptionnel retraçant sa vie et son oeuvre, à la lecture de son journal, de ces romans, de son trio amour avec Henry Miller et des auteures contemporaines qu'elle a inspirées: interviews de Nancy Huston et de Catherine Millet En cinéma, un magnifique dossier consacré à Louis Malle avec une interview exclusive du cinéaste Wes Anderson! Enfin, la part belle donnée aux galeries (notamment pour les librairies de livres d'art) : Une interview de Tom Sachs dont l'exposition démarre à la galerie Thaddaeus Ropac Un portrait de Marcus Jeansen exposé chez Almine Rech Une interview de Jäns Fënge exposé chez Perrotin Un reportage au Centre Wallonie Bruxelles
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Transfuge N° 153 : Anselm Kiefer, je brûle souvent mes tableaux - décembre 2021
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Anselm Kiefer expose au Grand Palais éphémère au mois de décembre: "Pour Paul Celan", grand entretien en UNE de Transfuge. Interview avec le Prix Goncourt 2021, Mohamed Mbougar Sarr pour La plus secrète mémoire des hommes
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Transfuge N° 154 : Frédéric Beigbeder - janvier 2022
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Transfuge N°103 Le Mystere Edouard Baer Novembre 2016
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Feu follet, loufoque, improvisateur de génie, comédien de grand talent qui n'a pas encore trouvé son grand réalisateur, l'homme le plus séduisant de Paris, cultissime (La Grosse Boule, le Centre de visionnage, La Bostella), agaçant, diva, discret, névrotique, homme de troupe, chef de troupe, Edouard Baer est tout cela. A notre époque où la légéreté a disparu dans les limbes du Pacifique, où l'esprit de sérieux, sur tous les fronts (national), semble avoir vaincu, un Baer n'a jamais été aussi nécessaire. Pour notre plus grand plaisir, après des années où on l'avait un peu perdu de vu, il revient en majesté : si on a pu le revoir lire Un pedigree de Modiano, on peut aussi l'écouter sur la matinale de radio Nova, et surtout, attendre son film Ouvert la nuit que notre critique Frédéric Mercier a vu en avant-première et qui est paraît-il, une grande réussite. Nous avons mené l'enquête pour en savoir un peu plus sur cet artiste dont on sait finalement très peu de choses, tant il déteste parler de lui. L'idée étant donc d'interviewer un maximum de personnes le connaissant. Pas d'interview de Baer himself, il a accepté puis refusé. Son attachée de presse semblait tenir à ce que ce portrait paraisse pendant la promo de son film. Nous tenions absolument à le faire ce mois-ci, car nous voulions le mettre en couv, ce qui n'aurait pas été possible en janvier. L'impossibilité de le rencontrer pourrait être la conséquence de notre refus d'accepter l'injonction commerciale. Il est difficile aujourd'hui d'exercer son métier de journalisme librement, Aude Lancelin l'a remarquablement expliqué dans son livre Le Monde libre. Edouard Baer aurait même failli m'appeler pour exprimer sa colère... Sans surprise, car comme écrit plus haut, Baer est mal à l'aise avec l'approche biographique. On aurait pu aborder Edouard Baer autrement mais l'enquête-portrait nous a semblé la meilleur voie tant il a fait de sa vie une oeuvre d'art. Tant ce bourgeois s'invitant chez les punks est un personnage de roman. Et comme vous le savez, cher lecteur, le roman, à Transfuge, on aime bien.
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Transfuge N°104 Jerry Lewis Drolissime Decembre 2016
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Pour fêter ses 90 ans, le cultissime Jerry Lewis a accepté de s'entretenir de manière exclusive avec Transfuge une heure durant. Retour sur la carrière du zinzin d'Hollywood. On est forcément un peu ému en ce tout début d'après-midi du 24 août à l'idée de rencontrer celui qui reste pour nombre de fans, le zinzin d'Hollywood. Plus encore alors en voyant arriver Jerry Lewis en chaise roulante, poussé par un assistant attentionné qui l'aide aussitôt à s'installer dans le fauteuil lui ayant été réservé, dans ce coin d'un salon climatisé, au premier étage du Four Seasons de Beverly Hills. Il a eu quatre-vingt-dix ans en mars dernier et il se déplace désormais avec difficulté. On remarque un sonotone discret à l'oreille gauche. Il porte une chemise couleur jonquille, du genre en vogue dans les années 80, sur un chandail assorti, plastronné de losanges gris et blanc. Cheveux encore drus, poivre et sel. Gourmette au poignet droit et chevalières aux auriculaires. Le regard clair d'un bleu vert délavé, où l'on croit discerner par à-coups une lassitude passagère, toujours vite réprimée. Après tout, « the show must go on » , et performer invétéré, il ne saurait faillir à son public.
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Transfuge N°106 Bret Easton Ellis Fevrier 2017
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BRET EASTON ELLIS Transfuge n'avait pas discuté avec Bret Easton Ellis depuis 2010 pour la parution de Suite(s) impériale (s) (Robert Laffont). Il réalise une websérie, The Deleted, qui connait un succès mondial. L'univers aseptisé de la série rappelle Moins que zéro, et ces jeunes de Los Angeles, beaux et riches désoeuvrés. L'horreur y est aussi, le sang coule. L'influence de Lynch et Larry Clark est palpable. Durant plus d'une heure, Ellis nous a parlé de pop culture, du conservatisme d'Hollywood, de Donald Trump, de la jeunesse d'aujourd'hui, de son propre vieillissement, de mutations technologiques et de ses conséquences mortelles sur le cinéma. Ellis est un mélancolique obsédé par l'avenir.
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Transfuge N°107 La Gravissime Julian Ducournau Mars2017
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Julia Ducournau fait notre couverture de ce mois pour son premier long métrage, Grave. Notons au passage que Transfuge est un des seuls magazines sinon le seul à prendre le risque de mettre en couv un premier film. Mais c'est que l'équipe ciné croit beaucoup à cette jeune cinéaste de trente-trois ans et qu'il y a fort à parier que dans dix ans on reparle d'elle comme d'une réalisatrice française incontournable. Tout le monde parle déjà du film dans le milieu de la critique, il était sélectionné à la Semaine de la critique à Cannes, il a fait sensation à Sundance, et a obtenu le Grand prix du très reconnu festival de Gérardmer (ainsi que le prix de la critique dont fait partie notre journaliste Frédéric Mercier). Justine est une fille surdouée qui intègre l'école de vétérinaire où se trouve déjà sa grande soeur. Elle est bizutée et l'on force cettevégétarienne a manger de la viande crue. A partir de là, le film bascule dans le cannibalisme... Nous avons fait un long portrait de la réalisatrice, le plus précis possible, pour éclairer le film.
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Transfuge N°108 James Gray En Lutte Avril 2017
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On ne présente plus James Gray, maintes fois interviewé pour Transfuge, et qui avait fait la couv pour son film Two Lovers, en décembre 2008. Il revient avec son film qu'il juge luimême comme son plus mainstream, The Lost City of Z. Un film à l'esprit enfantin, un film d'aventure aux confins de l'Amazonie à la recherche d'une cité rêvée et perdue. Un film de jungle à la facture minimaliste, à l'opposé du baroque flamboyant d'un Herzog ou d'un Coppola. Un film qu'il souhaitait faire depuis longtemps mais qu'il ne réussissait pas à élaborer. Nous avons fait dans ce numéro le premier vrai portraitde James Gray dans la presse française. Et vousy trouverez un certain nombre d'éléments biographiques inédits expliquant une partie de son cinéma. Cet être torturé, anxieux, tout en introspection, s'est dévoilé à nous pendant une heure intense. Merci à lui pour sa transparence.
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Transfuge N°109 Jay Mc Inerney Le Magnifique Mai 2017
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Il y a dix ans exactement, nous rencontrions Jay McInerney à New York, au luxueux Gramercy Park Hotel. Paraissait La Belle vie, deuxième opus de la vie des Calloway (après Trente ans et des poussières, 1992) qui diagnostiquait l'après 11 septembre et ses répercussions puissantes sur les mentalités des New-yorkais. Il s'agissait de raconter la mutation d'un clan ultra riche obsédé par ses intérêts en une classe pour un temps devenue humaniste, sensible à l'avenir de l'humanité. On retrouve Corrine et Russell, dix ans plus tard, dans ce dernier roman à paraître le 11 mai, Les Jours enfuis. Si le couple continue à mener la belle vie, vernissage, lancement de livres, fréquentation de la jet set, il est usé. Russell a du mal à faire fonctionner sa maison d'édition, manque d'argent, et Corrine entame une liaison avec le très riche Luke qu'elle avait rencontré au lendemain du 11 septembre. A l'occasion de la parution de ce troisième volet, il nous a paru judicieux de revenir sur son parcours. A travers deux thèmes qui qualifient au mieux la vie et l'oeuvre de McInerney : le couple et New York. A ce jour, après de nombreuses recherches ici et là, aucun portrait aussi précis n'a été réalisé sur l'écrivain new-yorkais le plus connu de la planète aux côtés de Philip Roth et de Bret Easton Ellis. Après des heures de travail et d'archivage méticuleux, nous vous offrons ce portrait de 22 000 signes, pour tout savoir ou presque sur ce brillant écrivain.
