Le Vide Notre Demeure Suivi De Friperie
BC
Un recueil de poèmes qui nous ramène à notre humaine condition et notre histoire.
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15.00 €
Les Cavales, 1
BC
Dans les Cavales, Hervé Micolet s’attache à remettre les archaïsmes mal vus, là où ils sont, dans le mouvement même des langues vivantes. Les Cavales, I s’inscrivent dans un cycle poétique élaboré depuis une quinzaine d’années, plusieurs tomes étant prévus au long cours. Dans ce premier tome relevant pour beaucoup d’une meditatio mortis, apparaissent notamment des motifs de deuil et de mélancolie, avec un mouvement ardent de retour à la vie. Mais l’aventure qui se joue ici est surtout celle d’une immersion dans l’épaisseur historique du langage et des langues. Inutile d'inventer un nouveau mot ou tour syntaxique, la seule retrouvaille des possibilités perdues fait exploser la langue française actuelle ; retrouver seulement ce qui a été perdu constitue une tâche suffisante. L’auteur y met en jeu une langue dense et complexe, polyphonique, déployée en vers dans des poèmes souvent amples, de tonalité épico-lyrique.
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20.00 €
Les deux royaumes
BC
Souvent je n’ai pas d’autre solution que me rendormir dans le souvenir de m’être endormi. /Un cimetière coloré & plein de vie. Les morts inventent des jeux microscopiques, en circulation dans les herbes hautes./ /Parfois nous arrive le bruit d’un avion par un tunnel de lumière & c’est là qu’il nous reste cinq secondes pour tenter d’exister un siècle./ 150 poèmes numérotés accompagnés de 100 dessins de Grégoire Fournier.
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15.00 €
Les Disparus
BC
Une poésie chargée en émotion qui opère un retour sur les événements de la dictature chilienne, par Patricio Sanchez Rojas, alors enfant de 11 ans, des parents impliqués dans l'engagement auprès d'Allende, qui nous rappelle à la réalité chilienne d'aujoud'hui, en regard de cette histoire qui nous a tous bouleversés. Un hommage tout en finesse et humanité.
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16.00 €
Les Entrelacs
BA
Nature et enfance entrelacées comme une attention à ces êtres fragiles qu’on voit grandir auprès de soi sans oser les toucher (extraits de la Préface de William Marx) Grégoire Leprince-Ringuet a fait ce choix révolutionnaire d’une mystique de la forme. Composer aujourd’hui des alexandrins, des octosyllabes et des sonnets ne saurait avoir le même sens qu’autrefois. C’est un monde nouveau qui se met en branle sous les auspices de Baudelaire et de Valéry, dont le souvenir hante chaque rime, chaque détour de quintil : / Oui, en ce lieu ton absence me manque, / Génie couché au-dessus des calanques ; / Le vent qui rompt ton sépulcre idéel / Bientôt soulève un si poudreux rappel / Qu’il pique aux yeux les joueurs de pétanque. / Dans ce Tombeau de Paul Valéry, jamais Racine ni Valéry n’eussent accepté la rime calanques / pétanque. Leprince-Ringuet en a l’audace et l’humour, celle des jeunes gens en colère contre une poésie stéréotypée, en vers libres comme en réguliers. Le Tombeau de Paul Valéry voisine avec la Gloire de Rafael Nadal : renvoi de balle, set et match. Le rebond relève de l’art de l’intertextualité, pratiqué ici en virtuose. À l’heure de #MeToo, Eurydice prend la place du classique Orphée en un sonnet déchirant, l’un des plus beaux du recueil, où l’on ose déchiffrer l’expression d’une tragique condition féminine : / Je suis la vérité vivante à condition / Qu’un pur aveuglement seulement m’appréhende. / Voici le poète plein de Charmes, qui a choisi son camp, celui de la beauté apollinienne et de l’intelligence, convaincu à juste titre que le concept et la conceptualité ne sont pas étrangers à la poésie, ni même à l’émotion poétique, s’offrant ici à pleines brassées.
