Revue Rumeurs n°9 - Automne 2021
BC
Au sommaire du numéro 9 : LE GRAND ENTRETIEN France Mongeau - Jean-Pierre Chambon Au revers du paysage LA PÉPINIÈRE Céline Didier Entremêler nos écrits pour démêler ton histoire en lisant ton petit cahier de Souvenirs, Auguste Pillet Tara ACTUELLE BABEL Laurent Grison Vers l'hors-dans, Jean-Charles Lemeunier De l'écrit à l'écran : Pierre Mac Orlan Ils ont gâché la fête, Sylviane Crouzet Un ennui viral, Giuseppe Lucatelli "Pour l'Europe. Préfigurations t(r)opologiques",Démosthène Agrafiotis Familles, Joëlle Guidez Un écrivain piémontais aux prises avec l'italien, Alessandro Perissinatto Alessandro Perissinatto et les langues alpines, Patrick Vighetti Humeurs, Mathias Lair RETOUR DE MARCHÉ Gérard Noiret, Florence Trocmé, Anne Dujin, Michèle Finck, Thierry Renard, Patrick Maury, Lydia Padellec, Béatrice Bonhomme, Louis-Catherine Champolion, Denis Dumont, Hervé Martin RUMEURS DE TUNISIE Mansour M'henni Adam Fathi Le souffleur de verre aveugle, ses jours et ses travaux, Adam Fathi L
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21.00 €
Rien du Tout
BC
La vie c'est du chinois tout est donné sans le monde d'emploi à chacun son fonctionnement tous les risques de panne favorisés par l'ignorance. Une quarantaine de poèmes sur la manière dont l'auteur ressent le monde. Tu marches sans savoir ce que font tes pieds tu écris sans savoir ce que disent tes mots.
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15.00 €
Rue Désirée, une saison en enfance
BA
Ce récit autobiographique, écrit dans un style sincère et plein d’émotions, possède la particularité d’être rédigé à la deuxième personne. Cette narration peu commune nous transporte dans la peau du petit garçon de la banlieue lyonnaise que fut Michel Ménaché. Cette enfance pleine de joies, de conflits, de drames et de vie, ainsi que cette rue et ce quartier de la Guillotière sont formidablement racontés par l’auteur et vécus par le lecteur, non sans un humour spontané et des émotions poignantes. Au fil des pages, on rencontre de nombreux personnages qui rythment les aventures du jeune garçon, depuis sa plus tendre enfance du début des années 40, jusqu’au milieu des années 50 qui sont le théâtre de l’émergence de l’adolescence chez le jeune lyonnais. Grace à son expérience et à sa maîtrise de la langue, Michel Ménaché nous fait vivre toutes sortes d’émotions. Son style fin et travaillé, d’une grande authenticité, rend la lecture fluide, agréable et dynamique. Son parcours et notamment son enfance fascinante lui confèrent une écriture puissante et maîtrisée.
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17.00 €
Si Quelqu'Un Écoute
BC
C'est une poésie directe, même si elle est faite de pas feutrés et de reculs comme dans certains rêves où l'on croit atteindre et où, pourtant, l'on n'atteint pas. Elle exprime ce pourquoi, sans doute, est faite la poésie telle que nous la concevons, depuis qu'elle a cessé d'être collective, pour exprimer la sensibilité de celui ou de celle qui écrit. L'AUTEUR Béatrice de Jurquet est poète et traductrice, elle vit à Lyon où elle a été psychanalyste. Elle est membre du jury du Prix Roger-Kowalski et de l'Oulipo et participe à des revues de psychanalyse et de poésie.
