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Glacis

BC

On étage des fleurs techniciennes (au feu froid des pétales). Le livre est composé de trois recueils : /Glacis/ avec quinze poèmes, /Bêtes sans dieu/ avec trente-sept poèmes, /Fungi/ avec trente-six poèmes. /S’efflore pure encore , la vie : prothétique./ /En nuit, comblée. Plus qu’excarne de noir, obscurant (mauve, une huile de chair, involue : au point pur) : contestant que soit jour, et lumière. Quoi s’offusque, que noie : liquide l’œil de vulve./ /Tant cerisaies, rameaux : selon qu’enc/-re le rose/ à voussure./ Signatures d’un vol où soient cendres./

Disponible

17.00 €

Grands Emblèmes du Merveilleux pour Ernest de Gengenbach

BA

Ce livre pour célébrer le centenaire du Manifeste du Surréalisme, et les vingt ans de La Maison des surréalistes de Cordes-sur-Ciel. QUOI ? LE CONTENU. Pour célébrer le centenaire du Manifeste du Surréalisme, et les vingt ans de La Maison des surréalistes de Cordes-sur-Ciel (Tarn), Paul Sanda a décidé d’écrire vingt-quatre lettres-emblèmes à Ernest de Gengenbach (1903 – 1979), membre du groupe historique, en prenant comme base des réflexions et des pensées tirées de ses ouvrages. Ces dialogues sont articulés avec son propre parcours, et en écho aux échanges nombreux et importants qui ont eu lieu au cours des vingt dernières années dans sa Maison de Cordes. Il s’est agi dans l’esprit initié par Sarane Alexandrian et Alain-Pierre Pillet en 2003, de montrer l’importance des hasards objectifs dans les œuvres de prolongement surréaliste, et les tentatives répétées de concilier le merveilleux surréaliste et la splendeur spiritualiste en un seul mouvement cessant d’être perçu contradictoirement. C’est ainsi qu’on retrouvera sur cette voie les figures fraternelles qui ont pu s’inscrire au cours de cette aventure unique, comme l’a si bien dit l’ami Patrick Lepetit, dans les « parcours souterrains » du surréalisme… QUI ? L’ AUTEUR. Paul Sanda est un poète, écrivain et ésotériste, né en 1961. Ses livres sont influencés par le surréalisme, mais surtout imprégnés de spiritualité. Auteur d’une quarantaine de recueils poétiques, il est cité dans diverses anthologies classiques et a obtenu, en 2014, avec Bruno Geneste, la bourse d’avant-garde Sarane Alexandrian de la SGDL, pour Les surréalistes et la Bretagne. Il est lauréat, en 2016, du prix Xavier Grall pour l’ensemble de son œuvre. Il est par ailleurs l’auteur d'une vingtaine d’essais : sur différents écrivains, mais aussi sur le Druidisme, l’Orthodoxie, l'Alchimie et le Christianisme Gnostique. Patriarche Orthodoxe dans la lignée occidentale (Haute Église Libérale Indépendante Orthodoxe Syriaque ; Cultuelle 1905), il a publié divers opuscules initiatiques sous le nom de Tau Sendivogius. Paul Sanda dirige depuis 1996, à Cordes-sur-Ciel dans le Tarn, les éditions Rafael de Surtis. Le 1er février 2007, il a été élevé Chevalier dans l’Ordre des Palmes Académiques en tant qu’éditeur. En juin 2019, il a été élu Président de la Maison de la Poésie du Pays de Quimperlé, dans le Finistère.

