Ma Voix Silence
BC
Mettre la main sur un interlocuteur, un compatriote et tant pis si c’est un sombre crétin. Un recueil de poèmes écrit pour le spectacle multilingue Le café des langues, conçu pour encourager et vivre le plurilinguisme. /Amputée des mots/ Dissonante/ dans ce pays-là/ dont je ne parle pas/ la langue/ /Indigente/ réduite/ à des bribes d’expressions/ des oui des non/ et bonjour/ /Amputée des mots/ Idées raccourcies/ intelligence mutilée/ je fais l’expérience/ de la pauvreté/
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10.00 €
Mains positives
BA
La poésie de Guillaume Métayer «entre deux après-midis ensoleillés, nommées Jamais plus et Jamais » QUOI ? Un ensemble de poèmes en prose, scènes de la vie courante sculptées dans une langue claire, simple et précise, traversés par un léger souffle qui porte les grandeurs de la liberté d’écrire et de ressentir. QUI ? L’ AUTEUR. Guillaume Métayer est historien de la littérature, traducteur et poète. Il a publié des poèmes en recueils et en revues, traduits dans une douzaine de langues. Il porte les voix centre-européennes en français, tant de poètes contemporains, István Kemény, Aleš Šteger, Krisztina Tóth, Andreas Unterweger, que romantiques et modernes, Attila József, Ágnes Nemes Nagy, Sándor Petőfi ou encore les Poèmes complets de Nietzsche. Il est membre du comité de rédaction des revues Po&Sie et Place de la Sorbonne et a créé la collection Centrale/ Poésie à La rumeur libre éditions.
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17.00 €
Malpensa
BC
Sur le fil d'une énigme caractéristique à certains égards de notre époque, le dernier roman de Louise L. Lambrichs explore avec humour ce que peuvent être les échanges entre différentes personnes qui cherchent à se comprendre, dans divers cadres, publics ou plus secrets. - Arturo Malpensa. Vous êtes italien ? - Vous n'êtes jamais allé à Milan, Docteur ? - Je n'ai guère le temps de beaucoup voyager, malheureusement... - C'est le nom de l'aéroport. - Vous portez un nom d'aéroport ? - C'est moi qui l'ai choisi. Il ne vous plaît pas ? - Il vous va bien. - Je trouve aussi. D'abord parce que je pense mal, et puis parce que quand je pense, je m'envole et j'atterris. COMMENT ? Enchaînements de trente dialogues, chaque dialogue est introduit par une narration qui positionne le contexte et les personnages.
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19.00 €
Manifeste du surréalisme des grèves
BC
Bruno Geneste a choisi de prendre le large sous les allures portantes de la liberté, de l’amour et du rêve, c’est à dire de la poésie QUOI ? Un manifeste du surréalisme, d’un surréalisme des grèves « lieu de tous les possibles qui libère l’Eros et fertilise l’esprit », ouvre sur l’infiniment ouvert et les plus intimes des paysages intérieurs. Là où s’expérimentent toutes les métamorphoses et les dépassements de soi, débouche sur la quête du Merveilleux. « En ces temps de désastre ontologique, ce manifeste souffle sur les braises d’une poétique qui a pour ambition de réactiver des hauts foyers d’énergie... Il s’agit d’océaniser les pensées, mettre en branle une totalité mouvante, une percussion d’opposés, un frottement de réalité qui forme ici l’agrégation des contraires » COMMENT ? Le livre est précédé par une préface de Patrick Lepetit « L’Homme de l’Écume, surréaliste éternel » qui positionne Bruno Geneste dans son manifeste. Le livre se referme sur une postface de Paul Sanda « Réponds-moi, océan... » qui renvoie à Lautréamont, l’auteur des Chants de Maldoror, « Réponds-moi, océan, veux-tu être mon frère ? ». Le manifeste de Bruno Geneste se déploie en facettes prismatiques qu’il explore au moyen de son expérience de l’écrit, de la voix et de la musique, des citations d’auteurs qui jalonnent l’expérience surréaliste : Le surréalisme des grèves, L’Homme de l’écume, Compagnons de l’écume, Chambre de musique, Lontain I à V et se referme sur L’homme de l’écume.
