L'amitié avec Claude Lanzmann
BC
Shoah (1985), film de Claude Lanzmann, fut et demeure réponse à la question qu'Adorno formulait pour ses contemporains : « Pouvons-nous, encore... ? ». Mais qui protégera la Shoah et Shoah, maintenant que Claude Lanzmann est mort ? Protéger de quoi ? De l'inéluctable devenir culturel touristique, souvenir de voyage, produits dérivés d'Auschwitz. Sous le déluge du fake et de la trumperie mondiale, quelle arche alors transportera le témoignage jusqu'à quelle colombe ? Dans ce livre, qui atteste d'une longue amitié, il est moins question du salut pour les Juifs que d'un salut par les Juifs, universel et profane, dont le marranisme moderne ferait l'exemplarité - modèle, mais comment ? - pour un salut des Nations, au seuil d'un chaos destructeur, à quoi il faut que succède une trêve infinie qui remplace le projet du XVIIIème siècle d'une « paix perpétuelle ».
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16.00 €
L'artiste, l'administrateur et le juge
BC
Les 26 et 27 novembre 2021, le Comité d'histoire du ministère de la Culture et celui du Conseil d'État et de la juridiction administrative ont organisé, en partenariat avec la Comédie-Française et l'Institut des sciences sociales du politique, un colloque consacré à « l'invention du service public culturel » et au « rôle du Conseil d'État », tant comme juge que comme conseiller du gouvernement, dans les politiques publiques de la culture. Ce colloque avait pour objectif d'étudier la genèse de la notion de service public culturel, ses mises en forme juridiques et son dynamisme, mais aussi d'interroger la plasticité, au cours de l'histoire, d'une telle notion. Il s'agissait enfin d'examiner les missions du service public culturel, sa gestion et sa traduction juridique, au prisme des enjeux contemporains, des droits culturels à l'adéquation aux projets artistiques du 21e siècle. COMMENT ? Le livre L'Artiste, l'administrateur et le juge reprend l'ensemble des communications du colloque de novembre 2021 ainsi que la transcription des deux tables rondes organisées au Conseil d'État puis à la Comédie-Française. Il donne également à voir, sous forme d'un cahier spécial, l'exposition intitulée Le théâtre, service public. La technique juridique, la politique culturelle et le juge administratif au 20e siècle présentée lors de ces deux journées et propose aussi un important corpus de ressources documentaires sur le sujet. Au nombre des contributeurs on compte : - des juristes ou conseillers d'État : Martine de Boisdeffre, Maryvonne de Saint Pulgent, Camille Broyelle, Marie Cornu, Stéphane Duroy, Edmond Honorat, Sylvie Hubac, Bruno Lasserre, Céline Romainville, Fanny Tarlet, Noé Wagener ; - des responsables de politiques culturelles au niveau national ou territorial : Noël Corbin, Christopher Miles, Sylvie Robert : - des directeurs ou directrices d'établissements culturels : Catherine Blondeau, Olivier Mantei, Cécile Renault, Robin Renucci, Michel Roseau, Éric Ruf, Jean-Philippe Thiellay, Catherine Tsekenis ; - des experts des politiques culturelles : Pascale Goetschel, Jean-Pierre Saez, Emmanuel Wallon.
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19.00 €
L'Emprise de l'aube
BB
Lire Jean-Pierre Crespel c´est échapper à l´emprise de l´autre pour inventer au bout de la nuit, une éprise de l´aube (extrait de la préface de Philippe Bouret) Vous lire, c´est engager le corps, la voix, les muscles de la parole, c´est ouvrir les écoutilles de la boîte crâneuse, c´est déchirer la peau ridée des certitudes et, à vif, avoir la chance de percevoir ? peut-être ? le bruissement du poète en acte, l´oreille collée au silex tranchant et pointu où s´abritent la langue et l´écriture. J´ai lu, relu, j´ai fait sonner la langue et grâce à vous j´ai entendu, dans le profond silence des ombres, le frôlement des lettres contre la plume « comme un chant annoncé par le vent ».