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16.00 €
Six solitudes
BC
Vincent Calvet livre Six solitudes pour nous réconcilier avec la puissance d’invocation de la poésie Six solitudes, chacune compte une vingtaine de poèmes, tous d’une même unité et puissance d’invocation lyrique. Les Solitudes déroulent des variations de ces rivages au regard de la mer, miroir, où le poète puise la matière des métaphores et des passerelles sonores. La 1ère Solitude est celle de la mer, ce qu’elle est, ce qu’elle porte, ce qui y vit / du règne du vivant, jusqu’aux marins, c’est la femme / la mère, le tout autre. La 2ème Solitude est celle de la voix du poète plongée dans les signes de la mer, d’un « je » qui se déploie alternativement dans le même registre d’invocation et d’un « tu » introduit formellement par un texte en italiques. Cette solitude se referme sur un poème / dauphin égaré / échoué sur la grève /. La 3ème Solitude est celle d’une adresse au lecteur / auteur, une tentative de nouer la parole à un autre, qu’il sait d’avance qu’elle est destinée à échouer dans le langage du soliloque, tentative qu’il vient ranimer dans / le rêve de la mer /. La 4ème Solitude introduit la présence du rêve sur la ligne d’écriture, recourt de nouveau à l’alternance du « je » et du « tu ». Cette présence affleure, elle clignote, « elle » est là. Le miroir s’empare de la réalité de la langue du poète / tu me tends un miroir dans lequel je me vois et prends ma réalité /. La 5ème Solitude introduit la durée écoulée, de l’enfance au temps présent du poème. / C’est une nouvelle solitude qui commence / au Bord de la Mer / dans ton visage / dans son image / dans la Nuit qui vient /. La 6ème Solitude est celle de l’entrée dans la Nuit heureuse / la mère / où le texte et la voix se font prière, adresse absolue à l’infini qui apaise les souffrances et où s’inaugure l’Espoir.
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17.00 €
Souterraines. Anthologie poétique
BC
C'est ainsi que je vois Mircea Bârsil(...). Drapé « jusqu'aux épaules », « jusqu'aux pensées entortillées comme des voies ferrées », dans les mots, dans la buée du vin, dans diverses beautés passagères et, surtout, dans la dialectique du ciel et de la terre. Comme un personnage de la bohème littéraire roumaine. Comme un personnage auréolé de mythe. Et je ne parle pas ici seulement du mythe urbain de la bohème. Je parle de mythe tout court, de celui qui l'habite et dont il boit tous les jours le double tranchant. Puisque Mircea est de ceux qui lient et délient quotidiennement en poésie la vie et la mort, comme des sexes, qui scrutent leur vortex transformationnel. L'anthologie Souterraines est une descente vertigineuse, d'une saveur et d'une finesse rares, dans les couches les plus profondes de la métaphore et de notre âme mythique.
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15.00 €
Sur la barque des jours
BC
Des proses aux couleurs variées adaptées aux lenteurs délicieuses de la lecture. Ces proses conservent la part miraculeuse des histoires. Elles s'éloignent de l'esprit chagrin du temps, pour se rapprocher des humeurs moins éphémères des danses, des drames et des joies plus fermes. Le livre comporte 17 récits d'un lyrisme impersonnel, qui s'appuie sur l'extériorité : la nature, le monde, le cosmos.
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18.00 €
Sur les brisées d'Alain Didier-Weill
BC
Alain Didier-Weill ou l’intelligence, la culture et l’humanité... Nouées. Ombre discrète, modeste, Alain avait en lui, à la profondeur d’un trésor, cette générosité qui n’existe que chez les grands auteursâ: celle d’autoriser son lecteur à se surprendre lui-même et, par voie de conséquence, à s’apercevoir qu’il était plus intelligent qu’il ne l’avait cru jusqu’alors. Qui connaissait Alain Didier-Weill sait que, dès le premier instant du premier face-à-face, il venait de faire ce qu’il est d’usage d’appelerâ: une rencontreâ! Il est des personnes, comme ça, rares, on ne les rencontre ne serait-ce qu’une seule fois et elles nous manquent... déjà. Inouïâ!... Ainsi Alain Didier-Weill. Cependant, ce n’est pas spécifiquement à l’homme que les actes de ce séminaire de l’Inter-Associatif Européen de Psychanalyse désirent rendre hommage, c’est surtout et d’abord à son oeuvre. Glissant ses pas dans ceux de Freud, de Lacan, de quelques autres et dans ceux de la philosophie, des arts (littérature, musique, danse, théâtre, etc...), et encore dans ceux des textes sacrés, Alain (psychanalyste, psychiatre, écrivain et dramaturge) a su marier la fidélité à l’imagination. Une pensée transversale, dirait-on... Et, dans la transversalité, la liberté !... Dans ce recueil, on y lira partie des linéaments présidant aux différents moments de la création de l’ I-AEP , et sa nécessité. I-AEP (trait d’union — et non pas tiret du 6 — comme aurait pu dire Alain...). I-AEP , qu’Alain a initié et construit, accompagné de quelques autres . On y lira aussi tout l’intérêt clinique de la réflexion constante d’Alain Didier-Weill. Des psychanalystes en témoignent, ici, au travers de leur pratique. On y lira encore les interrogations et les propositions de sens qui furent les siennes au sujet de cet «âau-delà de l’inconscientâ». On y lira, enfin, quelque chose ayant trait à sa conception du réel... Un réel qui excède celui du fantasme. On y lira ce trou réel au coeur-même du symbolique, favorisant une sorte de «âpas-de-deuxâ» entre le réel et le symbolique, justement. Étrange tango, illustrant une sorte d’histoire d’amour constituée d’avancées et de reculs entre l’un et l’autre. Lire et relire Alain Didier-Weill. L’exercice est salvateur et incitateur. Il invite la pensée psychanalytique à l’audace ou bien au courage — celle, peut-être, d’emboîter le pas d’un oiseau dans le ciel... Et, retrouver, nommer ce lieu à la fois précis et mystérieux du vent que vient à peine de frôler l’aile de l’oiseau... Instant éclair, peut-être, d’éternité. Explorateur de la pensée, Alain Didier-Weill a ouvert des pistes, dessiné des horizons pour la psychanalyse. Il appartient maintenant aux psychanalystes, au présent et à l’avenir, de suivre ses brisées !... «â[...] à l’aube du troisième millénaire, que reste-t-il à l’homme qui, en se retournant, constate que tous les idéaux qui l’avaient incité à espérer ont failliâ? Quelque choseâ: l’inespéréâ». (Alain Didier-Weill, Un mystère plus lointain que l’inconscient.)
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18.00 €
Tango-Talgo & alentours
BC
Ouvrage publié avec le soutien de la région Auvergne-Rhône-Alpes « Le passe-murailles presse le pas il y a tant de douleur de sueur et de sang à la jointure des pierres qu’il s’est muré dans le silence » Michel Ménaché Le poète et le photographe ont, quand ils se rencontrent, plusieurs sujets de conversation, c’est évident... Et, encore, plusieurs points communs, surtout dans leur manière d’approcher le monde où nous vivons, de marquer la réalité de leur empreinte. Michel Ménaché, le poète, et Didier Devos, le photographe, n’en sont pas à leur première tentative, poétique et visuelle, menée en duo, sur le fil de la langue et des images. Leur complicité pourrait presque faire penser à celle, plus éloignée de nous, de Jacques Prévert et de Robert Doisneau, tous deux évoquant Paris, capitale de notre pays. Mais, non, pas seulement... Ils portent, l’un et l’autre, dans la géographie des couleurs, un tout autre regard sur ce qu’ils observent – même si ce regard, bien plus actuel, ne refuse pas les références passées. Ils saisissent l’instant, lumineux ou pas forcément, et lui offrent un « réel » prolongement. Là, nous sommes à Barcelone, face au vent et au mouvement. Ici, Villa Médicis, les yeux de Laura Betti nous traversent – bien qu’ils regardent ailleurs, autre chose et autrement. Là, la couleur, vive et vivante. Ici, le noir et blanc, plus intime, plus nostalgique. Nous avions fait paraître, à l’enseigne alors de La passe du vent, un premier ouvrage de ce genre, attachant et décalé, Venise hors champ, réunissant les deux amis, complices et curieux à la fois. C’était en 2009. Aujourd’hui, nous les retrouvons avec ce livre tout en nuances, où deux écritures, sensibles et précises en même temps, se rejoignent.
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20.00 €
Tissages de présence et d'absence
BC
La pose est un silence. On se surprendrait à parler à voix basse. 40 dessins de Christine Célarier et l’anamnèse d’une carte postale. « I » offre un regard sur un ensemble composé de huit séries de cinq dessins chacune de Christine Célarier, achevé en 2014. « II » est à la fois un récit autobiographique et une exploration de l’Åuvre d’El Greco, L’Enterrement du seigneur d’Orgaz, peinte entre 1586 et 1588, conservée au sein de l’église de Santo Tomé à Tolède.