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15.00 €
Marcher est ma plus belle façon de vivre
BC
Il est encore temps d’aller aux fontaines, de trancher les secondes comme un fruit, d’écouter le chant des paroles montant de Babel. Personne n’est plus dans sa vie, dans aucune vie. Oui, tout est à réinventer, tout. Même l’amour, surtout l’amour et la bonté. Ces deux diamants qui se sont éteints au cours des siècles, sur lesquels nous avons jeté les eaux de nos tourments, sur lesquels nous crachons notre fiel. Oui, tout est à faire jaillir de la lumière, pour étendre la liberté, la liberté de tous. Nous sommes au matin de l’aventure fabuleuse, avec nos outils de préhistoire, nos goûts de caverne, nos vieux démons. Nous manquent la fraîcheur des sources, le renouveau des fleuves, la fraternité des oiseaux. Nous manque le plus simple que nous avons relégué aux oubliettes. Il est encore temps d’aller aux fontaines. Ce livre est composé de quatre parties.
Manquant sans date
16.00 €
Maribor 1991-2000
BC
Maribor est la deuxième plus grande ville de Slovénie, criblée de beauté et de tragédie, site de conflits ethniques au xxe siècle, une ville à la croisée des spiritualités européennes. Dans les mains d'un maître poète comme Démosthène Agrafiotis, autant d'images que nous offre à subir un vieux monde à la fois fatigué et sur le point de se renouveler. On parcourt l'Europe des cafés, de la mode, des guerres nationalistes insensées et de la pensée critique à la lame de rasoir, pendant que résonne une pulsation spirituelle aussi archaïque que les grottes magdaléniennes. Dans les minuscules fractures de l'économie moderne, la philosophie, la personnalité et l'histoire, s'écoulent les structures du mythe. C'est ce coeur spirituel que ce poème, composé pendant le tumulte des années 1990, a réussi à atteindre.
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15.00 €
Mon corps et moi
BC
Que mon corps veuille se venger de moi, c’est quand même dur à encaisser. Pierre Tilman nous parle de son corps, de sa maladie de poète, avec les moyens de la poésie. « Animal apprivoisé. Incapable de retourner à l’état sauvage. D’ailleurs, sur la planète, y a-t-il encore du sauvage ? Reste avec moi. Ne t’en va pas. » L’auteur : Proche de Franck Venaille et de Daniel Biga, avec qui il dirigea la revue Chorus, Pierre Tilman écrit une poésie remarquée dès le début. Pour L’Esclavage n’a pas été aboli, éditions Guy Chambelland, il reçoit le prix de poésie du Pont-de-l’Épée-Saint-Germain en 1970. Les poèmes d’Hôpital silence que publient les éditions Seghers en 1975 sont salués comme le manifeste de l’écriture originale d’un poète de son époque. Il se retrouve la même année faisant partie du Nouveau Réalisme en poésie dont l’engagement est tourné du côté de la réalité quotidienne et du refus des effets littéraires. Il a publié une soixantaine de livres de poésie. Il est l’auteur d’ouvrages sur les artistes Peter Klasen, Erro, Jacques Monory et Ivan Messac. Il a rédigé la biographie de Robert Filliou, Robert Filliou, nationalité poète. Il est né en 1944 à Salernes, dans le Var. Après une quarantaine d’années passées à Paris, il vit aujourd’hui à Sète.
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16.00 €
Mon père se promène dans les yeux de ma mère
BC
"Le silence d'une maison où l'enfance s'est tue, prêt à rejoindre les étoiles". Joël Vernet nous emmène dans les burles de son pays rustique, les beautés de "ses" paysages, à l'écoute de son école, de son instituteur, dans la rudesse néanmoins si douce, les émerveillements et les privilèges de cette vie dans la nature, qui aideront à dépasser la disparition jamais expliquée de ce père qui déjà travaillait au loin. Le creuset de ses choix de vie, poète qui part dans le monde, à la rencontre d'autres merveilles humaines et de nature, habité par l'amour chaleureux et vaillant de cette mère qui restera silencieuse jusqu'au bout. Un récit distillé en chapitres et deux grandes parties titrées, une langue douce et précise, rythmée par le souffle de Joël Vernet.