Disponible
19.00 €
Les jours d'avant (2016-2022)
BC
À la fois témoin privilégié et collecteur d’images de notre temps et des temps futurs, Gérard Noiret nous propose une poésie visuelle dépeignant notre monde non sans une certaine satire. On y trouve aussi bien des figures issues de textes fondateurs comme Abel, Marie-Madeleine, Véronique et Moïse, tout comme un décorum ultra-contemporain composé de nouvelles technologies, d’état d’urgence, de plan sanitaire. Le recueil présente une structure éclatée, non linéaire. Des poèmes utilisés en leitmotiv disparaissent et reparaissent tout au long de l’ouvrage comme « Elle aussi », « Les amants », « Le calque a bougé ». L’auteur réfléchit aux sens possibles des fragments, les met en rapport avec des scènes, crée des tensions entre récits visuels et coupes. « Sur le trottoir, personne ne devine que le torse avec la chaînette et le tee-shirt impeccable correspond exactement au buste polychrome de la Grande Épouse d’Akhenaton, cette Néfertiti cherchée partout dans les salles. »
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14.00 €
Les Lits du monde
BC
La solitude du premier livre, je la garderai à jamais. La poésie libère toujours ses plus anciens trésors de leur oubli, rend vie à leur naissance qui est celle même de l’être au monde. D’un seul élan adorateur et déchirant, elle épouse l’imprévu, suit au hasard tous les chemins, livre autant de batailles qu’il y a d’espérances et de blessures, habite en des maisons fragiles, aussi fondamentales que nues. L’écriture de Catherine Pont-Humbert va puiser, en une autobiographie universelle de l’intime, le devenir d’un livre inconnu, à ses propres sources.
Réimpression
14.00 €
Les mains heureuses
BC
Véritable vision fragmentaire, et fragmentée, Les Mains heureuses bouscule nos représentations et propose d’observer le monde à travers un regard nouveau : celui des mains. Il répond à la question suivante : quelles sont les mains heureuses ? Le coeur du recueil, davantage naturaliste, offre de belles méditations sur les arbres, les ombres et les couleurs de la nature... Mêlant à la fois réflexions philosophiques et expressions poétiques, ce recueil de poèmes, écrits en vers libres, mêle métonymies, aphorismes, notes éparses, cris du coeur et chants profonds. Cinq feuillets, intitulés successivement, Saisons qui portez tout, Bleu jusqu’au noir, L’heure de l’éclair, Le temps de Madame, Ciel déchiré bleu s’intercalent entre Mains heureuses I et Mains heureuses II qui forment les pierres angulaires de cet ouvrage. Le recueil est suivi d'un entretien avec le poète.
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12.00 €
Les migrations, l’agonie d’un monde
BA
Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, les hommes ont à faire des choix qui engageront les personnes en même temps que les institutions (États et organisations internationales). Cela ne s’est encore jamais produit dans l’histoire. Ces choix cruciaux vont conditionner la survie de l’espèce humaine. Ils concernent, en même temps, le réchauffement climatique et la crise migratoire. Nous n’avons plus de temps. L’urgence est extrême. Les choix, face à la résistance d’une grande partie des États et des sociétés multinationales, ne seront faits que si la prise de conscience gagne les opinions publiques au travers des conséquences de cette double crise dans la vie quotidienne des hommes et des femmes de notre planète. Ces deux crises, la question climatique et la question migratoire, sont partiellement liées. On peut échapper à une évolution qui n’est pas encore inéluctable, mais qui n’est pas loin de le devenir, de même qu’on peut éviter les confrontations violentes au sein de la communauté humaine résultant des peurs irraisonnées que génère cette situation. Cet ouvrage pose un état des lieux limpide, en formulant des propositions réalistes, définies avec les acteurs concernés et avec une vision globale des enjeux démographiques, économiques et climatiques. L’action de l’homme et les mutations environnementales ruinent les sols qui nourrissent les populations, rappellent les auteurs, de sorte qu’il est urgent d’œuvrer à leur préservation pour stopper l’exil migratoire. L’essor d’un réseau de villes petites et moyennes, responsables d’un point de vue écologique, s’impose aussi pour acheminer et distribuer les produits agricoles en contribuant à un aménagement durable du territoire. Actuellement, l’exiguïté des marchés locaux et l’absence d’infrastructures routières créent des situations déplorables : il peut ainsi arriver que des tomates pourrissent alors que la demande de produits maraîchers n’est pas satisfaite trente kilomètres plus loin. Ce livre fournit bien des exemples de cette nature, assortis de solutions concrètes pour y remédier.