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14.00 €
Tôle froissée
BC
Lili Frikh fait des études de philosophie à Montpellier. Après Lalala sorti chez Polygram, album « CHOC » dans Le Monde de la musique et sa Peinture sans Peinture qui reçoit le prix de L'Élan Créateur, elle publie en 2012 un premier livre, Bleu, ciel non compris, aux éditions Gros Textes.
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15.00 €
Un cri ne reprend jamais son souffle
BC
Un cri qui ne reprend jamais son souffle relate un passage de la vie de l’auteur, lorsque celui-ci aimait une femme atteinte d’un trouble bipolaire. Jérôme Crespel évoque, en vers, l’intensité du brasier amoureux qui dévore son couple, mais aussi les gouffres dans lesquels se trouvait plongée sa bien-aimée. Poèmes de la main gauche est le récit, de la main gauche, d’une relation amoureuse grâce à l’évocation de souvenirs, de sensations... Deux fois l’amour et deux manières différentes de l’évoquer. Les deux ouvrages relèvent d’une même obsession : raconter une expérience vécue à travers deux épisodes sentimentaux. Un cri ne reprend jamais son souffle est écrit sur l’instant, lorsque l’écriture est à son point de rougeoiement le plus vif. Poèmes de la main gauche, pour sa part, recompose un épisode amoureux en prenant de l’altitude, du recul. Bien que les souvenirs évoqués soient plus sereins, le recueil n’est pas dépourvu de parts d’ombre. « J’avance dans l’incendie d’un feu de brousse Le coeur et le pas légers Les flammes loin de s’écarter Feulent et montent à ma rencontre En ovation furieuse À la gloire de ma dissolution Je m’enfonce au secret de la fournaise Les brûlures me pèlent Mes chairs crépitent Se détachent Et serein J’avance » Extrait d’ Un cri qui ne reprend jamais son souffle Nuit noire à l’arrière d’un camion On se lance des mots qui se brisent Sur nos nudités C’est la peur qui me fait mordre L’idée qu’un autre te morde avant moi Et t’emporte dans sa gueule Est-ce donc un sacrifice que de revêtir ta pudeur ? Extrait de Poèmes de la main gauche
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12.00 €
Un jour, les rues vides
BC
QUOI ? Quand on ouvre le recueil, dès la lecture des premières pages, on pense d’abord à un journal intime, « journal » placé à mi-distance du dedans et du dehors, entre l’introspection la plus naturelle, la plus directe, et l’investigation morale, entre la quête de soi (Charles Juliet), et le récit du quotidien (Annie Ernaux). Mots simples, phrases claires... et qui sonnent juste, d’un bout à l’autre du recueil. Ombre et lumière ici se confondent et composent une véritable « narration poétique » rédigée à la première personne du singulier. Il s’agit bien, ici, de véritables poèmes, et des paroles ordinaires... mais qui résistent au confinement, et à l’existence confisquée – provoquée par une pandémie inattendue. COMMENT ? Joëlle Guidez est d’abord une grande lectrice, cela se sent, cela se voit, d’emblée. Son livre est le livre d’une lectrice attentive – qui sait aussi bien lire les textes importants, français et étrangers, d’hier et d’aujourd’hui, que le monde, vivant, où nous passons. Un monde malade, malmené, et qui exige discrétion et pudeur. Les poèmes qui composent Un jour, les rues vides, derrière leur simplicité apparente, fourmillent d’idées et d’émotions variées. La passion de la langue et des mots les traverse tous, voire les anime ou les habite. Il faut lire (et relire) le petit livre de Joëlle Guidez. Il mérite toute notre attention. QUI ? Joëlle Guidez. « Née à Tunis en temps de canicule dans une famille maltaise, je zigzague dans mes études pour, finalement, tomber dans les bras de la littérature. Les livres ne me quitteront plus. Je trouve ma voie entre les rayonnages d’une bibliothèque publique. Je lis et donne à lire. Rien ne m’est plus nécessaire que partager mes bonheurs de lecture. Je participe à des ateliers d’écriture avec Florentine Rey, Jean-Pierre Martin, Oscar Coop-Phane et Oliver Rohe. J’en initie d’autres afin de conduire les publics empêchés vers les rives de la lecture. À la retraite, je m’inscris à l’Université pour un master de Lettres autour de Paul Nizan, Annie Ernaux et Didier Eribon. Depuis, je lis et rédige des articles dans la revue Rumeurs. »
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13.00 €
Un palais pour deux langues
BC
Pour chaque nouvel ouvrage, Mohammed El Amraoui remet son écriture en jeu – ici, en, je, pour l’occasion. Texte de commande, au départ, pour une compagnie lyonnaise de théâtre, Les arTpenteurs, l’ouvrage dépasse les limites du cadre fixé et propose une réelle introspection, à hauteur d’homme. Davantage qu’un monologue intérieur, il s’agit là d’une autobiographie linguistique. Tour à tour poète et traducteur, Mohammed El Amraoui nous entraîne, hors sentiers battus, dans le lieu des deux langues qui désormais sont les siennes, la langue arabe et la langue française. Ça ne manque ni d’oreille ni de souffle. Entre l’essai littéraire, le récit d’autofiction et le poème narratif.