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17.00 €
Mondes menacés
BC
« Les aphorismes se révoltent contre la sentence et la maxime morale qui s'énoncent dans l'éternité de ce qui semble toujours vrai » (Extrait d'un entretien de l'auteur Sur l'anonymat de l'oeuvre) : MA - Pourquoi écrire des genres dits brefs? Pourquoi l'aphorisme? FV - L'aphorisme convient aux instants dévastés que nous nommons bizarrement le temps réel. Par sa force critique, il parvient à ralentir sa propre lecture, pourtant si brève. Leur genre le veut ainsi. Ils se révoltent contre la sentence et la maxime morale qui s'énoncent dans l'éternité de ce qui semble toujours vrai. MA - Comment expliquez-vous que vos aphorismes peuvent dire énormément... en si peu de mots? FV - Avec l'essor de la communication, les mots ne cherchent qu'à rendre impossible la pensée. Elle doit désormais s'en priver, pour s'exprimer. Moins on parle, plus on dit.
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16.00 €
Moon walker
BC
"Se lève en moi ma peine nouvelle / Les oiseaux reviennent, on dirait, armés jusqu'aux dents" (extrait de la préface d'Alain Mabanckou) Moon Walker est un véritable tournant dans le parcours de l'auteure et se présente à la fois comme une quête des origines et un inventaire des fêlures de notre présent. Née d'une mère française métropolitaine et d'un père Guadeloupéen. Marie-Christine Gordien revisite en petites touches l'Histoire, en particulier celle du continent noir, et la dédicace à son aïeul né au Bénin au XIXe siècle, déporté en Guadeloupe lors de la traite négrière est un des indices qui retient d'emblée l'attention. L'évocation du « Soldat inconnu » nous rappelle combien l'ingratitude a fini par ensevelir pour de bon toutes ces belles âmes regroupées sous un label banal et abstrait. « Rien qu'une statue / Pour des noms sans significations », dit la poétesse.
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15.00 €
mots pliés ville errante
BA
« tu entonnes une mélopée interminable / plus rien n’arrivera désormais » QUOI ? LE CONTENU. Recueil de poèmes, qui au fil des pages convergent vers un même corps de texte. Le poète défile les représentations qui se tiennent à la lisière d’un monde vu et rêvé à la fois, éprouvé le long de chacun des vers, en un jaillissement imprévisible, jamais redondant. Une écriture claire et riche de variations insoupçonnées. Le flux textuel s’écoule comme le sang dans la chair, en charriant le passé, en désignant le présent et le « futur à l’état brut ». / Tu es celui que je ‘arrache à moi-même / ma part inconsolable / l’inassouvi COMMENT ? Trois sections composent le recueil : Images peintes / Paysages syncopes / Mots pliés ville errante (qui donne le titre au livre) QUI ? Née à Paris, Anne Lorho vit à Toulouse depuis 2000. Elle est enseignante spécialisée à l’Institut des jeunes aveugles auprès d’enfants et d’adolescents déficients visuels avec troubles associés. Elle anime des ateliers d’écriture depuis une vingtaine d’années et travaille à l’accessibilité de l’art contemporain pour le public déficient visuel. Elle s’intéresse par ailleurs aux liens textes/images et collabore régulièrement avec des photographes. Depuis Histoires de corps, publié aux éditions Taillis pré, la question du corps, pris dans une sorte d’inquiétante étrangeté, traverse son écriture. Son précédent recueil, Froissements, a reçu le prix Louis Guillaume du poème en prose 2020.