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16.00 €
l'enfant sur la berge
BC
le peu qui reste / la dernière goutte / est encore un océan QUOI ? LE CONTENU. parfois dans le lent glissement des heures dans l’hébétude des ordinaires soumissions un cri une ritournelle nous éveillent et l’enfant en nous se lève propre comme un jour neuf arbre qui ronronne sous l’averse brin d’herbe exaspéré de lumière qui se veut blé qui se veut grain insoucieux de la noire promesse de la terre QUI ? L’ AUTEUR. Jean Le Boël, écrivain français, né en 1948. Animateur des Éditions Henry. Fondateur et directeur de publication d’Écrit(s) du Nord. Secrétaire de la Maison de Poésie – Fondation Émile Blémont à Paris. Ont été publiés une dizaine de romans ou récits, deux essais et une autre dizaine de livres de poésie. Il a également contribué à de nombreuses revues ou ouvrages collectifs. Bourse Poncetton de poésie de la SGDL pour Le Paysage immobile en 2009. Prix Mallarmé 2020 pour Jusqu’au jour.
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17.00 €
L'Expe(r)dition
BC
Seul livre publié à ce jour de Martin Saint Hilaire -dont nulle trace n’apparaît dans notre histoire littéraire- L’Expe(r)dition ou Les Aventures d’un marin de qualité, fut naguère connu de René Daumal, de Blaise Cendrars, de Georges Perec et plus récemment d’Yves Boudier à qui l’on doit l’édition critique du texte. Passionné par la découverte de mers inexplorées et soucieux de retracer le périple maritime de V.J. Béring, Martin Saint Hilaire s’aventura dans les terres arctiques jusqu’aux confins du détroit qui désunit la Russie de l’Amérique. Masqua-t-il son identité derrière les personnages de légende qui hantent cette fable, aventuriers, proscrits, marins, explorateurs venus de l’ancien monde, coureurs des bois, indiens d’Alaska et du Québec, dont il se serait inspiré ? Ou bien, retiré dans quelque bibliothèque ou musée naval, compulsa-t-il maintes chroniques de voyages, relations de conquêtes, traités de navigation et géographies diverses, pour écrire ce que l’on considère aujourd’hui comme l’un des modèles achevés du récit d’aventure en mer ? Au lecteur de choisir, fort des images et des émotions que ces pages surprenantes ne manqueront pas de graver dans son coeur et sa raison.
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19.00 €
L'impossibilité d'aimer
BC
Marie-Christine Gordien creuse en poésie le quotidien de L'impossibilité d'aimer qu'elle rencontre chez l'autre, du monde qui l'entoure jusqu'à celui de sa propre enfance. Elle suit cette souffrance universelle, endurée qui ravage l'existence, au-delà de l'anecdote, dans le drame qui la révèle, banale, proche, commune, sans frontières, sans sexe, sans âge. Sa poésie défait chacune des scènes, chacun des bouts de scène, à mesure qu'elle déploie ses gammes et son rythme, pour laisser, à chaque détour, surgir l'amour de l'impossibilité qui le tient noué.
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14.00 €
La Barrière de pluie
BC
Sur une terre qui efface tout et sombre très tôt dans la nuit seuls les animaux semblent se souvenir de l'existence du jour /Petit Sibidi le tapeur de sable/ nous entraîne dans la brousse/ loin des dernières cases du village,/ ma compagne, Saïdou, Grand Sibidi et moi/ /Nous le suivons en silence/ il sait où il va, régulièrement il observe/ le sol, le sable, la végétation, l'environnement/ Recueil séparé en quatorze poèmes en prose. La barrière de pluie/ La mécanique/ Au musée de Kaya ou les dieux de Célestin/ Le signe/ Taxi-Brousse improvisé/ La mine d'or/ Bonne arrivée/ Rencontre avec le chef du village Peulh/ Le tapeur de sable/ Nuit à Piela/ Le jardin de Botou/ A la poursuite du Grand arbre/ Une sortie de masques/ Dans la suite du Phacochère/
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16.00 €
La Blanche Autarcie Des Douleurs Journal De Bord. L'Indicible Et L'Exdicible
BC
Le journal de bord des rencontres avec les enfants : l'indicible et l'exdicible.