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28.00 €

Guignol aime la musique du diable

BC

Une histoire du rock à Lyon racontée par ses acteurs, 66 auteurs d’une histoire commune QUOI ? LE CONTENU. Au sommaire du numéro 11-12 : Guignol aime la musique du diable Lyon capitale du rock, Alain Garlan Petite fille de français moyen, repères sociologiques et politiques Rock, le goût du désordre, Jacques Bonniel Vous avez dit institutionnalisation ?, Louis Chrétiennot Rock and Roll Mops, scènes et esthétiques de la rock culture Visite guidée des temples lyonnais du rock, Serge Dumonteil alias Stevie Dixon Mes années punks, Hauviette Bethemont Danse avec la dragon, Juliette Dragon Ceci est mon corps, Marie-Christine Vernay Doc Bellevue et Mister Hyde chez les haschischins, Alain Oddou Le Temps des mews, Robert « El Congolese » Lapassade Hip-hop, Alpha Hip-hop, Marco DSL Slam’ déchire, « Vers Sain Rhétorique » alias Marco D.S.L SOUvenirs SOUvenirs, acteurs du désordre Je ne me souviens pas, Anonyme Un cercle de poètes urbains disparus, Ivan Schneiderlin Ma movida Jean-Claude, Chuzeville Éloge de ma fuite, Monsieur Gaurdon’ Un enfant du rock, Jérôme Savy Lyon capitale du rock – Véronica, Roland Boissat Starshooter, Interview de Kent réalisé par Thierry Gerberon pour le film Sauvages Trois garçons dans le vent, Samantha Barendson Taper, Jean-Olivier Païssé aka Lo Live La Route des indés, Stéphane Duchêne Francs-tireurs, Anne Huguet Vingt ans après, Laure Porthé Caroline, elle assure ! Caroline Fillion Douce France, repères historiques et politiques Histoire du jazz à Lyon, Jean-Paul Boutellier Les Risques du métier, Sophie Mandrillon Le Dessous des cartes, Jean-Pierre Bouchard Carte de séjour, Brigitte Giraud La France de Rachid Taha, Djida Taztaït If six was nine, Thierry Raspail Hors la loi .au pays de la FM, Patrick Savey Je n’ai jamais parlé ............. dans un micro de ma vie, Sébastien Broquet L’effet Woodstock, Frédéric Bruckert Festival, de boue coussins ! Richard Laporte Glossaire selon Richard Laporte Laisse béton, An’Archives Album photos Pochettes, etc. Playlist 1960 -1990, Christophe Simplex 40 ans de ziczac Playlist 1990 – 2019, Monsieur MO Liste de concerts, Stevie Dixon Les temples lyonnais du rock France Music Tour

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29.00 €

Haïku d'amour

BC

Un recueil de Haïku, qui tournent autour des états amoureux. La concision du Haïku dans la langue fraîche des sensations amoureuses que nul n'ignore, ils sont accompagnés de dessins illustrations du graphiste Frédéric Coyère. Couverture cartonnée.

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14.00 €

Il fait un temps de poème

BC

Les poètes rassemblés par Yvon Le Men annoncent que le temps du poème continuerait contre vents et marées, entre ombres et lumières Ce livre est la trace des soirées « Il fait un temps de poème », animées depuis plus de 30 ans par Yvon Le Men, et accueillies au Carré Magique de Lannion. Cette anthologie, (volume 3 de la série) rassemble aujourd’hui des contributions d’auteurs invités entre 2013 et 2023 tels que Katerina Apostolopoulou, Luc Baba, Terez Bardaine, Stéphane Bataillon, Jeanne Benameur, Seyhmus Dagtekin, Salah Al Hamdani, Cypris Kophidès, Aurélia Lassaque, Patrick Laupin, Ružica Miličević, Hala Mohammad, Maya Ombasic, Nathalie Papin, Paola Pigani, Thierry Renard, Dominique Sampiero, Faruk Sehic et Joël Vernet entre autres. Il s’agit de textes inédits pour la plupart. Chaque invité contribuant à ce recueil a invité une autre, un autre qui a compté dans sa vie, leur maître en poésie. « Tous les poèmes rassemblés ici ne m’émeuvent pas au même moment. Un jour, c’est l’un ; un jour, c’est l’autre. Cela dépend du temps qu’il fait dehors, dedans. Cela dépend de l’air du temps, du temps de poème qu’il fait entre moi et le poème que je reçois. Le lecteur, aussi, fait le poème. Et je suis, chaque jour, un lecteur différent. »