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Transfuge N°110 Carson Mccullers Juin/Juillet 2017
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On ne peut que se réjouir du retour de la culture au plus haut sommet de l'Etat d'autant plus que nous n'avons pas été gâtés ces derniers temps de ce côté-là. François Hollande était un homme d'une inculture crasse. On se souvient de ce photographe qui avait pris une photo du président en train de lire sur une plage L'histoire pour les nuls. On se souvient qu'au Salon du livre, prenant dans ses mains le livre de Guillaume Musso il déclarait qu'il n'avait aucune condescendance avec les livres qui se vendaient bien. Au contraire, « un livre ca doit se vendre » avait-il affirmé goguenard. Sans parler du pathétique quoique volontaire Nicolas Sarkozy qui pour faire plaisir à Carla, rattrapait son retard sous son quinquennat (au lieu de travailler ?) en lisant des classiques, Le Rouge et le Noir et surtout l'intégral de La Recherche (des témoins attestent) dans la collection du Figaro présentée par Jean d'Ormesson ! Avec Emmanuel Macron nous renouons avec une tradition française selon laquelle la culture est essentielle à la vie. Une manière de renouer avec des hommes d'état comme Georges Pompidou, normalien, agrégé de lettres classiques, grand lecteur de Racine et de Baudelaire, passionné d'art contemporain (d'où le centre George Pompidou) et de spectacles vivants contemporains (d'où la création du Festival d'automne) ou d'un François Mitterand, peu fiable en littérature contemporaine (il estimait que Jean-Edern Hallier était le plus grand écrivain de sa génération !!)mais bibliophile pouvant faire chercher des semaines entières un exemplaire de la revue mythique La Tour de feu pour retrouver le texte d'un poète oublié... Macron, Philippe, et Nyssen : Pour la culture, nous pouvons être optimistes. A eux de ne pas nous décevoir.
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Transfuge N°111 Daniel Mendelsohn Juillet 2017
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Je me souviens encore de la joie que m'avait procurée la lecture du premier livre que je lus sur l'Iliade et l'Odyssée, Le Monde d'Homère, de Pierre Vidal-Naquet. En couverture, un détail du cratère d'Euphronios, vase du VIe siècle avant J.-C, représentant Hypnos et Thanatos s'emparant du corps de Sarpédon. L'approche du livre était historique et géographique, et je rêvais grâce à Vidal- Naquet de voir un jour l'édition princeps (première édition en grec) d'Homère, imprimée à Florence en 1488. A cette date, les caractères imprimés imitaient l'écriture des manuscrits ce qui en faisait une oeuvre d'art. Je n'en rêvais pas moins de voir l'édition suivante publiée quelques années plus tard à Venise- centre du commerce européen où une importante communauté grecque vivait- et qui connut un succès relativement important du fait de son format « poche », et donc d'un prix réduit (un ducat et trois livres). On dit alors que c'est cette édition qui permit de diffuser à travers l'Europe les mythes homériques. Plus tard, je croisais des figures majeures et iconoclastes du monde homérique. Victor Bérard, bien sûr, grand traducteur de l'Odyssée, qui reconstituait étape par étape, le voyage d'Ulysse sur son bateau (ses indications géographiques sont aujourd'hui problématiques, mais peu importe à celui qui aime la littérature). Plus récemment, en 2011, grâce à l'exigeante collection Texto dirigé par Jean-Claude Zylberstein, je tombais sur le livre d'Heinrich Schliemann, La Fabuleuse Découverte des ruines de Troie. Son rôle de découvreur est controversé même si tous s'accordent à dire que ce pionnier de l'archéologie, à sa manière, a ouvert les recherches ultérieures sur la civilisation mycénienne. Mais imaginez : à l'époque, vers 1870, fort deson idée qu'Homère décrit dans l'Iliade une réalité historique, il entreprend des fouilles dans les ruines de Mycènes, d'Orchomène, de Tirynthe et d'Ithaque. Il prétend avoir trouvé le masque d'or d'Agamemnon, le trésor de Priam et les bijoux d'Hélène. Plus récemment, j'ai découvert un livre méconnu à tort, celui de Felix Buffière, prêtre et helléniste, Les Mythes d'Homère et la Pensée grecque, paru aux Belles Lettres, en 1956. On y découvre, entre autres perles, ce chapitre « La bataille autour d'Homère », où Buffière rappelle comment l'adultère d'Arès et Aphrodite scandalisa un certain Platon ; tout comme le mariage de Zeus avec sa propre soeur, Héra. Homère était lu comme une bible par tous les jeunes élèves, et selon Platon et quelques autres, c'était une hérésie de faire étudier ce texte immoral et approximatif sur un certain nombre de sujets, où l'on croisait des héros en larmes, des dieux fornicateurs et manipulateurs. Epicure et bien d'autres s'en prirent à ce texte qui manquait de morale, jusqu'à Zoïle d'Amphipolis qui écrivit pas moins de neuf livres contre Homère. Les défenseurs, nombreux, eurent beau expliquer que les deux poèmes étaient allégoriques, lesrageurs continuèrent de rager. Hier soir, seul chez moi, j'ai revu une énième fois Les Ailes du désir. Et j'avais absolument oublié que dans la plus belle scène de l'histoire du cinéma, celle de la bibliothèque de Berlin (la Neue Staatsbibliothek), le vieil écrivain élégant qui monte avec difficulté l'escalier et qui rêved'une « épopée de la paix » contemporaine (le monologue est de Peter Handke), qui ferait suite à l'Iliade, épopée guerrière, n'est autre qu'Homère. Il y a des hasards incroyables. Quel ne fut pas donc mon plaisir quand je reçus les épreuves du dernier livre de Daniel Mendelsohn, Une odyssée, un père, un fils, une épopée. Tout ce monde homérique me revint à l'esprit. Comme à son habitude, Mendelsohn tisse des liens entre un texte fondateur et sa vie intime. Pour Les Disparus, où l'auteur partait dans une recherche généalogique familiale, il entrecoupait le récit de sa famille juive de textes sacrés, des commentaires de la Bible tels les midrashim. Il emploie la même méthode rigoureuse pour dessiner le portrait de son père, à travers un questionnement sur l'Odyssée. Connait-on jamais vraiment ses parents ? Qu'est ce qu'une relation père/fils ? se demande Homère, puis Mendelsohn des millénaires plus tard.C'est la troisième fois que Daniel Mendelsohn fait la couverture de Transfuge, et nous en sommes fiers. Il est un des grands écrivains américains vivants.
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Transfuge N°112 Charles Dantzig Septembre 2017
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"Ce qu'il y a le plus profond chez l'homme, c'est la peau" Cette citation de Paul Valéry pourrait faire synthèse du programme de Charles Dantzig, qu'on ne présente plus à Transfuge, qui fait notre couv pour une troisième fois. Et pour un ouvrage tout à fait particulier et à ma connaissance inédit, Traité des gestes (Grasset). Il n'y est question que de littérature puisque son travail sur la forme, sur la phrase et sur la construction, est toujours primordial. La forme danse, la phrase se déploie vite, le geste général est leste. Ce nietzschéen ne pouvait trouver que du plaisir à traiter du geste, exemplairement « superficiel par profondeur ». Au secours, on se noie, dans les profondeurs, nous dit Dantzig dans son bel entretien. Il me semble pouvoir dire qu'il est à contre-courant, avec quelques autres, de ce qui plaît aujourd'hui, le roman long, dense, dont on ressort plus instruit à peu de frais, à la forme polie et harmonieuse comme si le monde était poli et harmonieux, animé par l'esprit de sérieux. Je pense à la jeune Alice Zeniter et son roman L'Art de perdre (Flammarion) dont on parle tant à cette rentrée et qui m'a plongé dans un sommeil dont je ne me suis pas encore réveillé. Dantzig a lui l'esprit libre et joueur, gai comme un pinson. La disharmonie est son principe esthétique, le traité étant une série de gestes, listée, fragmentée par définition, out of joint. Ne pensez pas cependant qu'il ne s'agit que d'un exercice de forme : se dessine et pour la première fois avec autant de précisions, un autoportrait en biais, au détour de gestes. L'écrivain de papier se mue peu à peu en écrivain de chair. Et c'est une bonne nouvelle. Vous verrez après lecture de ce livre, vous serez contaminé et vous analyserez les gestes de vos proches ou de passants. C'est très amusant et souvent signifiant. Il y a des ouvrages comme celui-ci qui rendent sans en avoir l'air plus intelligents : ils aiguisent nos regards.