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17.00 €
Naître au rien suivi d'Izieu
BA
Jonathan Chanson dit ce qu’il a à dire sans consulter le bréviaire des poses et des conformités. La mort d’un père, le pacte d’amour, l’embrasement des joies dans le « quotidien rose », la tragédie des enfants d’Izieu, dans le regard du poète, sont des « riens d’étincelles », des « naissances répétées » au bord du gouffre, jalonnant un chemin : la vie exaltée par un grand devoir de justice et de vérité. Pour écrire le moindre vers, il faut non seulement s’être attardé plus que de raison sur des riens, de nuit ou de lumière, mais encore il faut avoir usé jusqu’à la corde une force qu’il aurait été plus facile de consacrer à la vie même. Chaque poème est conquis, gagné en y laissant une part de sa force primordiale. Plus le forage est profond, plus incandescent est le poème. Si le lecteur sort renforcé, encouragé, clarifié de la rencontre, c’est à l’exacte mesure de ce que le poète a accepté de risquer et de perdre. Si les vers sont brefs, si les poèmes le sont aussi, le souffle, lui, n’est jamais court : il ne se préserve pas, il a le courage de tenter. Les poèmes de Jonathan Chanson font taire les discours de surplomb, la logorrhée circonstancielle. Ils vont droit à ce qui mérite d’être vu et d’être dit. Les quelques mots qu’un homme peut opposer à la mort et à son double : l’obscénité des temps présents.
Réimpression
17.00 €
Noir printemps
BC
Noir printemps est un moment d'intimité universelle, pour suppléer le vertige du néant qui menace Noir printemps mobilise la poésie pour explorer l'arrêt du temps qui s'est imposé à l'humanité entière en 2020. De cette plongée dans l'expérience de la démesure du temps, Catherine Pont-Humbert nous livre un état sans concessions de l'exploration de ses sensations. Face à l'ampleur de l'événement, le fragment poétique fait appel à toutes les ressources de l'écriture pour paver le vertige du néant qui menace. Noir printemps est un moment d'intimité universelle. L’enchaînement des poèmes interroge le temps : ouverture par le monde est vieux, clôture par le vieil âge du monde, l’observation de l’état des mots mobilisés pour peindre les paysages à l’arrêt du temps.
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14.00 €
Nos deuils attentifs
BC
Un recueil de poèmes où les silences se taillent la part du lion – la part manquante. Où tout est dit, murmuré, chuchoté... « Je cherche cette cinquieÌme saison, et la poeÌsie est peut-eÌtre ce qui s’en approche au plus preÌs. Nos deuils attentifs a eÌteÌ eÌcrit sur des anneÌes. AÌ un moment de l’existence, le fantasme d’absolu s’eÌcroule et pourtant, je n’en ai pas fini avec l’espeÌrance. Comment arriver aÌ danser cela ? AÌ supporter tout ce qui ne cesse de disparaiÌtre mais aussi de croiÌtre. Car c’est un double mouvement. C’est, je crois, ce dont parle Nos deuils attentifs : accepter la reÌaliteÌ sans renoncer aÌ la beauteÌ. » Dans l’entretien final, qui prolonge le geste de l’écriture poétique, Laurence Nobécourt nous dévoile ce qui ne peut presque pas se dire. Une écriture intuitive, quête de soi tournée vers l’autre (les autres). COMMENT ? Ici, les vers sont libres, libérés de tout carcan inutile ou trop encombrant. « Que je me sente meÌlancolique ou dans la joie, la poeÌsie m’est un veÌritable soutien. Elle ne donne aucune reÌponse, mais c’est une preÌsence, comme la qualifie Roberto Juarroz, poeÌte que j’aime eÌnormeÌment... La poeÌsie est pour moi comme un tableau, j’y travaille par petites touches, aÌ la diffeÌrence du roman qu’il faut porter et soutenir de façon plus massive. Je dirais qu’elle s’eÌcrit les yeux clos, c’est-aÌ-dire tourneÌs vers l’inteÌrieur. Vers un voir qui est au-delaÌ de l’apparence. » Ici, ni vaines illusions lyriques ni trompeuses apparences. Un chant à voix très basse. QUI ? Romancière, Laurence Nobécourt est née à Paris en 1968. Elle écrit depuis l’enfance, occupée de littérature sous toutes ses formes (roman, récit, théâtre) avec la poésie pour axe central. Paysanne du verbe, elle livre moisson à travers ses textes autant que ses ateliers d’écriture initiés dans la Drôme où elle vit et travaille depuis 2007. Son oeuvre, constituée d’une vingtaine d’ouvrages, est habitée par la question de l’amour soutenue par une quête de sens et de connaissance. Plusieurs fois sélectionnés pour des prix (Prix Renaudot 2022, Prix Décembre 2019, Prix France culture/Télérama 2009), Prix Littérature Rhône-Alpes en 2012, certains de ses livres ont été traduits en allemand, italien et roumain. Elle a été lauréate de la Villa Médicis en 2003.