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10.00 €
La Divulgue
BA
Des textes qui se déploient au regard des images et s’écoutent comme une musique QUOI ? LE CONTENU. Trois ensembles composés d’images vis à vis de textes dans ce livre / La Divulgue / Aragne / Merveillement / 34 illustrations, reproduites en noir et blanc, accompagnent les 3 ensembles : • La Divulgue comporte des xylographies de L’Apocalypse d’Albrecht Dürer ; • Aragne comporte des dessins de Sébastien Merandet, d’après des visuels du film Le château de l’Araignée d’Akira Kurosawa ; • Merveillement se lit en vis à vis des illustrations d’Arthur Rackham pour Alice au pays des merveilles, de Lewis Carrol. Les textes de Guillaume Artous-Bouvet font appel aux ressources de la langue écrite, d’hier et d’aujourd’hui. Une langue qui vient du texte pour écrire des représentations qui se voient autant qu’elles s’entendent dans leur scansion particulière qui rythme la phrase et dépose le temps en nous. Chacun des textes de ce livre est une pièce qui s’écoute en regard de l’image en vis à vis, ici devant une xylographie de L’Apocalypse, gravée par Albrecht Dürer. / Ciels qu’emmurent les siècles, sauf trait. Noir d’empeigne : insistance. Comme estampe de fièvre, au martyr : s’émeuve blessement. / QUI ? L’ AUTEUR. Guillaume Artous-Bouvet est né à Paris en 1979. Ancien élève de l’École normale supérieure (Lyon) et agrégé de lettres modernes, il est directeur de programme au Collège international de philosophie et enseigne les lettres en classes préparatoires à Lyon. Il écrit et publie des poèmes, ainsi que des essais qui s’efforcent de penser l’expérience poétique. Il participe depuis 2014 au comité de la revue Po&sie, qui a accueilli plusieurs extraits de son travail poétique. Il a également été publié dans les revues Catastrophes et Place de la Sorbonne. Il dirige la collection Raisons poétiques aux éditions La rumeur libre.
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17.00 €
La Fureur fauve
BA
Ramiro Oviedo est un des poètes de la Génération des Grands de notre Amérique latine universelle. Iconoclaste, émeutier, torero métaphysique, joueur de poker indien, lanceur de couteau sur des cibles vivantes dans les cirques, Guignol du poème devenu vivant, astronaute. Il est un des frères fondamentaux que la poésie invente lorsqu’elle est seule. Ce recueil est un coffre de pirate trouvé dans une île abandonnée par son destin. L’écriture de Ramiro Oviedo se déploie loin des dogmes et des tics-tocs à la mode des souffrances narcissiques d’une génération de petits morts en plastique. Il est toujours « l’Autre » de Rimbaud et le Fou d’Artaud, le cri de Mozart dans la Divine comédie dantesque des Andes ou des anges mis à mort dans des géométries tordues par des géographes mécaniques. Poète des grands drapeaux de l’espérance, il guillotine sa tête pour manger son intérieur comme on fait avec les singes vivants. Il faut lire absolument ce livre, car c’est lui qui nous lit. Il est la chair recouverte de papiers journaux qui donne à boire à la terre le sang qui arrose nos roses. Debout dans l’enfer, il alimente le feu avec ses propres poèmes coupés dans des échafauds. Boxeur sans ring, ses gants cachent ses poings déchirés jusqu’aux os. Ce livre est celui de l’honneur d’un poète dans la constellation de toute la poé-terre et de tout ce poé-ciel où même le soleil dans son frigo éclate de rire en nous voyant nous éteindre. En avant avec Ramiro Oviedo, avec ses mots comme des dents à répétition arrachées à une bouche qui nous invite à tirer comme pour un entraînement devant la poésie totale de l’univers.
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19.00 €
La Montée
BC
La Montée où l’humain, l’animal et les éléments marchent ensemble, comme par miracle. De sa première transhumance auprès d’un berger cévenol et de sa troupe, Étienne Rouziès ramène un texte entre récit et poésie : La Montée. La Montée trace un chemin de soixante-douze notes qui disent, de l’intérieur, le voyage pastoral, ce moment où l’humain, l’animal et les éléments marchent ensemble, comme par miracle. L’ AUTEUR. Né en 1979, Étienne Rouziès est l’auteur de textes et recueils poétiques publiés chez Voix éditions (Quartier des éprouvés, 2019, avec des gravures d’Olivier Savoyat). Il tient un carnet d’écriture en ligne, Le Vent des Rues. Il a consacré des études à des écrivains et des artistes : Georges-Emmanuel Clancier (Passager du temps, avec Olivier Thuillas, 2013), Diane de Bournazel ( Les Promenades imaginaires de Diane de Bournazel, 2014), Michel Latte (L’Esprit du lieu, 2020).
