Jonathan Lasker: From Drawings and White Form Paintings
BB
L'Å“uvre de Jonathan Lasker est volontiers taxée d'étrangeté, alors que c'est l'une des plus influentes de l'art abstrait contemporain. À la fin des années 1970 et au début des années 1980, alors que tout se met en branle, que l'expressionnisme abstrait, le minimalisme et le color field painting perdent leur formalisme, il parvient comme personne à transposer des thèmes tels que référentialité, figuration, matérialité authenÂÂtique et corporalité, voire des moments du décoratif et pictural. Les peintures solidement travaillées et les objets réalisés avec soin des années 1960 étaient alors formellement bons pour le rebut, on assiste à un retour de styles et de matériaux qui s'ouvrent aux artistes comme autant de sources histoÂÂriques et artistiques. Pour résumer, l'abstracÂÂtion telle que Jonathan Lasker la voyait et savait la mettre en application était arrivée au post-moderne.
Disponible
39.80 €
Josef Zekoff : Paradise
BC
L’absence de visage des personnages dans les tableaux de Josef Zekoff est l’une de leurs caractéristiques les plus distinctives. Qu’il s’agisse de labyrinthes symboliques – il peint aussi des ornements et des cartes géographiques – ou de bonshommes allumettes schématiques, l’intervalle que ces images occupent incite à l’autoréflexion, ce qui exige néanmoins un certain courage de la part des observateurs. Ou alors, comme l’écrit Florian Waldvogel dans son texte introductif : « les personnages de ses tableaux cherchent-ils la rencontre avec quelque chose qui va au-delà du monde des objets et des grandeurs fixes ? S’agit-il, comme l’écrit Martin Heidegger dans « Qu’est-ce que la métaphysique ? », d’une rencontre avec le « rien » dans la « peur » ? La confrontation avec le « rien » ou le « néant » dans les tableaux de Zekoff renvoie-t-elle à notre crainte face à l’absence originelle de sens du monde, au fait que c’est l’être qui donne du sens aux choses ? » La nature de monde du monde résiderait, selon Heidegger, dans ce vide et les personnages de Zekoff n’éprouveraient, contrairement aux observateurs, aucune crainte face au néant. Mais comme dans la tragédie jacobine, la peur exige la conscience de la perte afin de pouvoir survivre. Pour Marcel Proust, conclut Florian Waldvogel, les véritables paradis seraient ceux qui ont été perdus.
Disponible
19.80 €
Julien Lethbridge
BC
L'abstraction gestuelle qui recouvre entièrement une surface est une peinture américaine par excellence. L'affirmation pourrait induire une certaine gêne, ou même un état d'alerte, à notre époque, sans doute la plus chauviniste depuis des décennies dans l'histoire de notre nation - sauf que l'artiste dont je vais parler est né à Ceylan et a grandi en Grande-Bretagne. Il n'en est pas moins new-yorkais depuis 1972, ce qui fait de la biographie de Julian Lethbridge une histoire d'immigration typiquement américaine - et donc celle d'une immigration réussie. Dans l'ensemble et à long terme, les tableaux de JULIAN LETHBRIDGE sont des machines perpétuellement en mouvement dont le dynamisme bourdonnant dénonce que la peinture all over de type américain constitue une parenthèse encore loin d'être refermée dans l'histoire de l'art moderne - un travail qui attend en permanence d'être effectué.
Disponible
29.80 €
Katharina Hinsberg. Sequence : Drawings 1-117
BC
L'art de KATHARINA HINSBERG (*1967) est centré sur une prise en compte à plusieurs niveaux du genre dessin, ses contextes historiques, techniques et spatiaux. Plusieurs procédés en sont caractéristiques, parmi lesquels la coupe dans les supports d'images ou le découpage de lignes dessinées. Avec son livre d'artiste elle présente pour la première fois une série de dessins en couleur permutables composés de 117 crayons de couleurs sur une trame. À chaque nouvelle feuille, une couleur s'ajoute, grandit, rétrécit ou disparaît de nouveau, les hachures de couleur serrées sont alors étroitement liées au mouvement de la main. La trame fixe se compose de 23 cases horizontales et 30 lignes verticales, chaque case de 5 x 5 mm. Katharina Hinsberg commence sa séquence avec le noir et la termine en blanc.
Disponible
29.80 €
Katharina Sieverding : Photographs Projections Installations 2021-1966
BC
Les Deichtorhalen de Hambourg avaient prévu de lancer le 5 décembre 2020 sur quatre étages de la collection Falckenberg la plus grande exposition solo jamais présentée de Katharina Sieverding. Près de 120 oeuvres retracent toutes les phases par lesquelles est passée l’artiste. Katharina Sieverding compte depuis plus de cinquante ans parmi les pionnières de la photographie, elle a pris conscience très tôt des multiples possibilités d’expression de ce média et n’a cessé de les élargie sur le plan conceptuel et formel. Elle s’est fait connaître par son emploi systématique de l’autoportrait, qu’elle transforme de multiples manières dans ses films et photographies depuis les années 1960. Depuis les années 1970, elle travaille avec des montages grand format qu’elle a montrés pour la première fois à « documenta 6 » (1977).