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20.00 €

India

BA

Ces pèlerinages donnent la saveur inébranlable d’une autre humanité possible QUOI ? Ce sont des carnets subjectifs écrits avec soin, dans une langue simple et soignée. Ils sont jalonnés de révélations, de doutes, de rencontres remarquables et de questions philosophiques, ou existentielles, évoluant au fil de trente années. Ces carnets relatent des faits ordinaires inhérents à ce genre de voyage, ainsi que les plus extraordinaires. En particulier ces Visitations d’un autre état de conscience, l’effleurement de ce qu’on nomme le Soi, la Grâce, instants partagés avec des milliers de pèlerins allant de temple en temple, de montagnes sacrées en fleuves sacrés. Vivre serait donc arpenter le labyrinthe du divin tout autant que celui des ignorances nous privant de la vastitude d’être au monde. « Qui sommes-nous ? » se demande-t-on sur ces routes-là. Ces pèlerinages donnent la saveur inébranlable d’une autre humanité possible. L’Inde, jusqu’à peu, restait l’une des terres encore tournées vers la Conscience. Ses sages enseignaient la plénitude de l’âme, autant qu’un universalisme dénonçant le sexisme, le racisme, les castes, la violence. Cette Inde va-t-elle disparaître dans le roulis sombre de la mondialisation ? COMMENT ? Écrit sous la forme d’un journal (1994-2019) qui permet au lecteur de se situer dans le temps et dans la géographie des événements. QUI ? L’ AUTEUR. Jacqueline Merville est écrivaine et peintre. Elle a publié treize récits aux Éditions Des femmes – Antoinette Fouque, parmi lesquels Presque africaine (2010), Le Voyage d’Alice Sandair (2020), La Vie bonne et d’autres vies (2022), des recueils de poésie, notamment à La Main courante, et dirige depuis 2002 une collection de livres d’artistes, Le Vent refuse. Son travail de peinture et d’écriture est traversé par ses voyages effectués autour du monde : de longues escales au Mexique, au Maroc, au Togo, en Amérique du Nord. Depuis 1992, elle partage son temps entre le Sud de la France et l’Asie, en particulier les terres indiennes.

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21.00 €

Intramuros précédé de Deux rives

BC

« Vous tenez entre vos mains ce qui semble être un livre, mais en réalité, il n’y en a pas un, ni deux, mais quatre. Il en va de même pour Aurora Vélez, de sa personne ou de sa poésie, on reçoit toujours plus que ce que l’on aurait pu imaginer. Deux recueils de poèmes d’Aurora en deux langues chacun me semblent être le comble de la gourmandise et du luxe... Non seulement nous avons le plaisir de voir comment l’approche d’Aurora Vélez change d’un livre à l’autre, mais nous devenons également témoins des changements du monde, en particulier de 2017 à 2022. Au fil de la lecture, des poèmes interrogatifs du début, aux poèmes condensés de la fin, le temps semble passer sur la page comme le vent sur le sable. Nous nous voyons aussi changer et constatons à quel point nous sommes touchés par la transition d’un monde, où la mobilité, le voyage, va de soi, à un monde où le seul voyage possible ou autorisé est celui de l’imagination. » Aurora Velez ou la poésie d’un monde qui change ! COMMENT ? Les deux recueils de poèmes réunis ici en un seul volume parlent de l’impossibilité de traverser les mers et les murs. La poésie d’Aurora Velez, en vers libres, parvient à franchir les limites des cultures qui la définissent, en tenant la parole en l’air comme une flamme olympique, « éclairant tout ce qu’elle aime, car ce qu’elle aime signifie tout pour elle ». Dans cette collection, les recueils ont la particularité d’être tous suivis d’un entretien en fin d’ouvrage entre l’auteur(e) et Thierry Renard, directeur de la collection.

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19.00 €

Jacques Toubon ministre de la Culture et de la Francophonie (1993-1995) dialogue avec Maryvonne de Saint Pulgent L’Énergie et la passion

BC

L’énergie et la passion présente un entretien entre Jacques Toubon, ministre de la Culture et de la Francophonie (1993-1995) et Maryvonne de Saint Pulgent, présidente du Comité d'histoire du ministère de la Culture. Le nom de Jacques Toubon est associé à la loi du 4 août 1994 « relative à l'emploi de la langue française ». Son mandat est également marqué, sur la scène internationale, par le grand combat en faveur de « l'exception culturelle » et, sur le plan national, par une loi-programme sur la restauration du patrimoine monumental et la réorientation du projet de la Bibliothèque nationale de France entre autres. Le lecteur pourra ainsi revivre les moments phares de ce mandat au service de la culture. L’ouvrage s’inscrit dans la lignée des grands entretiens avec les anciens ministres de la Culture par lesquels ils témoignent de leur action et enrichissent ainsi le corpus documentaire consacré aux politiques culturelles. Conduits par Maryvonne de Saint Pulgent, présidente du Comité d'histoire du ministère de la Culture, et accompagnés de documents d'archives, les neuf entretiens que regroupe le présent ouvrage permettent de revisiter, une oeuvre ministérielle, sous ses différentes facettes.