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La mort provisoire
BC
À tout moment, un livre, même écrit avec la plus scrupuleuse honnêteté, peut désormais être tenu pour du vent, nul et non avenu, car le fait de lire et d’écrire est devenu de la petite monnaie. Ce grand balancement de vers réguliers, de Racine à Baudelaire, qui me hante jusqu’au souffle de la lettre, ne pourrait intéresser aujourd’hui, tout au mieux, que des obscurs et des sans grade. Soudain c’est la disparition de ce style altier, racé, souple, aérien, venté, élégant, derrière le mur borné des indifférences. C’est l’éternel enfant perdu dans le brouillard. Pourtant de la poésie il est donné une part loyale à chacun dès sa naissance. Qui l’ignore la renie. Qui l’excède la blasphème. Que devient la conscience de mots ? Étrange sentiment terrifiant que tout ça ne vaut plus rien. Que tout ça ne compte plus.
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La nuit est injuste
BC
Il y a du Janus dans cet homme-là. D'un côté, l'« agitateur poétique», espiègle et gouailleur, au rire unique et communicatif, cultivant volontiers boutades et taquineries. Qui ne l'a jamais entendu narrer certaines de ses aventures loufoques devant une assistance pleurant de rire ne sait pas ce que veut dire posséder la vis comica. Mais il serait hasardeux de ne pas considérer l'autre facette de cet homme, le poète « écorché vif », qui « cherche [sa] place dans l'univers entre amour de vivre et désespoir de vivre ». Le premier mérite de ce nouvel opus, peut-être, réside dans le fait que, désormais, cet homme-là ne se dissimule plus. Il passe aux aveux: Écorché écorché vif / je manque terriblement d'amour / je voudrais que l'on prenne / tout le temps soin de moi [...]
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20.00 €
La nuit passante
BC
C’est plus facile de laisser filer le temps que de le réduire Plusieurs mois durant, Emmanuel Merle et Thierry Renard se sont, au rythme des jours, envoyé ces allers et retours de cinq vers – de temps à autre, quatre ou six, la contrainte n’altérant jamais leurs façons de respirer. Semant des ponctuations de la vie, furtives ou essentielles : une fulgurance, un nuage qui passe, un tourment, une échappée, un instant gris ou bleu, un impératif de vie. Des propos aléatoires. Et le tressage d’une amitié jamais évoquée autrement que par une passion commune, l’exigence que la poésie règle leur échange comme la vie de chacun. Exigence çà ou là affirmée avec autorité, mais restant le plus souvent évidence silencieuse. (Extrait de la préface) Préface de Claude Burgelin. Deux parties structurent le livre : La Chance d’un autre jour et Avant la vraie nuit.
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14.00 €
La paume des jours et autres poèmes
BC
« rêve et chante petit homme / le poème est ton destin » Ce volume rassemble des poèmes et quelques textes en prose écrits entre le début des années 1990 et aujourd'hui. Au fil des pages, l'auteur distend le fil « perdu depuis des lustres » sur lequel il avance hardiment dans sa quête inépuisable de « l'énigme de vivre ». « Remuez, remuez désespérément, vibrions tragiques entraînés dans une aventure complexe », semble se désoler Aragon. L'optimisme lucide de notre poète-funambule, l'humour parfois inquiet de ses textes les plus récents nous forcent à l'encourager et sans doute à le suivre.