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18.00 €
Les pandas de Chengdu ou Le secret du sixième doigt
BC
Ce livre est écrit lors d’un séjour à Chengdu, (Chine), de Serge Pey. Les 55 poèmes du livre, convoquent le séjour de Serge Pey, les lieux, les poètes Du Fu originaire de Chang’an, capitale de la dynastie Tang et Li Po (tous deux du 8ème siècle). Poésie forgée de toute pièce avec les restes du chinois et du français et vice-versa comme cette Fiat Panda qui est tout à la fois le véhicule en panne de roue / la lune est une roue de secours / et / le décret du Panda / qu’il soit fait comme le Panda (Du Fu) / FIAT : Décret /. Fidèle à la voix de Serge Pey qui rappelle que / la poésie dérègle le manège des métaphysiques / elle nous dévoile qu’ / en raison de la vitesse de la voiture / une métaphore / peut devenir si on n’y prend garde / une voiture stationnant / sur le parking avarié de la poésie /. Serge Pey croise sa langue en miroir avec celle de Du Fu qui en son temps introduit dans la poésie des thèmes liés à la vie quotidienne, à la responsabilité sociale du poète, à la dénonciation des injustices de son temps.
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19.00 €
Les Promesses du chant
BA
Dans ses éclats et sa légèreté, ce livre offre un chant de renaissance QUOI ? Le livre de France Burghelle Rey, commence avec les oiseaux, leurs couleurs, leur douceur, leur tendresse. De leurs cris et pépiements brefs naissent ses promesses du chant. Cinq sections composent le livre : Les promesses du chant (qui donnent le titre au recueil) / Vertiges du désir / Que la joie revienne ! / L’adelphe / Soleil tu brilleras toujours / COMMENT ? La brièveté métrique (4, 5, 6 syllabes) d’une écriture fragmentaire qui emporte le lecteur dans une suite maîtrisée de cinquante fragments de quatorze vers chacun. « Libère tes mots / comme des oiseaux », dit la voix qui s’est mise à parler. Oiseaux qui lui donnent sa tonalité parfois verlainienne mais aussi sa vivacité parfois caustique : « il reste les oiseaux / à la place des rêves […] / j’y trouve mon compte / plus qu’aux discours creux / et volage fumée ». Ici, un amour semble s’achever et en même temps recommencer. D’où la cendre et la braise, à l’image du Phoenix auquel il se compare : « délivrance de ma solitude / je suis enfin avec moi / à mon tour Phoenix / sur les lignes de la page / dans l’ombre de la chambre / où je ne veux plus t’attendre ». Alors, face à la perte et au manque, face au gris et à la blancheur de l’âge, face au noir de la mort, commence le chemin du poème et sa clarté levante : « seul compte / le chemin / je veux bien être / ce pèlerin / qui marche / vers la lumière ». QUI ? L’ AUTEUR. France Burghelle Rey, est née à Paris, a enseigné les Lettres classiques et vit actuellement à Paris où elle écrit et pratique la critique littéraire. Elle est membre de l’Association des Amis de Jean Cocteau et du Pen Club français. Elle a publié plus de cent textes dans de nombreuses revues et anthologies ainsi que plus de cent notes critiques (Quinzaines, Poezibao, Europe, Place de la Sorbonne, CCP, Recours au poème, Temporel). Elle a écrit une quinzaine de recueils dont Lyre en double paru aux éditions Interventions à Haute voix en 2010, Révolution chez La Porte en 2013, Comme un chapitre d’Histoire en 2014 et Révolution II en 2016. Elle a obtenu en 2015 le prix Blaise Cendrars adultes pour un poème de Le Chant de l’enfance (éditions du Cygne).
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18.00 €
Les Roses bleues de Ravensbrück
BC
Paroles de sel / de terre et de mer / de boue et de sable / pour approvisionner le présent de ses tourments d'exil Recueil de poèmes sur les femmes / Tuées, Trouées, Clouées, Battues, Violées / par les nazis, dans le camp de concentration de Ravensbrück. Poèmes à la mémoire / De ces femmes / dont le désir fut si fort qu'il soulevait la mort / comme se lève une voile de navire / comme on prend la mer /. Ce livre est un cri de femme pour les femmes, surgi des entrailles de la poète. Jeanine Baude lève sa voix de femme, pour ces femmes martyrisées. Des vers très rythmés, courts et incisifs, où se déploie le chant qui dit les souffrances, la dénonciation des crimes, jusqu'à nouer des dialogues avec elles, dans l'univers concentrationnaire nazi.