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14.00 €
Notre père
BA
Il s’agit ici d’un véritable récit d’autofiction, écrit dans une langue sobre et précise. Sur les traces d’un père complexe, tantôt bienveillant et tantôt forcément injuste, voire cruel. Autoritaire et colérique. Un père appartenant à l’ancien monde, le monde d’avant. Celui de l’enfance et de l’adolescence du narrateur lui-même, dans les années 60 et 70. Celui, encore, d’avant la maladie d’Alzheimer du père. Celui d’un milieu plutôt modeste et fermé. Bernard Noly, avec ce premier ouvrage, nous relate à sa façon, avec une grande pudeur, une histoire simple, de famille. Ce livre aurait pu prendre pour titre : Les colères du père. Mais la vieillesse est venue, et la faiblesse, elle aussi, l’instinct de survie, le temps non de l’oubli mais de la réparation. De tout ce qui peut être encore sauvé, ou rattrapé. « Il n’y avait là qu’une vie ordinaire, douce en apparence, alors pourquoi me restait-elle un peu en travers de la gorge ? », nous confie dans ces pages le narrateur. COMMENT ? Avant de se jeter dans l’aventure de l’écriture, la gueule du loup, Bernard Noly, on le sent (et on le sait) d’emblée, a beaucoup lu, et beaucoup fréquenté les grands récits ou romans de la deuxième moitié du vingtième siècle : Marguerite Duras, Claude Simon, Albert Camus, le Nouveau roman… Et si cela n’a pas directement influencé son écriture, au lyrisme très feutré, cela sans doute a servi à façonner son esprit et à affûter son caractère. Face au père malveillant, un seul style pour l’auteur était envisageable. Celui de l’authenticité.
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16.00 €
Ô ma vie
BC
Avec légèreté et humour, des poèmes qui chantent l'écoulement des jours par un auteur rompu aux jeunes lecteurs. Les textes sont rythmés par la répétition de l'invocation, ils sont accompagnés de dessins illustrations du graphiste Frédéric Coyère. Couverture cartonnée.
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14.00 €
Oeuvres poétiques - Comme sous un flot de sève
BB
Anthologie poétique de Jordi Pere Cerdà, édition bilingue français-catalan. Le choix des poèmes est du traducteur, Étienne Rouziès, il suit l’ordre de parution des recueils, de 1951 à 1966, et le dernier de 1988, réalisé en suivant l’édition de la Poesia completa établie par Marie Grau en 2013 (Barcelone, Viera Ediciones). Comme sous un flot de sève : c’est ainsi qu’on se sent en lisant la poésie de Jordi Pere Cerdà (1920 – 2011). Un flot de sève jailli des émotions les plus viscérales, du vécu. Que le poète évoque la nature, le désir, l’engagement, le deuil ou l’angoisse existentielle, les émotions sont là intactes, transcendées, brasillantes. Elles sont au coeur. Cerdà est un passeur : il fait passer l’émotion dans la langue. Cerdà est un tisseur : il trouve les images justes et les combine dans une composition unique, dense et complexe. Il y a dans sa poésie une force incantatoire, quelque chose de chamanique, de païen. Le poème est une offrande. Le poète, un sorcier.