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Transfuge N°113 Yorgos Lanthimos Novembre 2017
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Si la vérité commence avec les conversations comme pensait Bataille, il en est une qui est née il y a quelques jours, ou qui m'est apparue comme telle. Cette une, c'est qu'il faut réformer le prix Goncourt. En quoi faut-il que le prix Goncourt se réforme ? C'est une idée assez simple : il faut intégrer à la liste du Goncourt des romans étrangers. Faire une liste unique, de romans français, et étrangers. Pour désigner le meilleur roman de la rentrée. Il est en effet temps de réparer ce qui est à mes yeux un archaïsme, un conservatisme ou je ne sais quel autre isme. Avant tout un nationalisme. N'est-il pas surprenant que le prix littéraire le plus puissant de France, soit fermé aux étrangers ? Comme le Jockey Club est fermé à ceux qui n'en sont pas. Comme les frontières hongroises sont fermées aux migrants. Imagine-t-on le festival de Cannes se consacrer uniquement au cinéma français ? Quel appauvrissement ! Combien de réalisateurs étrangers de taille nous avons pu découvrir grâce à ce festival ? Rien que ces dernières années, Apichatpong Weerasethakul, Michael Haneke, Yorgos Lanthimos, Ruben Östlund pour la dernière Palme d'or. C'est grâce à la grande visibilité que Cannes permet que ces réalisateurs se sont ouverts à un large public. Pourquoi le prix Goncourt, l'équivalent de la Palme d'or du festival de Cannes pour la littérature, ne fait-il pas le même travail ? On pourrait aussi évoquer Avignon. Imagine t-on une seconde que l'ouverture du festival qui sacre un spectacle doive se faire chaque année par un metteur en scène français ? Qu'on l'interdise à Wajdi Mouawad au prétexte que sa prochaine pièce n'est pas jouée en français ? Il est temps, pour le monde littéraire français, d'entrer dans le XXIème siècle.
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Transfuge N°114 Peter Handke Decembre 2017
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Une silhouette apparaît au bout d'un chemin. Un homme s'avance en jean, gilet de soie noire, et sac de plastique à la main. Qu'y-a-t-il dans ce sac ? Peut-être des champignons. L'homme s'enfonce dans l'ombre de chênes, de cognassiers, de cerisiers, que sais-je. Nous pourrions en rester là. Les derniers livres de Peter Handke s'expliquent, se déplient, se justifient, dans sa fine silhouette de retour de promenade qui s'avance vers nous, et qui, bientôt, nous ouvrira le portail de sa maison, et nous fera entrer dans un jardin et nous fera monter dans une pièce à vivre où règne, parmi les livres et les dessins, un savant chaos. Nous savons que ce désordre, c'est-à-dire ce mouvement, fait partie de son oeuvre. Lorsqu'il parlera, il semblera marcher encore. Peter Handke est un arpenteur, à la manière du personnage du Château. Un homme qui marche, parce qu'il est, comme si souvent ses personnages « à la fois dernier et premier homme ». Il marchait dans Histoire d'enfant. Il marchait dans Le Recommencement, dans L'Angoisse du gardien de but au moment du penalty, dans Par les villages, dans Les Beaux Jours d'Aranjuez, dans La Grande Chute... Les anges arpentent Berlin dans Les Ailes du désir.
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Transfuge N°115 Paul Auster Janvier 2018
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Auster se veut en Flaubert, écrivain en mouvement, qui tourne le dos à la statue de sel de la «star des lettres new-yorkaises». Si la toute fin du livre, la « résolution » est critiquable - on ne s'attendait pas à un penchant démonstratif chez Auster - ces mille pages révèlent en effet une puissance psychologique, historique et formelle démultipliée. Paul Auster viendra en France en janvier, à Paris et au Havre, où il est l'invité du festival Le Goût des autres, avec sa femme, Siri Hustvedt, mais nous n'avons pas pu attendre, et, un soir à Paris, un après-midi à New York, nous nous sommes longuement entretenus avec lui par téléphone. Il achevait une tournée mondiale pour ce livre, mais a trouvé le temps de se montrer attentif, précis, et amusant...
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Transfuge N°116 Paul Thomas Anderson Fevrier 2018
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Voilà Nietzsche qui pointe son nez. Alerte, il observe ce qui se passe sur les réseaux sociaux. On parle beaucoup de morts, beaucoup de décès. Pas étonné, le goût du morbide des hommes, il sait, il a écrit dessus, rien de neuf sous le soleil noir de la mélancolie. Là où il est très fier, c'est qu'il avait eu l'intuition que les hommes geignaient en permanence, jérémiades à tous les étages, plainte, plainte, plainte. Les animaux, les femmes, les politiciens, les stars... La liste est infinie, et change selon le sens du vent. Diable, grâce à ses réseaux sociaux, il avait la preuve par un million de sa géniale intuition. Il est cependant un peu étonné que les Français soient devenus si lourds, lui qui vantait auprès des Allemands, décidément trop wagnériens à son goût, la légèreté française, son esprit, sa sensibilité, son humour. Voltaire, un de ses grands maîtres : enterré. Lui qui pensait avoir fait école, prétentieux qu'il était, ne voit trace de nietzschéens, à quelques réserves près. Il repense à une de ses phrases qui le mettait de si bonne humeur : « nous autres, oiseaux nés libres ! Où que nous allions, tout devient libre et ensoleillé autour de nous. » Où sont passés ces oiseaux libres ? Si vous en croisez un, ne le quittez plus, c'est une espèce en voie de disparition. Mais il se rassure, se dit qu'il n'est pas le seul des grands penseurs à être en échec : Montaigne, son grand ami avec qu'il partageait cette joie sceptique, n'avait-il pas conseillé aux hommes de converser sans passion, en ayant toujours conscience que son propre point de vue est friable ? Sur les réseaux sociaux, personne ou presque n'a lu Montaigne, c'est évident. Et son autre ami Epicure, installé confortablement dans son Jardin, à disserter sur le monde, loin des affaires de la cité, loin des pensées collectives, qui l'écoute aujourd'hui, alors que les hommes semblent répandre leur vie privée sans aucun scrupule et s'engager sur tel ou tel sujet comme on va pisser un coup ? On imagine alors Nietzsche aller au kiosque à journaux acheter son Transfuge, dont il a entendu parler en bien. On lui a dit qu'il pourrait retrouver l'air qu'il affectionne, l'air mordant, l'air des hauteurs. Il est heureux de découvrir que l'art, la beauté continuent à intéresser les hommes. Cette Américaine Louise Erdrich n'a l'air pas mal du tout. En tout cas Transfuge la considère comme une des très grands écrivains contemporains. Titre du roman : LaRose. Cette écrivain d'origine allemande, et amérindienne, intéressant. Et cette histoire de tragédie qui n'en est pas une, et qui finit en une histoire d'arrangement. Là où les hommes ne voient qu'idéaux, Erdrich ne semble voir que de l'humain, du trop humain. L'art du roman. Et ce Paul Thomas Anderson qui revient avec Phantom Thread, sur un homme prêt à tout sacrifier pour son art, comment puis-je ne pas y être sensible ? Dévoré par son art, jusqu'à en devenir fou. Ah et ce Rameau mis en scène par une punk, à l'Opéra- Comique : Et in Arcadia ego. La belle humeur du XVIIIe mêlée à cet art brut, ça promet ! L'art dionysiaque par excellence. L'art contre les passions tristes et lourdes des réseaux sociaux.