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17.00 €
La petite ouvrière métisse
BC
La poésie pour retrouver l’émotion qui nous a traversés la première fois que nous avons écouté telle strophe Dans le recueil de poèmes La petite ouvrière métisse, Sandrine-Malika Charlemagne rend hommage aux femmes qui occupent un rôle essentiel dans les sociétés, mais qui sont souvent les premières victimes de guerres, de crimes, de viols ou de dogmes. Elle exhorte ses soeurs à revendiquer leurs droits, à acquérir la force d’une déesse mythique. Son chant d’amour pour le féminin prend parfois une dimension sensuelle et s’associe à la célébration d’un orient imaginé et rêvé. Emprunts de lyrisme antique, ses vers convoquent des figures mythologiques comme les Alséides, les Héliades, les Ménades... L’ouvrage présente également des aspects militants : l’auteure célèbre ses origines rurales ; loue le courage de ses frères écroués par la misère tandis qu’elle blâme la tyrannie sous toutes ses formes. Le recueil se compose de strophes en vers et se termine par un portrait en prose. La poésie de Sandrine-Malika Charlemagne est fondée sur le chant de la parole incantatoire où se mêle mystique et impressions profanes. Librement inspiré des ghazals orientaux, l’ouvrage est souvent parcouru d’anaphores aux allures de refrains venant rythmer et teinter les poèmes de sonorités musicales. Extrait 1 : « Moi j’ouvre grand la bouche Attendant qu’on vienne la recouvrir de feuilles d’eucalyptus Moi qui voudrais m’arracher la peau pour en revêtir une nouvelle Moi qui voudrais me terrer dans le sable brûlant du désert Où l’on guérit dit-on de ses maladies Moi qui voudrais pour l’éternité que quelqu’un baise et sèche mes larmes Moi qui voudrais connaître les noms de tous les parfums de l’Orient » Extrait 2 : « Femmes... de toutes origines... Sortez vos miroirs de poche Maquillez vos lèvres de rouge Ici devant l’entrée d’un commerce Ou là sous le dôme ocre d’une mosquée Lancez-vous dans la lumière sortie de son écrin Jetez vos bijoux sur le front des hommes Offrez au vent la cambrure de vos reins La mer a faim de vous, plongez-y nues Ne rasez les murs d’aucune cité Tant que votre beauté n’y sera célébrée » Extrait 3 : « Aime-moi, ô lumière blanche d’Algérie Aime-moi et brûle mon front, mes lèvres, ma gorge Mes seins, mon ventre, mon sexe, brûle-moi Je veux connaître les germes de cette terre »
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13.00 €
La terre de son jardin
BC
Le recueil est fait de différents fragments rédigés sur plusieurs années et conservés d’abord dans des carnets. Il y a dans cette écriture une sorte de chant mélancolique, une ode aux beautés de la nature à la fois émerveillée et inquiète. L’inspiration lyrique se fait sentir avec des notes d’Yves Bonnefoy et d’Arthur Rimbaud. L’ouvrage doit aussi beaucoup à la poésie d’Henri Michaux et aux réflexions de Sylvia Plath et Emily Dickinson.
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12.00 €
La vie, ça finira un dimanche
BA
Récit bouleversant d’une femme amoureuse confrontée à la maladie mortelle de son plus cher. Chaque jour, face à l’irréversible qui suit son cours et m’échappe, je note à l’époque ces phrases qui m’accompagnent, comme autant de viatiques. Je les note non pas dans l’idée d’écrire quoi que ce soit, à l’époque cette idée m’effleure d’autant moins que je n’ai jamais raconté ma vie dans mes livres, ni cédé à la mode de ce que d’autres nomment l’autofiction, mais parce que j’éprouve le besoin de m’y accrocher et de lutter contre l’oubli de ce que je ne parviens pas à penser. Peut-être aussi pour m’aider à admettre que face à l’irréparable, je ne pouvais pas faire plus. Pour m’en séparer et les partager en les inscrivant, il m’aura fallu plus de vingt ans, et que je sois soutenue par la conviction que le partage de cette expérience singulière pourrait aider et inspirer peut-être d’autres amoureux et amoureuses confrontés à la maladie mortelle de leurs plus chers.
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21.00 €
Laisser ouvert
BC
Une invitation au lecteur à entrer dans l'itinéraire poétique de François Montmaneix, à se l'approprier, à le prolonger. Ce livre est la proposition de parcours d'un autre livre: les uvres poétiques de François Montmaneix, parues en deux volumes. Au lycéen, à l'étudiant, au lecteur de bonne volonté, il propose des orientations, des regroupements. Il tente de montrer comment un poète, se confrontant à son passé, habitant son présent, entreprend de répondre à des interrogations qui demeurent et auxquelles il s'efforce, en utilisant les seuls outils à sa disposition, les mots, de faire progresser une réponse.
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16.00 €
Langue de chair
BC
Connais toi-même ta propre chance inhabitable. Lorsque les fonctions vitales du corps s'effondrent et qu'on touche le fond de la perte, alors la lucidité s'accroît. Tenir la souffrance à distance s'apparente au travail d'écriture où ce sont les mots qu'il faut commencer par oublier avant de les recevoir dans l'intensité des émotions. La poésie taraude la dévastation du langage, elle traverse les champs de bataille meurtriers de la vie, débordée par la réalité surréelle du monde. Le recueil est composé de cinq parties : La Désintégration s'étoile 1993-1994 ; Feuilles volantes 1995⦠; Langue de chair 2018-2019 ; Hors du temps ; Poèmes somnambuliques 2019-2020
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18.00 €