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18.00 €

Je choisis la lagune

BC

Plasticienne, Christine Célarier a deux « autres » passions, Venise et la littérature. Depuis de nombreuses années, elle se rend à Venise plusieurs fois par an. Là, au milieu des eaux, elle observe, dessine, prend des notes... Elle y croise des êtres chers. Elle y marche, de jour comme de nuit, dans les pas du grand poète disparu : Franck Venaille. Avec le temps, elle est même devenue l’amie de Micha, Micha Venaille, veuve du poète et lectrice attentive et bienveillante. Comme d’autres avant elle, Christine Célarier a donc choisi la lagune. Elle a choisi Venise, cette incroyable cité en partie engloutie sous les eaux et à laquelle elle offre ses mots comme elle a pu offrir, déjà, de très nombreux dessins. Venise est son royaume de prédilection, royaume placé à mi-distance entre ombre et lumière. Venise, de l’aube jusqu’au crépuscule. Elle nous propose trois nouvelles dont voici un extrait : « Aucun matin n’est semblable. L’un d’eux m’a étreint aux toutes premières heures du jour. Une tasse chaude à la main, le regard porté au dehors, j’ai furtivement vu une femme qui descendait les marches menant à l’eau du canal. » Le décor est planté, l’ambiance pareillement. On assiste à la scène. COMMENT ? D’abord plasticienne, Christine Célarier peaufine ses proses avec justesse et précision. Elle ne dit jamais tout d’un seul coup. Elle dévoile, peu à peu. Elle libère. Elle a, surtout, plusieurs cordes à son arc. Et, en choisissant « la lagune », elle a aussi choisi de percer quelques-uns des mystères de la langue, sa propre langue, en toute discrétion. Christine Célarier sait faire entrer, tout naturellement, la poésie dans la fiction. Ses récits, aux titres évocateurs et troublants, Sang lagunaire, Ombre nuit, Laissant le ciel à sa splendeur, ce dernier emprunté à un poème de Pasolini, ne cherchent au fond qu’une seule chose, l’impossible consolation. QUI ? Christine Célarier est née le 4 mars 1952 à Nevers (Nièvre). Diplômée de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Lyon (DNSEP). Professeure d’enseignement artistique de 1981 à 2013. Directrice de la classe préparatoire de l’ENSBA de 2006 à 2013. Commissariat d’exposition pour la Grange de Clavière en Ardèche, ainsi que pour La Grande Galerie, (lagrandegalerie.org) dans la Drôme avec un collectif d’artistes. https://www.christine-celarier.com

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14.00 €

Je parle aux fétiches

BC

Sans jamais lâcher la robe de l’avocat, Emmanuel Pierrat nous parle des sept vies qu’il mène à chaque instant du jour et de la nuit. De la plaidoirie à ses échanges nocturnes avec des fétiches, on songe au Cicéron, l’auteur De la divination. MÊME SOUS LA ROBE DE L’AVOCAT, Emmanuel Pierrat vit constamment avec la parole. De la plaidoirie au palais de justice, jusqu’au moment d’intimité avec son client, à huis clos dans son bureau, l’autre est son semblable parce qu’il parle. Lorsqu’il écrit il parle, il écrit et en même temps il improvise, il est dans la théâtralité. Lorsqu’il se couche, au lieu de parler au miroir de la salle de bain, il parle à des masques, à des statues, à des objets. Il parle aux fétiches et les fétiches le font parler. Il aime dire d’un seul coup à haute voix ce qui peut être très intime. Au moment où il parle au fétiche, le fétiche s’humanise, il se produit quelque chose de l’ordre de la faille, de la fêlure, de quelque chose qui met en danger ses propres raisonnements. Il sait à quel point les mots peuvent être violents, il les utilise pour accuser, pour défendre, pour jouer des vies. Troublé de l’éveil, collectionneur de fétiches, bibliophage d’ouvrages licencieux et rares, auteur de romans érotiques, avocat au barreau de Paris, il y a en Emmanuel Pierrat du Cicéron, brillant orateur, avocat, homme d’état qui à la fin de sa vie nous lègue son oeuvre majeure, De la divination, il y a dans Emmanuel Pierrat du Apulée, l’orfèvre de la langue latine, l’auteur des Métamorphoses et du discours De la Magie tenu devant le tribunal où il est accusé de sorcellerie. Emmanuel Pierrat porte la voix, la sienne, celles des accusés, des absents, des fétiches, des sans voix. « Vous laissez l’homme dans ses pulsions, c’est la cata, dit-il, parce que l’homme n’a qu’une envie, tuer et violer son voisin. » Alors il prend avec lui une partie de la charge et du fardeau d’un sujet, advocatum, il porte la voix de l’autre. Sous la robe de l’avocat, il y a l’homme qui traque, jour et nuit, les lieux où la voix vient à manquer. Le jour, comme ces témoins muets que sont les pièces à convictions, dans un procès criminel, devant une cour d’Assises, rangées dans une vitrine, ou les objets exposés dans une vitrine du Musée de Dakar qui l’ont plongé dans une sorte d’état de grâce, d’où il en est sorti fervent collectionneur d’art africain. Quand Philippe Bouret lui demande quel est son rapport à la psychanalyse, Emmanuel Pierrat répond : « Je me tiens à une certaine distance de la psychanalyse, dans la mesure où les réponses viendraient éclairer ma fringale de fétiches, ou répondre à mon refus du vide, où elle viendrait expliquer le mécanisme de mes accumulations, mon rythme de vie sans fin, et cent mille autres choses qui font partie de mon moteur et sont mes carburants essentiels, j’ai très peur en fait que la psychanalyse ne me dise... » Il a vécu en Inde où on croit à la réincarnation et à la possibilité de vivre sept vies, lui qui est athée, il a décidé de mener sept vies dans une vie, il est Shiva Nataraja dansant avec ses multiples bras, qui combat, dirige, danse, qui fait de l’art africain, de la franc-maçonnerie, du cabinet d’avocat, du Palais de justice, des livres, des voyages, des débats télévisés, des chroniques hebdomadaires, du Musée du barreau de Paris, du Musée du Quai Branly, qui donne des interviews et tout cela en même temps.