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17.00 €
Oeuvres poétiques - Qui est là ?
BC
L'une des raisons de la force immédiate de ses poèmes : un autre monde, parallèle au nôtre, nous côtoie : les Anciens déléguaient à quelques élus - des fous de préférence - le pouvoir exorbitant d'être la voix des dieux. D'où parlent les morts ? Quelle est cette contrée, si proche, si mystérieuse, dans laquelle ils existent encore ? Cette question sans réponse est au centre de la poésie de Ferry, au coeur du rythme et des sonorités qui fonctionnent et battent comme le pouls du monde.
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18.00 €
Oeuvres Poétiques (1977-2004) de Jean Pérol
BC
La poésie de Jean Pérol est un appel à être hors des faux-semblants, des manigances, des arrangements avec soi-même Ce volume contient la réédition intégrale des ouvrages suivants :– Histoire contemporaine, Gallimard, 1982 ;– Asile exil, Éditions de la Différence, 1987. ;– Pouvoir de l’ombre, Éditions de la Différence, 1989 ;– Ruines-mères, Le Cherche-Midi, 1998 ;– À part et passager, Éditions de la Différence, 2004.Il fait suite au volume Poésie 1, Œuvres complètes, publié aux Éditions de la Différence en 2009. QUI ? Jean Pérol a vécu à Tokyo, à New York, à Fukuoka, à la Nouvelle Orléans, à Kaboul et à Paris. Au fil de ces longues errances, il a acquis un sens certain du relativisme des civilisations, et une grande fidélité à la sienne. Vit actuellement en Ardèche. "Pérol est l’un des meilleurs poètes contemporains." Claude Michel Cluny, Le Figaro littéraire. "La poésie de Jean Pérol s’est inscrite à l’avance dans la perspective d’un populaire à venir, elle atteint de plein fouet la cible ratée par tant de narcissiques du langage-pour-le-langage." Alain Jouffroy, Poésie I. "Poète de grand vent, Pérol a toujours voulu rester fidèle au grand rythme commun, témoigner, montrer  le rapport des mots à la chair du temps." Monique Pétillon, Le Monde.
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25.00 €
Œuvres Poétiques Tome 1 - Démosthène Agrafiotis
BC
La poésie moderne revendique le mot comme matière première Ce volume contient une édition révisée des ouvrages suivants :– Isomorphismes, Ikaros, 1973 ;– Flux et Turbulences, Les Éditions de la Jonque, 1985 (édition originale en grec : Olkos, 1978) ;– Cahier chinois, Les éditions [o], 2008 (édition originale en grec : Erato, 1989) ; et une première édition en français du recueil Topoème, (édition originale en grec : Erato, 1997). COMMENTÂ ? Que l’écriture soit dérangée, que les règles de la syntaxe, l’agencement des phrases et la ponctuation qui la souligne puissent être reniés, soit : pour solliciter la vue, pour décourager une lecture qui va droit à la signification sans s’arrêter au visible, il faut bien que les énoncés soient déstabilisés, que le langage soit arraché à sa fonction prosaïque. Mais il faut aussi que le langage reste langage, et pour cela que les mots survivent, lourds toujours de leur charge sémantique. Lorsque Démosthène Agrafiotis écrit : « La poésie moderne revendique le mot comme matière première [...], comme matériau à traiter », il n’entend pas, sa pratique l’atteste, que les mots soient désarticulés au point d’être méconnaissables et de disparaître. Leur persistante présence fait au contraire que des éclairs de sens ne cessent de s’allumer, sans toutefois qu’un sens déterminé se propose impérieusement puisque la déconstruction de la syntaxe interdit que se construisent des phrases ; l’errance de l’oeil manifeste bien que nulle direction ne s’impose à la lecture, même si la vieille habitude occidentale de lire de gauche à droite résiste à la dispersion des signes sur la page. (Mikel Dufrenne, LOEil et l’Oreille, Jean-Michel Place, 1991)
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20.00 €