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15.00 €
Les Utopiques 2
BA
par les chemins anéantis nous ne cessons d’aller (Miklos Bokor) QUOI ? La Spirale de l’histoire s’inspire formellement des fresques éponymes que Miklos Bokor a gravées et peintes dans la chapelle de Maraden durant les années 1998-2002, ainsi que des peintures sur toile datant d’une période plus ancienne à partir de 1988, au moment où l’homme réapparaît dans sa peinture, jusqu’en 2010, l’année où il peignit son dernier tableau. Les titres des poèmes sont empruntés aux titres des tableaux ou des dessins au bistre de Miklos Bokor qui pour certains se retrouvent dans la fresque de Maraden.
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17.00 €
Les Utopiques, I
BC
Les Utopiques sont le jardin de Gilles Jallet où les rêves sont très réels Les Utopiques, comme il existe Les Pythiques (Pindare), Les Bucoliques et Les Géorgiques (Virgile), Les Tragiques (Agrippa d’Aubigné), et la comparaison s’arrête là. Les textes réunis sous cette bannière appartiennent à des espaces et à des époques indéterminés, autrement dit eux-mêmes utopiques. Ils ont été construits en l’absence de tout fondement solide, et ne se soutiennent que par eux-mêmes, comme des constructions de tours dans l’espace. Mais Les Utopiques, c’est aussi la trace des dieux disparus, la perte du Numen et du Genius loci. On y chercherait en vain le rêve du lieu où habiter, d’une maison qui penche et d’un jardin suspendu. Je ne puis m’empêcher ici de penser à tous les anges pauvres de Paul Klee. Même celui qui parvient au zénith de sa plénitude est encore un ange pauvre.
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18.00 €
Ligne de fond
BC
Ce dialogue entre le poète compagnon, Flamand-ciseau du souffle, et le psychanalyste Philippe Bouret reste un des témoignages les plus pertinents sur le sens de la parole de notre siècle. Werner Lambersy écrit des poèmes qui surgissent la nuit sur le plafond de sa chambre. Ils tombent un à un dans sa bouche ouverte comme une douche glacée. Le poète qui n'a pas crié en venant au monde, maintenant fait crier ce monde pour l'inviter à naître. Le poète va se souvenir de ses naissances et de ses résurrections. Enfant de la guerre, il devient dans un renversement, un enfant de l'amour, et des mots qui traversent l'amour. Le poème est encore cette langue arrachée à ce père SS qui fait confectionner pour son enfant de trois ans un costume d'officier en papier crépon et croix gammée. Philippe Bouret interroge, depuis le lit debout et réveillé de la psychanalyse, le squelette et la chair métaphysique d'un poète essentiel de notre temps.
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19.00 €
Lorsque la vie était géographie
BA
Anthologie poétique bilingue français-allemand de Michael Speier. Les poèmes de la présente anthologie sont essentiellement tirés des livres Mitlesebuch 136 paru en 2015 et Haupt / Stadt / Studio publié en 2013, toux deux aux éditions Aphaia. COMMENT ? C’est à un voyage, de ville en ville, qu’invite ce livre, à Berlin, Budapest, Belgrade, Vienne, le Danube en prime, puis Paris ou New York, une halte dans le Vermont aussi, aux États-Unis, ou l’Italie, l’île d’Elbe, les châteaux de la Loire, et ailleurs encore. Mais peut-être est-ce un seul lieu qu’arpente Michael Speier, tel « le paysan de Paris » d’Aragon qui devient témoin du caractère éphémère du monde. Ou comme ces passagers possibles de L’Embarquement pour Cythère, attendant de ne partir nulle part ailleurs que vers la géographie intérieure, là où se sont donné rendez-vous d’un côté l’inlassable devenir, de l’autre le perpétuel périr.
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18.00 €
Lotus D'Air
BC
(extrait) qu'ai-je vu ? tout glisse sans tenir ensemble qui regarde dans la nuit de Badami ? faudra-t-il nommer une à une chaque chose ? redire et ne rien comprendre je m'appuie sur la nuit sans rien savoir de la nuit (extrait) le vent il a appelé, par sept fois, s'est allongé sur le sol, par deux fois, s'est prosterné, par trois fois, le vent, cet ailleurs, le vent, des mantras, des murmures, des caresses qu'il chante, nous marchons, le souffle vient, revient, trace une colonne de nuées, à la cime exactement, la fumée de Shiva, il dit, voici le pouvoir d'Arunachala, nous étions assis sur la route, il était presque minuit, l'anneau de feu se dessinait, lingam noir et poudre rouge, il caresse nos fronts, il dit pour protéger, la nuit commence on ne sait où, nous verrons toutes les cimes, il dit, la sainte montagne, montagne rouge,
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15.00 €