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Transfuge N°117 Isaac Bashevis Singer - mars 2018
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Tout à fait par hasard, trois des sujets centraux de ce mois dans Transfuge, se fondent sur un même axiome : la friction entre deux mondes. Précisément, entre un monde ancien et un monde nouveau. Quoi de mieux pour l'art, que cette friction, source de dis-harmonie donc d'énergie, de résistance et de libération. Conséquence logique : tremblement, doute, voire chaos. C'est à cette place même que se situe le grand écrivain yiddish Isaac Bashevis Singer (1902-1991), prix Nobel de littérature en 1978, auquel nous consacrons un long dossier. L'art entier de Singer se situe à la croisée de ce monde juif polonais orthodoxe dont il est issu, et ce monde sécularisé auquel peu à peu il adhère. Complexité de l'auteur : il restera, dans son oeuvre et dans sa vie, toujours attaché à la branche irrationnelle du judaïsme. Imaginaire hybride et puissant, qui a permis la création de personnages inoubliables, grotesques, pathétiques ou pervers, comme dans cet incroyable inédit venant de paraître, Keila la Rouge
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Transfuge N°118 Abdellatif Kechiche - avril 2018
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Quelle bacchanale nous offre Abdellatif Kechiche, avec son dernier film, ce Mektoub My Love (canto uno) pour notre plus grand plaisir ! Fureur, ivresse, débordement, gar- çons et filles s'exposent sous le soleil de Sète. S'amusent, sourient, sourient et sourient, baisent. Y a t-il un film plus heureux que celui-là ? Je ne crois pas. C'est la joie pure de corps désirants et désirés, que nous montre trois heures durant Kechiche. On en redemande, le film est trop court. Une joie sensuellement méditée. Nous suivons la trajectoire de corps, filmés de près le plus souvent, au bord de la mer. Kechiche se souvient que le cinéma n'est que cinéma. Morale, politique et psychologisme au placard. Retour aux premiers temps du cinéma. Une des filles, au bar, dit un peu ivre et en riant : « j'apprécie toutes les bonnes choses dans la vie, l'alcool, les mecs, danser... » Ce oui absolu au monde... Plus nietzschéen que ce film, c'est impossible. Film dionysiaque qui est le retour à une sensualité libérée, préconsciente, animale. A-t-on déjà vu un tel film, où l'Eros occupe intégralement la place ? A notre époque où la mort domine tel un maître, le film s'offre à nous comme une belle échappée. Cette orgie organisée cinématogra- phiquement va faire frémir. Voyez la propagande romantique monter au créneau. Un film sans inquiétude, sans tragique, sans même un déra- page ou un viol diront certaines féministes ? Pas d'envers de la médaille à cette révolution des sens, est-ce raisonnable ? Scandale ! Mais enfin, où est passée la guerre des sexes post- Weinstein acclamée par les réseaux sociaux et les médias télévisuels ? Des garçons et des filles mêlent leurs désirs heureux, s'entendent, se com- prennent, s'aiment. Simplement. Ce sera trop pour certains. Kechiche filme une cérémonie religieuse où l'on danse jusqu'à l'extase. On pense à La Danse de la vie humaine de Poussin. Une sereine splendeur illégale. Est-ce cela le paradis?
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Transfuge N°119 Laslo Krasznahorkai - mai 2018
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Laszlo Krasznahorkai n'interrompt jamais celui qui lui parle. Il sourit, écoute, hoche la tête, répond. Il ne hausse pas la voix. Il parle d'une constante tonalité sourde et lente, portée par la tendresse de ses yeux. Il parle au même rythme qu'il écrit, en marathonien ou danseur, sans perdre son souffle. Lorsqu'il entame une phrase, on ne sait où celle-ci nous mènera, elle semble partir de rien, un détail, une anecdote, une blague, et s'amplifie petit à petit, charriant une pensée limpide, dépourvue de grandiose mais pas de magnétisme. Le génie de sa phrase a valu depuis trente ans à l'écrivain hongrois, depuis Le Tango de Satan paru en Hongrie en 1985 et surtout La Mélancolie de la résistance, au début des années quatre-vingt-dix, d'être saluée par les meilleurs lecteurs d'Europe et des Etats-Unis. Susan Sontag évoquait un « maître de l'apocalypse », Sebald disait de sa prose qu'elle pouvait « entrer en rivalité avec Les âmes mortes ». Et l'on saisit ce que l'auteur d'Austerlitz trouvait en Krasznahorkai : une réponse à son propre sens du désastre, une variation sur la même esthétique de la déshérence qui était la sienne. Le Hongrois comme l'Allemand s'inscrivent contre le romantisme, le mysticisme, et toute forme de littérature qui se gorgerait d'un lyrisme qui les effraie. Tous deux sont les fils spirituels d'un Adorno qui croit au langage, tout en s'effrayant de ses débordements. Tous deux sont des écrivains du XXe siècle, et de ses échos, l'un de la Shoah, l'autre de l'URSS. Tous deux enfin sont des hommes dans l'histoire, et dans l'Europe, des hommes, qui cherchent à dire une forme « d'universalité », de cerner un ordre dans le désordre. Aussi marquée par la catastrophe soit-il. Mais là où Sebald pour faire entendre cette apocalypse historique, choisissait le fragment et plaçait le silence au coeur du texte, Krasznahorkai use du procédé inverse : une plénitude sature ses livres, une recherche ininterrompue de sens, qui, si elle admet le mystère et ne cesse même de nous renvoyer à notre ignorance, ne s'y résout pas et appelle à la connaissance. Krasznahorkai appartient à la lignée des Hermann Broch, des Thomas Mann, d'une langue qui scande une pensée de la fin du monde, mais aussi qui porte le désir d'une humanité pensante. Cette gravité réflexive de l'écrivain, on la retrouvait dans les films de son ami Bela Tarr, qu'il écrivait avec lui. « Je suis du côté des hommes » me dit-il assez vite, « c'est à dire de ceux qui ne comprennent pas».
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Transfuge N°120 Olivier Py - juin 2018
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Un habitué des colonnes de Transfuge. Rappelons par exemple que Transfuge avait choisi son roman Les Parisiens comme un des meilleurs romans de la rentrée littéraire de 2016. Son actualité est triple : un livre sur Paul Claudel, dans la très belle collection « Les auteurs de ma vie » chez Buchet/Chastel, où l'on compte entre autres un Hugo par Butor, un La Fontaine par Réda, un Virgile par Giono et un Descartes par Valéry. Le principe est simple : une longue préface à propos de l'auteur choisi, et un florilège de textes soigneusement sélectionnés. On sait la passion de Py pour Claudel, certains se souviennent certainement de sa mise en scène du Soulier de satin en 2003 au Centre dramatique national d'Orléans. Claudel qui ramena Py au catholicisme. Dont il se dit l'héritier, et comme Claudel, héritier du Christ et de Rimbaud. Ils partagent un goût de la totalité, de la puissance lyrique, et du « risque de la foi » pour reprendre une formule de Py. Ils ont, tous les deux, cette appétence d'énergie spirituelle et physique. Ils sont, tous les deux, très sensibles au spectacle de « la misère d'un monde sans dieu ». Il nous explique par ailleurs dans le long entretien qu'il a eu la gentillesse de nous donner, combien dans ses trois nouvelles pièces de théâtre à paraître chez Actes Sud sous le titre Pur Présent, et qui seront jouées à Avignon, il se rapproche, lui le baroque, plutôt d'un Racine. Est-ce un moment de son processus de création ou va-t-il aller dorénavant vers une forme d'épure ? Dieu seul le sait. Et enfin, dernière actualité, une monographie très documentée lui est consacrée, Olivier Py, Planches de salut.
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Transfuge N°121 Nicole Krauss - septembre 2018
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Voici la quatorzième rentrée littéraire, et un constat qui persiste : le roman qui intègre la pensée se fait rare. Si les années soixante, soixante-dix marquaient en France la grande symbiose du roman et de la philosophie, Tel Quel, Change, Critique étant les revues emblématique de cette apothéose, les années quatre-vingt allaient ouvrir une époque qui se poursuit aujourd'hui : le retour au romanesque.Raconter des histoires redevenait prioritaire. Notre époque pense-t-elle encore ? se demande Nietzsche. Oh bien sûr, ça continue à penser, pensouiller devrais-je dire. Prenons le roman du sympathique Thomas B.Reverdy de cette rentrée, L'Hiver du mécontentement, qui du Monde diplo et de Mediapart fait un roman. Là où ces journaux militants font leur job, monde binaire où un monde bon (classe populaire) affronte un monde mauvais (classe dirigeante), Reverdy fait mal le sien : le roman est trop prévisible pour nous intéresser. Les énergies contradictoires de la société comme dirait Jean-François Bizot, n'apparaissent jamais dans ce livre tract. Que penser d'une formule aussi lapidaire et simplificatrice que : « Le Do it yourself (punk)deviendra le Just do it (capitaliste)» ?
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Transfuge N°122 Gaspar Noé - octobre 2018
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Transfuge a choisi pour vous quinze livres de la rentrée littéraire. Gaspar Noé, Climax. Lars von Trier, The House that Jack Built. Théo Mercier, Inversion, La Fille du collectionneur, Affordable Solution for Better Living. Arthur Nauzyciel, La Dame aux Camélias. Antoine Schmitt. Madsaki.