Disponible

20.00 €

Jouer, Vibrer, Résonner

BC

Issu du protocole d’accord conclu le 25 avril 1983 entre le ministère de l’Éducation nationale et celui de la Culture, institué par une circulaire du 25 juin 1984, le métier de musicien intervenant est exercé, depuis quatre décennies, par quelques milliers de professionnels dont les interventions concernent désormais, non seulement l’école, mais aussi bien d’autres champs – socio-éducatif, social, médico-social, etc. Éducation artistique et culturelle, pratiques en amateur, diversité des expressions culturelles, droits culturels, projets de territoire.. les musiciens intervenants apportent de nos jours, en milieu rural comme dans les villes moyennes ou les métropoles, des réponses pertinentes aux enjeux de notre temps, mais souffrent cependant d’un déficit criant de visibilité et de reconnaissance. En présentant des actions menées dans une trentaine de territoires différents, en recueillant la parole de leurs protagonistes, en sollicitant des contributions d’experts, le présent ouvrage entend mettre en lumière ce métier de passion et de relation qui a placé la création, la transmission et la coopération au coeur de son référentiel. Avec pour ambition de permettre à chacun de « jouer, vibrer, résonner ». COMMENT ? À l’instigation conjointe du Conseil national des centres de formation des musiciens intervenants (CN-CFMI), de la Fédération nationale des musiciens intervenants (FNAMI) et de l’association Conservatoires de France, Michel Kneubühler, expert en politiques culturelles, a parcouru la France à la rencontre d’une centaine d’acteurs, en majorité des musiciens intervenants, mais aussi leurs partenaires – enseignants, éducateurs, animateurs... – ou leurs employeurs –élus, directeurs de conservatoires ou responsables associatifs. Avec l’aide d’un comité éditorial regroupant des responsables des trois organismes déjà cités, Michel Kneubühler a rapporté de ses deux années d’enquête une trentaine de reportages richement illustrés, enrichis d’entretiens, de contributions sollicitées auprès de spécialistes et de quelques documents d’archives.