Disponible
29.80 €
Katja Davar
BC
Katja Davar examine, avec « Electric Spinning Gaze » et par les procédés du pliage et du dépliage, de l'ouverture et de la fermeture d'ailes, le processus de la métamorphose sur scène comme dans la nature, afin de mettre en évidence le rapport entre les deux (culture et nature). Son point de départ est la Danse serpentine de la danseuse, chorégraphe et créatrice américaine Loïe Fuller (1862-1928) qui a mis au point, peu avant la naissance du cinéma, des chorégraphies abstraites faisant appel à d'amples costumes en soie ondoyante, des lumières colorées et des projections de lanterne magique. Dans le projet de Katja Davar, l'étoffe de soie, filmée avec une caméra haute vitesse, devient la surface de projection dynamique sur laquelle, mêlant motricité naturelle du développement et illusion numérique, les études artistiques de la lumière et de la couleur se reflètent avec la poésie lyrique de l'époque.
Disponible
39.80 €
Katrin Plavcak : On the Couch
BC
Les peintures de Katrin Plavcak font référence à l'histoire de l'art autant qu'à la culture populaire, notamment lorsqu'elle utilise des fragments de bandes dessinées. Les thèmes en sont transform és par son regard critique, son ingénuité et son immense force créative en commentaires de notre présent politico-social et culturel totalement indépendants artistiquement et dérangeants d'actualité. Le surréalisme, la science-fiction et le vérisme nouent une alliance troublante et génèrent ce que l'artiste appelle « stupéfaction » (amazement) et « divertissement personnel » (personal entertainment). Et puis il y a ce divan dans le studio viennois de Katrin Plavcak éloigné de quatre kilomètres de l'ancien emplacement du célèbre divan de Freud
Disponible
24.80 €
Klaus-Martin Treder : YES - WHAT
BC
Klaus-Martin Treder (*1961) a nommé une série de ses toiles à l'acrylique « Perte d'orientation et esthétique ». Son oeuvre est par ailleurs structurée en trois formats clairement différenciables, de sorte que la perte d'orientation peut ici être vue plus comme le motif des travaux et moins comme la base opérationnelle de leur création. L'ensemble abonde en références techniques et discursives à l'artiste lui-même ou à d'autres. En associant librement les différentes étapes de production, il réunit dans ses montages des pellicules de couleur, de fines cascades de gouttes ou des guirlandes maladroites de fonds colorés appliqués en taches ou déversés sur la toile. La problématique de l'effet et de la signification des tableaux est par ailleurs renforcée par les éléments appliqués à la surface de la toil. Dans cette matérialisation conceptuelle de la peinture - pour ainsi dire ready made -, la peinture est ici réinterprétée dans sa nature ontologique en tant qu'institution artistique.
Disponible
48.00 €
La sculpture suisse depuis 1945
BB
L’exposition et le catalogue donnent pour la première fois un aperçu complet de la diversité de la création sculpturale en Suisse depuis 1945. Avec 230 oeuvres de 150 artistes des quatre coins du pays, la liste est riche. Elle s’ouvre avec les postures dominantes de l’immédiat après-guerre, notamment Jean Arp, Max Bill, Alberto Giacometti ou Germaine Richier, mais les «traditionalistes » comme Karl Geiser ou Remo Rossi sont également présents, car ils avaient alors un rôle encore déterminant sur la scène artistique suisse. La différenciation s’opère ensuite entre les multiples tendances de l’art des années 1960. En même temps que le fort développement de la sculpture sur fer, c’est l’époque où les nouvelles avant-gardes montent en puissance, tel le « Nouveau réalisme », surtout marqué par Jean Tinguely, Niki de Saint Phalle et Daniel Spoerri.
Disponible
48.00 €
Land_Scope
BC
Le catalogue de l'exposition est consacré à la représentation du paysage dans la photographie d'art postmoderne et contemporaine. Depuis la fin du 18ème siècle en effet, l'art romantique a marqué notre vision de la nature idyllique et auguste. Des peintres comme Philipp Otto Runge, mais surtout Caspar David Friedrich, se sont poussés au centre de l'attention en Allemagne. Une manière de voir telle que la forge aussi la photographie d'art contemporaine, qui s'attache de plus en plus aux changements des paysages naturels et cultivés et aux conséquences de l'industrialisation - y compris celle de l'agriculture - et du mitage. Cette revue de soixantaine d'artistes présente différents types de paysages tels que idéaux ou désertés, territoires politiques ou agricoles.
Disponible
39.80 €