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Transfuge N°123 Wang Bing - novembre 2018
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Dans la nouvelle garde du documentaire, il est le réalisateur le plus génial : Wang Bing, qui fait notre couv ce mois-ci. On l'avait découvert par son docu A l'ouest des rails en 2004, 551 minutes pour nous raconter la vie d'une usine sur le déclin au début des années deux mille, au nord de la Chine, à Shenyang. J'avais ensuite vu les Trois soeurs du Yunnan en 2014, docu de 153 minutes où il suit pas à pas, avec patience, la vie de ces soeurs vivant dans une extrême pauvreté rurale. Puis l'année suivante on avait pu voir A la folie, 227 minutes où Wang Bing passe trois mois dans un asile psychiatrique du Yunnan, et laisse tourner la caméra pour saisir dans la durée, l'évolution des patients. Il revient aujourd'hui avec un docu monstre, de 495 minutes, plus dans une veine lanzmanienne. Avec Les Ames mortes, on quitte l'ultra-contemporain, pour aller chercher des témoignages de survivants du camp de rééducation de Jiabiangou, sous l'ère Mao. Là encore, le génie de Wang Bing est d'appliquer sa méthode d'effacement de l'auteur, il se retire au profit des témoins, comme il se retire, dans ses autres docus, au profit des images. Wang Bing est un fantôme, il est là sans être là, honneur au réel et non à l'artiste. Ce qui est d'ailleurs une différence avec Lanzmann, plus directif et présent dans ses entretiens de Shoah. Sur les années noires du maoïsme, Les Ames mortes est d'ores et déjà essentiel.
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Transfuge N°124 Rachid Ouramdane - décembre 2018
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Olga Tokarczuk, Les Livres de Jakob. Richard Powers, L'Arbre-monde. Alfonso Cuaron, Roma Interview exclusive de Robert Redford. Rachid Ouramdane, Franchir la nuit, Chaillot. Jean Bellorini, Un instant, TGP Saint-Denis. Stanislas Nordey fête les cinquante ans du TNS. Lucie Berelowitsch, Lucrèce Borgia, Théâtre de l'Athénée. Cyril Teste, Hamlet, Opéra Comique. Melanie Manchot, Open Ended Now, MAC VAL. Carte blanche à Tomas Saraceno, On Air, Palais de Tokyo.
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Transfuge n°146 - John Waters - Mars 2021
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Transfuge n°147 - Gérard Garouste - Avril 2021
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Transfuge n°148 : Stanislas Nordey - Mai 2021
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interview : Rencontre avec la romancière irlandaise Caoilinn Hugues pour l'excellent roman, Sélection naturelle. Portrait : Transfuge brosse le portrait d'Eric Neuhoff, drôle et tendre. Reportage : Transfuge plane parmi les oiseaux grâce à Stanislaw Lubienski, Le parti pris des oiseaux. Les meilleurs livres du mois Festival et remue-méninges
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Transfuge n°149 : Avignon, la nouvelle garde - Juin/Juillet 2021
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Transfuge n°150 : Justine Lévy, dans le secret d'Antonin Artaud
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Numéro spécial rentre littéraire. Justine Lévy en UNE à l'occasion de la parution de Son fils aux éditions Stock. 2e grand entretien avec David Diop, qui publie La Porte du voyage sans retour aux éditions du Seuil. Trois entretiens en ouvertures cinéma: trois films présentés à Cannes: Hamaguchi pour Drive my car: prix du meilleur scénario, Nadav Lapid pour Le Genou d'Ahed prix du jury, et Mathieu Amalric pour Serre moi fort. Actualités scène, expos et galeries.
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Transfuge n°151 Lars von Trier, conversation intime - Octobre 2021
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En UNE, le très tourmenté réalisateur danois Lars von Trier expose à la Galerie Perrotin des images sublimes extraites de ses plus grands films. Rencontre intense et déroutante chez lui, dans sa maison près de Copenhague, sous l’orage.
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Transfuge n°152 : Barbara Hannigan, la diva sublime - Novembre 2021
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Transfuge N°155 : Iannis Xenakis - février 2022
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À l'occasion de l'exposition Révolution Xenakis, qui se tiendra à la Philharmonie de Paris du 10 février au 26 juin, Transfuge revient sur le mystère Xenakis, son histoire et ses influences et invite ses lecteurs à redécouvrir l'un des plus grands musiciens du siècle passé. Né il y a cent ans, cet architecte devenu compositeur, ce résistant devenu créateur, s'avère une figure hautement romanesque, à l'Åuvre considérable. Un dossier de plus de 10 pages, regroupant interviews et reportages: une rencontre avec Mâkhi Xenakis, fille du créateur, et co-commissaire de l'exposition à la Philharmonie, une interview de Pascal Dusapin, le plus célèbre des "élèves" de Xenakis, mais aussi Jean-Michel Jarre, pâpe de l'electro-pop, qui évoque l'héritage de Xenakis ou encore un échange avec Jean-Michel Wilmotte: l'architecte signe la scénographie de l'exposition et raconte comment l'oeuvre archietcturale et musicale de Xenakis fut une révélation pour lui.
Disponible
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Transfuge N°156 - mars 2022
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Transfuge N°158 : Les Passages de la nuit - Révèle Mikhael Hers - mai 2022
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À la UNE, le cinéma est à l'honneur avec le nouveau film de Mikhaël Hers, Les Passagers de la nuit PYRAMIDE DISTRIBUTION Avec cette splendide ode familiale et rêveuse au Paris des années 80, le discret réalisateur français pourrait enfin recevoir la reconnaissance qu’il mérite amplement.
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Transfuge N°159 - Kirill Serebrennikov : une conscience Russe au festival d´Avignon - Juin 2022
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Transfuge N°160 : Catherine Millet - Septembre 2022
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La rentrée littéraire est à l'honneur dans le N°160 de Transfuge avec l'auteure Catherine Millet (Fondatrice et directrice du magazine art presse) en une. Son prochain "Commencements" paraîtra au éditions Flammarion prochainement Deux portraits littéraires ouvrent également le cahier livres : Daniel Arsand et Christophe Ono-dit-biot dont le roman "Trouver refuge" aux éditions Gallimard est l'un des titres les plus attendus de cette rentrée littéraire ! Suivent 25 pages de critiques des meilleurs livres de cette rentrée. En cinéma, c'est le film Feu follet de João Pedro Rodrigues, en salles le 14 septembre, qui ouvre nos pages. La rédaction propose une Interview fleuve avec le réalisateur. Et pleins d'autres surprises !
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Transfuge N°161 : Ruben Östlund - octobre 2022
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C'est le réalisateur Ruben Östlund y est à l'honneur. Palme d'or à Cannes en juin dernier pour Sans filtre en salle le 28 septembre 2022 (son précédent film, The Square avait déjà reçu la palme...), il livre un grand entretien de 10 pages. La deuxième actualité importante de ce numéro est la première édition de Paris + par Art Basel (ancienne FIAC). Le mois d'octobre est rythmé par les grandes foires d'art en France et ailleurs. A Paris, cette édition est très attendue, ainsi que l'Asia Now Art Fair, le Salon de Montrouge etc. Un dossier de 6/8 pages met en avant Paris + avec des interviews de galeristes et coups de coeur de la rédaction. Enfin, le grand artiste américain Jim Dine (contemporain de Warhol et Hockney, exposé au MOMA) est bientôt exposé à la galerie Templon, sera la personnalité du grand entretien Art de ce numéro.
Réimpression
7.90 €

Transfuge N°162 : Grégoire Bouillier - novembre 2022
BC
Ce nouveau numéro de novembre est axé autour des prix littéraires d'automne, nous mettrons donc en avant l'écrivain Grégoire Bouillier pour Le coeur ne cède pas aux éditions Flammarion, toujours en lice pour Le Prix Goncourt 2022 qui sera annoncé le 4 novembre. En littérature, nos lecteurs trouveront également des portraits d'auteurs en lice pour de nombreux prix: Emma Becker pour L'Inconduite chez Albin Michel et Tristan Jordis pour Le Pays des ombres chez Stock. En cinéma, c'est un réalisateur ukrainien, repéré à la Quinzaine des réalisateurs de Cannes qui ouvre nos pages ciné pour son film Le serment de Pamfir, en salles le 2 novembre. Et pour finir, beaucoup de films partenaires ce mois-ci et relayés dans nos pages cinéma: Rimini, Ariaferma, Juste une nuit etc.