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15.00 €

Journal de la brousse endormie

BC

Le vent des prophéties dans la brousse, entre les arbres, qui ne s’écrit mais se profère Extraits du Journal : Nos huttes basses sont un cercle arraché à la nuit, au profus acosmique d’elle, figure contre la folie avec nombril de braise et pas d’autre graphie. Seules les fumées lentes passant d’étroits couloirs forment quelques dessins qui suggèrent des villes dont on se souvient ; car on se souvient des villes loin, de la cité première des Caïnites et du désert à traverser. Puis du désordre grandissant des sylves où d’abord l’on heurtait la voûte, jusqu’à s’apetisser. Quelques siècles à s’en retourner, un peu comme meurt le rat des palmiers, avec un demi-sourire et sur la pupille l’éclat des canopées, le trait entraperçu d’une comète, ont passé sans que nous vîmes quoi des gens, leurs bateaux ancrés dans des estuaires pullulants, les fusils à pierre et des verrots posés sous les cocos, ensuite quoi de ceux qui montèrent nos rivières, rien, à peine sûmes-nous que des guerres, que l’on pendait un roi, étions depuis les glaces dans le délaissement, un mythe encore quand surgirent des routes. On s’approcha des villes, d’un inconnu dehors, horizontal et froid. QUI ? Serge Marcel Roche, né à Lyon en 1957, vit depuis vingt ans au Cameroun, dans une petite ville de la région de l’Est, où il anime un centre culturel. Certains de ses textes ont été publiés par une douzaine de revues, dont Voix d’encre, Arpa, Meteor, des sites littéraires, entre autres Œuvres ouvertes, Les Cosaques des Frontières, et sur son blogue Chemin tournant.

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18.00 €

Kate et moi

BC

« Écrite à la première personne, l’histoire est celle d’une quête. Celle de la femme aimée et perdue. » Kate et moi retrace le périple de Johnny Right, romancier américain, qui cherche à retrouver Kate, la belle qui l’a brusquement quitté au moment où ils comptaient emménager ensemble. Psychotique et fantasque, Johnny nous dévoile une intimité sombre, cruelle et violente. Dépourvu de repères, il souhaite d’abord renverser l’ordre esthétique du monde, se met à parler aux armoires, se hurle des insultes les plus venimeuses. À la recherche du moindre indice pour retrouver sa moitié, sa quête désespérée le conduira jusqu’en Argentine. Les miroirs ne sont jamais très loin de ce Narcisse des temps modernes qui vit dans une nuit perpétuelle depuis que ses parents sont morts le jour où l’homme a posé le pied sur la Lune. Ce roman n’est pas simple à définir : roman d’amour et d’aventure, roman noir, roman picaresque, Road movie, Kate et moi est aussi un roman baroque manifestant un goût pour les allusions mythologiques et littéraires. Dans la forme, l’ouvrage se réfère à la Divine Comédie de Dante avec trois parties distinctes : L’Enfer, le Purgatoire et, non pas le Paradis mais, L’Épilogue. Cette dernière partie, particulièrement complexe, trouble le lecteur qui sera bien en peine de déterminer si la fin est heureuse ou non. Extrait 1 « Le miroir de ma cabine me le répétait hier encore : il me reflétait en me demandant si je croyais vraiment à ce que m’avait dit cette femme et si je voulais réellement retrouver Kate ou si tout cela n’était pas plutôt une sorte d’auto-punition pour ne pas avoir fait une certaine chose quand il le fallait. »

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18.00 €

L'Alphabet Des Oublies - Livre De Rencontres Dans Les Ecritures

BB

Au fil des années Patrick Laupin a rencontré nombres d'enfants "cassés dans la langue". Il parle de ces lieux, moments où les enfants, souvent en institutions, s'écrivent, renaissent, touchant magnifiquement à la vie, la leur, la nôtre. Infiniment riche.

Disponible

20.00 €

L'alphabet des sources

BC

« La source n’est pas l’origine, elle est l’insondable mystère des commencements.. » Ce deuxième volume des Œuvres Poétiques de Michel Ménaché, restitue le parcours de 30 années de poésie (1965-1994). Le volume est préfacé par Mireille Calle-Gruber : « Gardienne des seuils, vigile des horizons, la force fragile de cette voix n’a pas peur des interruptions ni des recommencements. Un mouvement fugué traverse le volume, il multiplie les échos, les entrelacs, les correspondances, les contrepoints, sans jamais clore ni enclore. Les vers saisissent des vertiges des traits et attraits, vertiges des non-coïncidences dans les mots des émotions qui tiennent le Poème sur l’ouvert. La source n’est pas l’origine, elle est l’insondable mystère des commencements.. » Recueils publiés en larges extraits : Pavés et fenêtres (1965-1967), Crocs-accrocs (1981), Fable des matières (1981-1983), Célébration de l’oeuf (1992), La semaine des 40 haïkus (1991), Ascension du silence (1992), Goudron de nuit (1994), Claquemuraille (1985), Ectoplasme à plumes rouges et bonnet de nuit (1991).

Disponible

20.00 €