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16.00 €
Un poème est passé
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Un poème est passé est une anthologie conçue par temps de pandémie. Une anthologie née d'une situation exceptionnelle – que nous souhaiterions garder en mémoire comme quelque chose d'exceptionnel, dans le sens d'absence de répétition. Des voix poétiques confirmées, d'autres plus discrètes. Des écritures habituées, des écritures de toute première fois, mais de nombreuses écritures à partager. Rassembler, oui, en un même volume une sélection de textes, pour la plupart inédits, dont certains ont tout de même fait l'objet d'une première apparition, notamment sur le net, grâce à la lettre d'information de l'Espace Pandora, « 100 pour 100 ».
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13.00 €
Un regard infini
BC
Le regard infini que célèbre Sylvestre Clancier invite à revisiter nos racines, jusqu'à l'étincelle première de nos sensations. Dans ce livre signé «Â Sylvestre », le poète revisite «Â le regard infini » de son père, le poète Georges Emmanuel Clancier, décédé en 2018. / Dans les yeux du vieil homme / je vois, jr vis, je lis l'écrit vivant d'un regard / qui souvent dévie l'ombre de la mort / par un sourire bienveillant / Les poèmes de ce livre sont autant de regards que le poète porte sur celui de son père. Sylvestre célèbre leur relation à tous deux. La richesse et la liberté rythmique de ses vers, sont au service du chant de l'âme du poète et d'une musicalité intense.
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16.00 €
Un théâtre de verdure
BC
En septembre 2015, Patrick Dubost est invité pour trois semaines de résidence à la Maison Rimbaud, à Charleville-Mézières, avec une commande d'écriture assez libre et souple, en lien avec le Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes. Juste trois mots : poésie, paysage, marionnette. Dans les pages de ce livre, outre les trois mots de la commande, treize mots se définissent comme « paysage » au sein de paysages bien réels (les abords de la Meuse, cette Maison Rimbaud), manipulent certains mots comme des « objets » parmi d'autres objets bien réels (nos amies les marionnettes). Dans ce théâtre de verdure se pose en continu la question de la poésie, sa présence, sa réalité, ses contours, sa nécessité, son ancrage dans un corps, une voix, un rythme, ce qu'elle parvient à traduire de l'objet, du réel qu'elle induit, tout entier taillé dans une matière de langue.
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14.00 €
Un théâtre sans absent
BC
De 2017 à 2019, le Collectif X, compagnie de théâtre dont l’auteur François Hien a été en résidence dans le quartier de La Duchère, à Lyon, dans le cadre d’un plan de rénovation urbaine. L’auteur a voulu proposer un récit de cette résidence et de la création de la pièce. Un récit qui ne cache rien des difficultés rencontrées ni des frustrations qu’elles ont générées. Décrivant une expérience sociale et théâtrale collective, esquissant une théorie pratique et socialement située du théâtre politique, le texte est aussi une tentative d’élucidation, par un auteur, des clefs de sa propre écriture. De cette immersion est née la pièce L’Affaire Correra, créée d’abord en feuilleton pour les habitants du quartier, avant de devenir l’une des pièces du répertoire de la compagnie (reprise au TNP en avril 2022) Lyon, quartier de la Duchère : dans le cadre d’une résidence au long cours de trois années (2017-2019), le Collectif X, compagnie de théâtre dont l’auteur François Hien était l’un des membres, a créé une pièce L’affaire Correra. Jouée d’abord en feuilleton pour les habitants du quartier, cette pièce est désormais entrée dans le répertoire de la compagnie. Avec Un théâtre sans absent, essai que lui ont inspiré ces trois années à la Duchère, François Hien propose un récit de cette résidence et de la création de la pièce. Un récit qui ne cache rien des difficultés rencontrées ni des frustrations qu’elles ont générées. Décrivant une expérience sociale et théâtrale collective, esquissant une théorie pratique et socialement située du théâtre politique, le texte est aussi une tentative d’élucidation, par un auteur, des clefs de sa propre écriture.