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Transfuge N°163 : Colette - dec 2022
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Ce nouveau numéro mettra à l'honneur Colette dont nous fêtons les 150 ans de la naissance en janvier 2023 ! A découvrir, un large dossier regroupant deux articles introductifs sur Colette, des interview d'auteurs contemporains (Liberati, Beigbeder, Donnadieu, Simonnot, Arsand) et des extraits d'auteurs plus classiques, tout aussi inspirés par l'écrivaine (Aragon, Capote, Beauvoir, Gide, Yourcenar, Mauriac etc.
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Transfuge N°164 : Denis Lavant - janv 2023
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À la une de ce premier numéro de 2023, nous avons choisi de mettre en avant Denis Lavant, bientôt à l'affiche de Fin de partie de Samuel Beckett au théâtre de l'Atelier pendant trois mois. Côté cinéma, retrouvez le Grand entretien en ouverture des pages ciné avec l'une des co-réalisatrices de De Humani Corporis Fabrica, aux Films du Losange, en salle le 11 janvier : Verena Paravel. Sans oublier la littérature avec un large dossier critique spécial Rentrée littéraire d'hiver avec en ouverture, le Prix Transfuge de cette RL d'hiver: Julien Leschiera aux éditions Le Dilettante pour un premier roman: Mes Vies parallèles. L'auteur est un libraire! Pour finir, l'art : Grand entretien avec l'artiste Miquel Barcelo au Louvre autour de l'expo Les Choses.
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Transfuge N°165 : Roberto Saviano - fev 2023
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À la UNE de ce nouveau numéro, l'auteur, intellectuel engagé et menacé italien Roberto Saviano est à l'honneur, tandis que son dernier ouvrage Crie-le! publié aux éditions Gallimard, est actuellement en librairie. Découvrez l'entretien inédit réalisé à Rome à la Villa Médicis, entre ses 6 gardes du corps... Côté cinéma, entretien fleuve avec le réalisateur du film Domingo et la brume: à l'affiche le 15 février Sans oublier l'art, avec l'expo importante à la Fondation Cartier (bd Raspail, Paris 6e): Fabrice Hyber
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Transfuge N°166 : Serge Gainsbourg - mars 2023
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A retrouver dans ce nouveau numéro : Un dossier d'une 20aines de page en lien avec l'exposition "Serge Gainsbourg, le mot exact.", qui a lieu dans la Bibliothèque publique d'information du Centre Pompidou, du 25 janvier au 8 mai 2023. Un dossier avec un angle très littéraire : l'influence de Gainsbourg auprès d'auteurs et autrices contemporaines comme figure littéraire. Il sera constitué d'un long papier introductif d'Arnaud VIviant avec comme point de d'accroche l'exposition suivi d'articles et interview d'écrivains. Au programme : interview du commissaire d'expo, témoignages et récits d'écrivain(e)s contemporains inspirés par le mythe Gainsbourg/Gainsbarre: Emma Becker, Simon Liberati, Nathan Devers, Chloé Delaume etc. A découvrir aussi : - En cinéma : le film Si tu es un homme ouvre la danse avec un grand entretien du réalisateur Simon Panay. En salles le 1er mars, c'est un Documentaire exceptionnel autour des enfants travaillant dans les mines du Burkina Faso - En Scène : plusieurs ouvertures danse, théâtre et musique dont la prochaine création d'Amos Gitaï au théâtre de la Colline : House, du 14 mars au 13 avril. Paris 20e. Grand entretien sur le sujet. - En art enfin, deux événements/expos à ne pas manquer : L'exposition Senghor et les arts au musée du Quai Branly : 4 pages de reportage Et le mois du dessin: au Drawing now Art Fair (Carreau du Temple, Paris marais), au Salon du dessin (Bourse du Commerce, 2e) au Frac Picardie et à la Maison de la Culture d'Amiens : autant de lieux qui célèbrent le dessin sous toutes ses formes ce mois-ci : 4 pages de dossier à retrouver dans notre numéro.
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Transfuge N°167 : Kafka - avril 2023
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À la une de ce numéro d'avril : Reiner Stach. Focus sur deux événements littéraires : - la parution d'une biographie monstre de Kafka aux éditions du Cherche Midi, interview de son auteur, Reiner Stach. - le grand retour de Bret Easton Ellis, avec Les Éclats, roman fleuve sur le Los Angeles et la jeunesse huppée des années 80. Chez Robert Laffont: 6 pages d'entretien inédit. En cinéma, nous avons choisi de mettre en avant Le capitaine Volkonogov s'est échappé, en salles mercredi 29 mars. Originale et splendide réalisation historique traitant des purges staliniennes, le film a valu au couple de réalisateurs exil et menaces pour leur vie... En scène, quatre théâtres sont mis en avant : L'Odéon (6e), Chaillot (16e) et le Théâtre Public de Montreuil ainsi que le 104 (Paris 19e) En art, un reportage autour d'une magnifique expo sur la peinture figurative au MO.CO, à Montpellier.
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Transfuge N°168 : Catherine Deneuve - Mai 2023
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À la UNE, l'actrice Catherine Deneuve. Pas d'actualité imminente mais une façon de rebondir sur le festival de Cannes et le mois du cinéma avec un long portrait subjectif, signé Yann Moix. Ce mois-ci également, un long entretien avec l'auteure américaine Sigrid Nunez (qui avait reçu le National Book Award pour l'Ami). Son nouveau roman, Quel est donc ton tourment? vient de paraître chez Stock. En scène, c'est le directeur du théâtre de la Ville et metteur en scène Emmanuel Demarcy-Mota qui est à l'honneur. Il évoque notamment "Les consultations poétiques" lancées pendant la pandémie du Covid, un projet qui s'inscrit dans le chantier "Art et Santé du théâtre". Reportage également avec des acteurs à la Salpêtrière. En art, grand entretien avec l'un des artistes plasticiens les plus reconnus de sa génération, François Rouan, actuellement exposé à la galerie Templon.
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Transfuge N°169 : La nouvelle censure Chinoise - Juin-Juillet 2023
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La UNE est consacrée à la censure chinoise dans l'art (arts visuels et vivants, cinéma et littérature). C'est la première fois qu'un magazine culturel français s'attaque à ce sujet, tant politique que sociétal. La question à laquelle nous tentons de répondre via ce dossier : La concordance entre la radicalisation du pouvoir chinois et la raréfaction des grands artistes chinois des dernières décennies est-elle un hasard ou un exemple clair de causes et d’effets ? Un reportage accompagné de nombreux témoignages de galeristes (Nathalie Obadia, Daphné Mallet etc.) distributrices de films (Alexandra Henochsberg, patronne de la société Ad Vitam ou encore Michèle Halberstadt, ARP), écrivains ou encore metteurs en scène. En scène: les festivals d'été: d'Avignon à Aix en Provence, Montpellier Danse, June Events et Manifeste à Paris, les coups de coeur de la rédaction. En art: dossier Art Basel, la plus grande foire d'art contemporain ouvre ses portes le 18 juin.
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Transfuge N°170 : Rentrée Littéraire - Septembre 2023
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- À la UNE de ce nouveau numéro, la rentrée littéraire ! Un dossier de plus de 30 pages couvre cette nouvelle rentrée, deux auteurs sont mis en avant et bénéficient d'entretiens fleuves: Arthur Dreyfus pour La Troisième main et Gaspard Koenig pour Humus. Un important cahier critique autour des sorties françaises accompagne ces deux interviews. - En cinéma, un long entretien est consacré à la réalisatrice Catherine Breillat pour la sortie de l'Été dernier le 13 septembre. - Côté scène, trois événements de rentrée: la Biennale de la danse de Lyon, le Festival d'Automne de Paris et la nouvelle pièce de Laurent Mauvignier au Théâtre de la Colline. - En art enfin, trois expositions sont particulièrement mises en avant : Elmgreen&Dragset au Centre Pompidou Metz Ron Mueck à la Fondation Cartier (Raspail, 14e) Naples au Musée du Louvre
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Transfuge N°171 : Emmanuel Perrotin - Octobre 2023
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Sommaire : – News – Édito général – J’ai pris un verre avec Lara Sedbon – Chronique Usages du monde de Benjamin Haddad – Chronique Débat ouvert de Nathan Devers – Chronique Book Émissaire d’Éric Naulleau – Chronique BD par T.H. de Tewfik Hakem – Révélations – En coulisse Littérature – Édito livre – Rentrée littéraire étrangère : Nous avons sélectionné les 20 meilleurs romans étrangers de la rentrée. En haut de l’affiche, trois romancières : Zeruya Shalev, Han Kang et Lidia Jorge Cinéma – Édito ciné – L’interview : Rencontre avec la réalisatrice serbe Mila Turajlic pour ses passionnants documentaires Non alignés – scènes des archives Labudovic et Ciné Guérillas – scènes des archives Labudovic – Cahier critiques – DVD/Blu-Ray Scène – Édito scène – L’interview : Sylvain Creuzevault revisite la France de Vichy par ses figures d’écrivains collabos au Théâtre de l’Odéon. Il nous en parle. – Portait 1 : La révélation Hervé Koubi, chorégraphe virtuose aux cultures multiples. – Portrait 2 : Tatiana Frolova, exilée de Russie, elle réinvente avec sa compagnie un théâtre engagé. – Critiques théâtre, danse, musique Art – Édito art – Portait : Emmanuel Perrotin, le galeriste qui bouscule l’art contemporain. – Spécial Paris+ par Art Basel – Galeries – En route ! Va devant !
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Transfuge N°172 : Woody Allen - Novembre 2023
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Sommaire : – News – Édito général – J’ai pris un verre avec David Le Bailly – Chronique Usages du monde de Benjamin Haddad – Chronique Débat ouvert de Nathan Devers – Chronique Book Émissaire d’Éric Naulleau – Chronique BD par T.H. de Tewfik Hakem – Révélations – En coulisse Littérature – Édito livre – L’interview : Rencontre avec l’immense écrivain Lidia Jorge pour son dernier roman Misericordia. – Meilleurs romans du mois – Festival et essais Cinéma – Édito ciné – L’interview cinéma : Rencontre au long cours avec Woody Allen, pour Zero Gravité, son recueil de nouvelles aussi drôle que corrosif. – Cahier critiques – Expos,DVD/Blu-Ray Scène – Édito scène – Reportage : Don Giovanni occupe toutes les scènes en cette rentrée. Le séducteur n’en finit plus de nous fasciner. – Interview : Stanislas Nordey, le metteur en scène adapte Christine Angot et joue Lucrèce. – Portrait : Web Hui, la chorégraphe chinoise qui danse pour la liberté des femmes. – Critiques théâtre, danse, musique Art – Édito art – Entretiens : Légendes du street art, Kenny Scharf et Sonic Bad déroulent leurs jeunesses très agitées... – Galeries – Expos En route ! Va devant !
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Transfuge N°173 : Pretty Yende - Décembre 2023
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Sommaire : - News - Édito général - J'ai pris un verre avec Sabine Bayasli - Chronique Usages du monde de Benjamin Haddad - Chronique Débat ouvert de Nathan Devers - Chronique Book Émissaire d'Éric Naulleau - Chronique BD par T.H. de Tewfik Hakem - Révélations - En coulisse Littérature - Édito livre - L'interview : Rencontre avec Omar Youssef Souleimane pour Être Français, récit passionnant où il dit son amour de la France et sa crainte de la radicalisation de l'Islam. - Meilleurs romans du mois - Essais, anthologie Cinéma - Édito ciné - L'interview : Rencontre avec le cinéaste poète Bertrand Mandico à l'occasion de la sortie de son film Conann. - Cahier critiques - Cinémathèque,DVD/Blu-Ray Scène - Édito scène - L'interview : Rencontre avec Pretty Yende. La chanteuse lyrique adulée sur les scènes du monde entier incarne ce mois-ci Olympia dans Les Contes d'Hoffmann à l'Opéra de Paris. Retour sur son incroyable parcours. - Portrait : Florentina Holzinger, artiste terrible de la scène viennoise. - Interview 2 : Le metteur en scène Frédéric Sonntag présente deux pièces sur notre époque. - Critiques théâtre, danse, musique Art - Édito art - L'interview : Delcy Morelos nous entraîne dans les entrailles de Gaïa, la mère Nature. - Galeries - Expos - En route ! Va devant !
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Transfuge N°174 : Colum McCann "Nous vivons dans un monde brisé" - Janvier 2024
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– News – Édito général – J’ai pris un verre avec Abnousse Shalmani – Chronique Usages du monde de Benjamin Haddad – Chronique Débat ouvert de Nathan Devers – Chronique Book Émissaire d’Éric Naulleau – Chronique BD par T.H. de Tewfik Hakem – Révélations – En coulisse Littérature – Édito livre – Rentrée littéraire d’hiver : Interview croisée de Colum McCann et Diane Foley pour American Mother. Et nous vous avons sélectionné les dix meilleurs livres de la rentrée. – Essais, festival Cinéma – Édito ciné – Reportage cinéma : Retour sur l’un des évènements du festival de Cannes, le film de Jonathan Glazer, La Zone d’intérêt, adapté de Martin Amis, autour d’Auschwitz. Un grand film. – Critiques – Festival, livre Scène – Édito scène – L’interview : Rencontre avec Rimas Tuminas, pour parler de la Russie, de la guerre , et d’Anna Karénine. – Portrait : Sahar Dehghan : itinéraire d’une danseuse iranienne engagée. – Festival : Hors Pistes à Beaubourg, le sport dans tous ses états, artistiques. – Critiques théâtre, danse, musique Art – Édito art – Portrait : Claude Viallat, l’homme qui voulait marquer de son empreinte l’art contemporain. – Reportage : La Fondation Cartier à l’heure apaisante de l’architecte indien Bijoy Jain. – Galeries – Expos – En route ! Va devant !
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Transfuge n°176 : Isabelle Huppert - Mars 2024
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– News – Édito général – J’ai pris un verre avec Bruno de Stabenrath – Coup de gueule Shlomo Sand – Chronique Débat ouvert de Nathan Devers – Chronique Book Émissaire d’Éric Naulleau – Chronique BD par T.H. de Tewfik Hakem – Révélations – En coulisse Cinéma – Édito ciné – L’interview : Amos Gitaï à l’occasion de son nouveau film, Shikun, évoque le conflit israélo-palestinien. – Critiques – DVD, Cycle Scène – Édito scène – Reportage : Isabelle Huppert et Romeo Castellucci nous invitent dans les répétitions de l’évènement théâtral qu’est Bérénice – Reportage 2 : Guillaume Gallienne reçoit Transfuge dans sa future mise en scène de Pulcinella / L’heure espagnole à l’Opéra Comique. – Portrait : Saidi Larbi Cherkaoui, chorégraphe du désert.. – Critiques théâtre, danse, musique Art – Édito art – L’interview : Emmanuelle Leblanc, la subtile et très habitée coloriste de la lumière – Rencontre : Stéphanie Pécourt, l’âme inspirée de la Biennale NOVA-XX au Centre Wallonie Bruxelles. – Galeries – Expos – Livre, Film – En route ! Va devant !
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Transfuge n°177 : Annette Messager, La folie douce - Avril 2024
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– News – Édito général – J’ai pris un verre avec Noham Selcer – Coup de gueule – Chronique Débat ouvert de Nathan Devers – Chronique Book Émissaire d’Éric Naulleau – Chronique BD par T.H. de Tewfik Hakem – Révélations – En coulisse Littérature – Édito livre – Enquête : À l’occasion de la parution du Couteau, Transfuge s’est interrogé sur ce que Salman Rushdie représente aujourd’hui dans le monde arabo-perse. – Sélection : Les 18 meilleurs romans – Essais, docs Cinéma – Édito ciné – L’interview : Ryusuke Hamaguchi, à l’occasion de son nouveau film Le mal n’existe pas, s’est longuement confié autour de son œuvre et de ses influences. – Critiques – DVD, cycle Scène – Édito scène – Reportage 1 : Collectif Berlin, quand le théâtre se penche sur l’état du monde. – Reportage 2 : Saïdo Lehlouh, figure phare du hip-hop contemporainsigne une pièce rageuse, Témoin. – L’interview : Stéphane Degout, l’immense baryton revient sur son histoire. – Critiques théâtre, danse, musique Art – Édito art – Portrait : Un après-midi inoubliable chez Annette Messager. – Galeries – Expos – En route ! Va devant !
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Transfuge n°178 : L'énigme JR - Mai 2024
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Littérature – Édito livre – L’entretien : À l’occasion de la parution de son témoignage On pensait qu’il allait revenir, Transfuge est allé interviewer Serge Klarsfeld, sur sa vie, l’état du monde, Israël, la Shoah. – Sélection : Les 14 meilleurs livres – Festival Cinéma – Édito ciné – L’entretien : Pascal Bonitzer nous parle de son dernier opus, Le tableau volé, grand film classique. – Critiques – DVD, cycle Scène – Édito scène – L’interview : Laurent Gaudé nous replonge dans le 13 novembre à la Colline. – Reportage : La danse britannique à l’honneur de Place à l’Europe au Théâtre de la Ville. – Portrait : Laurence Equilbey, la chef d’orchestre réinvente Beethoven à l’ère manga, à la Seine musicale. – Critiques théâtre, danse, musique Art – Édito art – Portrait : JR, le phénomène secret de l’art contemporain se dévoile enfin. – Portrait : Dans l’intimité sensible du légendaire Serge Rezvani. – Expos – Galeries – En route ! Va devant !