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16.00 €
Une claque d'eau salée
BA
Deuxième recueil paru dans la collection Noces, après Ma voix silence, en 2021, Une claque d’eau salée est d’abord un hymne à la mer retrouvée, délaissée puis retrouvée. Élisabeth Granjon a le pied marin, et elle nous entraîne, sans relâche, sur les flots bleus et dans le vent qui gémit. Flots agités, et mer généreuse pourtant. La mer est dévoilée sans être répétée, par petites vagues, par petites touches – impressionnistes… Une réelle invitation au voyage ! La mer nous rend forcément plus heureux. COMMENT ? En poèmes courts, pour la plupart. Et en véritable écho poétique… avec une certaine économie de moyens… Les mots sonnent justes, les images sont ajustées. Mais Élisabeth Granjon, dans cet hymne à la mer « vivante », n’oublie pas « celles et ceux qui, dans l’espoir d’un meilleur avenir, embarquent au péril de leurs vies pour des traversées maritimes d’une tout autre nature. » L’amour de l’eau rend plus lucide, aussi. La conclusion du recueil, avant le mot Fin, demeure sans appel : je suis eau / pour toujours.
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13.00 €
Victor Hugo Notre âme des Paris
BB
Notre Dame de Paris se transmutant en Notre Âme des Paris décrypte le langage souterrain de l'alchimie et nous donnant une nouvelle définition de la Pierre-philosophale. Notre Dame de Paris, ouvrage mythique de Victor Hugo malgré son retentissement reste un livre inconnu. Serge Pey nous livre dans cet ouvrage critique un nouvel aspect de l'oeuvre hugolienne. Le jeune Hugo a rédigé à travers cette fresque reconstituée d'un moment de la société de la fin du Moyen Âge, un livre souterrain. Pour Serge Pey, les héros de ce livre sont des personnages conceptuels et codés, répondant chacun à un moment du processus du Grand-?uvre alchimique, avec en toile de fond le mythe de la Toison d'or. La démonstration de cette étude, étayée par de nombreuses années de recherche établit une hypothèse troublante sur l'oeuvre hugolienne et une mise en perspective de la spiritualité de la société du XIXe.
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33.00 €
Vivre, cette splendeur sauvage
BC
« Aux livres, j’ai souvent préféré la belle palpitation du monde et suis allé au dehors pour amasser toute la chaleur du soleil, sa bonté inouïe. » QUOI ? Vivre, cette splendeur sauvage est un livre d’entretiens au cours duquel l’auteur revient sur ses différents ouvrages, ses préceptes et les nombreux voyages qui jalonnent son parcours poétique — et humain. L’auteur évoque son désir de se mettre en retrait, de partir sur les routes en nomade, ainsi que son besoin de s'éloigner du monde pour mieux, ensuite, le retrouver. COMMENT ? Joël Vernet est l’auteur d’une oeuvre abondante, composée de livres souvent courts, nourris d’une prose poétique gravitant autour des thématiques du voyage et de l’errance. Nous retrouvons dans ce livre un feuillet nommé Copeaux du Dehors proposant des fragments de proses inédits ainsi que des entretiens parus dans des revues comme Rumeurs, actualité des écritures, Strada ou au sein de bulletins ou de billets de blog. Extrait 1 : « J'étais farouche, presque muet. Nous grandissions dans l'idée de la perte, de l'abandon toujours possibles, sans boussole aucune, mais libres. Il y aurait des livres à écrire sur l'absence des pères. Voyez Rimbaud, Augiéras, et tant d'autres. Il n'est pas impossible que certaines écritures prennent source là. »
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13.00 €