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Transfuge n°179 : Krzysztof Warlikowski à Avignon - Juin 2024
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– News – Édito général – J’ai pris un verre avec Frédéric Taddeï – Coup de gueule – Chronique Débat ouvert de Nathan Devers – Chronique Book Émissaire d’Éric Naulleau – Chronique BD par T.H. de Tewfik Hakem – Révélations – En coulisse Sandra Hegedüs Littérature – Édito livre – L’entretien : Rencontre avec le poète ouïghour Tahir Hamut Izgil, échappé des camps d’internement chinois, qui publie aujourd’hui son histoire. – Sélection : Les meilleurs livres Cinéma – Édito ciné – Portrait : Rithy Panh, le cinéaste rescapé du génocide cambodgien revient à la fiction. Et a trouvé la paix. – Critiques – DVD, cycle Scène – Édito scène – L’entretien : Krzysztof Warlikowski fera l’évènement du festival d’Avignon, en adaptant J.M.Coetzee. – Reportage : Séverine Chavrier, pour le festival d’Avignon, s’attaque à William Faulkner dans Absalon, Absalon. – Portrait : Elsa Lepoivre sera l’Hécube de Tiago Rodrigues. – Critiques théâtre, danse, musique Art – Édito art – L’entretien : Piotr Pavlenski, le radical absolu de l’art contemporain – Expos – Galeries – En route ! Va devant !
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Transfuge n°180 : James Ellroy - Septembre 2024
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– News – Édito général – J’ai pris un verre avec Thibault de Montaigu – Coup de gueule – Chronique Débat ouvert de Nathan Devers – Chronique Book Émissaire d’Éric Naulleau – Chronique BD par T.H. de Tewfik Hakem – Révélations – En coulisse Littérature – Édito livre – Dossier rentrée littéraire : Vingt-cinq romans à lire absolument, français et étrangers, triés sur le volet, avec comme tête de pont James Ellroy, qui donne à Transfuge une longue interview sur son dernier roman Les Enchanteurs. – Essai et festival Cinéma – Édito ciné – Critiques – DVD Scène – Édito scène – L’interview : Lina Lapelyté, révélation du Festival d’Automne, présente deux performances aussi dissonantes que fantasques. – Portrait : Marina Otero, une approche radicale de la danse, et de la féminité. – Rencontre : Roderick Cox, de la Géorgie à Montpellier, le jeune chef nous offre son Verdi. – Critiques théâtre, danse, musique Art – Édito art – Portrait : Hervé Di Rosa, l’homme qui interroge le moche. – Reportage : La Nuit Étoilée de Van Gogh, en majesté au sein d’une exposition sublime en Arles. – Expos – Galeries – En route ! Va devant !
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Transfuge n°181 : Daniel Templon - Octobre 2024
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Transfuge n°182 : Salvador Dali, Ses derniers secrets - Novembre 2024
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Transfuge N°183 : Paul Claudel - Décembre 2024
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Transfuge n°184 : Rachel Kushner - Janvier 2025
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Transfuge n°185 : Guillaume Bresson - Février 2025
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Transfuge n°186 : Olivier Py - Mars 2025
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– Édito général – J’ai pris un verre avec Mahi Binebine – Coup de gueule – Chronique Débat ouvert de Nathan Devers – Chronique Lecture vagabonde d’Omar Youssef Souleimane – Chronique BD par T.H. de Tewfik Hakem – Un livre, un politique – En coulisse Littérature – Édito livre – L’interview On a longuement rencontré le grand écrivain américain Brian Turner qui publie chez Phébus Ma vie est un pays étranger. Sur son expérience de guerre en Irak. – Cahier Rentrée littéraire d’hiver – Classique, histoire, dans la bibliothèque de, polar, poche, essai Art – Édito art – Reportage La galerie Perrotin et Pharrell Williams célèbrent la femme noire dans une extraordinaire exposition de groupe qui fera date. – Expos – Galeries – Design – Art Livres – Art Enchères Scène – En couverture Rencontre avec Olivier Py qui signe un Peer Gynt au Châtelet, théâtral et musical. Et portrait de son jeune acteur fétiche, Bertrand de Roffignac. – Critiques théâtre, danse, musique – En répétition, révélations, je n’aurais rien fait sans eux, disques – Festival Cinéma – Édito ciné – Cahier critiques – DVD – En route ! Va devant !
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Transfuge n°187 : Natalie Dessay - Avril 2025
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Littérature – Édito livre – L’interview On a longuement rencontré l’immense écrivain américain Richard Russo pour le dernier tome de sa trilogie, Le testament de Sully. Magistral. – Cahier livres – Journal, polar, poche, Dans la bibliothèque de, essais Art – Édito art – Entretien L’artiste sud-coréenne Jongsuk-Yoon expose pour la première fois chez Marian Goodman Paris. La révélation d’un monde de couleurs enchanteur. – Il était une fois la perle, objet d’une sublime exposition à l’École des Arts Joailliers. – Expos – Galeries – Trois Révélations, Livres, Design, Enchères Scène – Edito scène – En couverture Entretien avec Natalie Dessay qui quitte la musique classique pour Gypsy, une comédie musicale de Broadway à la Philharmonie de Paris. – Critiques théâtre, danse, musique – En répétition avec Benjamin Millepied qui nous donne sa vision de la musique de Boulez. – Je n’aurais rien fait sans eux Le grand pianiste français Pierre-Laurent Aimard revient sur les rencontres décisives de sa vie. Cinéma – Édito ciné – Interview Albert Serra qui filme la tauromachie comme jamais elle avait été filmée. – Livres – Cahier critique
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Transfuge n°188 : Christian Lacroix - Mai 2025
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Littérature – Édito livre – L’interview Comment l’un des plus grands cinéastes de son temps, G.W. Pabst, a-t-il pu travailler pour les nazis ? La réponse avec le formidable romancier allemand Daniel Kehlmann. – Cahier livres – Essais, dans la bibliothèque de, polar, poche, festival Art – Édito art – Expo Le salon du dessin d’Arles – Portrait Il était une fois l’extraordinaire John Giorno, poète, artiste et rebelle. – Découverte Le Musée d’Orsay célèbre le trop méconnu Christian Krohg. – Enquête Retour éclairant sur l’Affaire Dreyfus au MahJ. – Reportage Pleins feux sur Daniel Cordier, résistant et galeriste, au Musée de la Libération de Paris. – Galeries – Trois Révélations, livres, enchères, design Scène – Edito scène – En couverture Christian Lacroix est devenu le plus grand costumier français. Alors qu’il expose ses œuvres, rencontre avec un artiste à l’imagination sans fin. – Critiques théâtre, danse, musique – En répétition avec le chorégraphe Damien Jalet qui signe un mirage somptueux au Grand Théâtre de Genève. – Je n’aurais rien fait sans eux L’autrice et metteure en scène Caroline Guiela Nguyen revient sur les rencontres décisives de sa vie.
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Transfuge n°189 : Jean-Michel Othoniel - Juin 2025
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Littérature – Édito livre – L’interview: Le romancier Yuri Andrukhovych à l’occasion de la parution de son roman Radio Nuit, se livre à nous, sur l’Ukraine où il vit et sur la littérature qu’il poursuit. – Cahier livres, polar, poche, essais, collection Art – Édito art – Évènement: Jean-Michel Othoniel fait cet été feu de tout bois en Avignon. – Entretien: Michael Kenna le photographe du mystère et de l’invisible, invité du Musée Guimet. – Portrait: Retour sur l’artiste dynamiteur Sigmar Polke, exposé à la Fondation Van Gogh. – Enquête Point net sur le flou dans tous ses états à l’Orangerie. – Interview: Jean-Michel Appriou, le magicien de la terre à la galerie Loo&Lou. – Décryptage: Barceló jette l’encre à la Fondation Michalski – Expos Scène – Edito scène – L’interview: Thomas Ostermeier revient à Avignon avec Le Canard sauvage d’Ibsen. Rencontre avec un metteur en scène en quête de complexité. – Dossier Festivals: Avignon, Chantiers d’Europe, Montpellier Danse, June Events, La Roque d’Anthéron. – Critiques théâtre, danse, musique Cinéma – Édito ciné – Sorties salle
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Transfuge N°95 Dany Laferriere Fevrier 2016
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Transfuge N°98 Wajdi Mouawad Mai 2016
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