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Bastian Hoffmann : Radical Negation

BC

Guidée par un langage formel dadaïste, cinétique ou conceptuel, l’oeuvre de l’artiste de Cologne Bastian Hoffmann (*1983) joue un jeu ambivalent avec le quotidien, entre murs animés d’une vie et d’une dynamique propres et flaques dont la nature prétendument incidente est en fait soumise à un plan cohérent. La dissolution des rapports d’exploi- tation connus du quotidien est omniprésente dans son travail, chacune des oeuvres s’éloignant des positions d’attente fixées pour laisser s’imposer une source d’inspiration artistique à tendance partiellement joueuse et humoristique. Bastian Hoffmann remet en question le matérialisme général des objets qu’il met en scène, mais il montre aussi, et bien plus, que cette matérialité est construite, tout comme l’est une contextualisation en apparence normale des objets, par la manipulation de ces mêmes objets et le rapport à eux. Ou encore, selon les mots de l’artiste : « j’utilise la liberté d’occulter dans le processus créatif la raison d’être et la productivité d’un fait ou de contourner les compromis. Les pierres, les voitures et les flaques ont ainsi la possibilité de devenir objets de l’ana- lyse et de la réflexion, et plus encore, de toute aspiration à la productivité, à l’efficacité et à la rentabilité. Les tra- vaux définitifs sont les produits de cette recherche expéri- mentale des formes de possibilité inconnues d’un objet ou d’une pensée. » Il est notamment en train d’écraser, à la main et avec les moyens les plus simples, une Porsche Cayenne pour la transformer en pigment qui donnera naissance à une peinture utilisable, qui elle-même formera le fond de tableaux grand format.

Disponible

24.80 €

Benjamin Katz : Découvertes

BB

Benjamin Katz, né en 1939 de parents juifs allemands à Anvers, doit sa célébrité à ses portraits pénétrants d’artistes, tels Georg Baselitz, Jörg Immendorff, Josef Beuys, James Lee Byars, Sigmar Polke ou Gerhard Richter. Pas une exposition de ces grands de la peinture allemande – auxquels Benjamin Katz est parfois lié depuis des années – qui ne se passe de ses portraits subtilement raffinés. Mais ses archives d’une carrière photographique de plus de 60 ans aux plus d’un demi-million de négatifs recèlent encore bien des surprises : notamment, outre des séries de photos conceptuelles, des observations du quotidien – paysages, traces du déclin industriel, détails architecturaux, trouvailles de poésie ordinaire ou encore moments d’absurde. Les clichés regorgent d’histoires non-dites, font appel à des associations hétéroclites, laissent en permanence transparaître l’esprit complexe de l’artiste. On ne peut que suivre avec admiration les résultats de cette création.

Disponible

39.80 €

Benjamin Katz: Fleurs

BC

Dans la vie d'un bouquet de fleurs, il y a parfois un photographe. Et dans la vie d'un photographe, il y a parfois des fleurs. C'est ce qui est arrivé à Benjamin Katz et peut-être que ça ne devait arriver qu'à lui. Il a fait des portraits d'artistes toute sa vie. Des milliers de portraits, pas des milliers d'artistes mais quand même quelques dizaines. Inutile de rappeler tous leurs noms. Plus nombreux en tout cas qu'on ne pourrait le penser. Il les découvrait avant tout le monde. Après toutes ces années à être là, après toutes ces oeuvres qu'il a fait voir, qu'il a été parfois le premier à voir, le premier à avoir, le premier à faire voir, maintenant, il sort de chez lui, disons le matin, quand c'est le jour d'acheter un bouquet de fleurs au marché. Ce bouquet du jour, facile à trouver, il le monte chez lui dans ses étages, l'installe dans un vase, le fait poser dans son univers à la même place, sur le four de la cuisinière et il prend une photo.

Disponible

19.80 €

Bertram Hasenauer

BB

Au coeur de l’oeuvre de Bertram Hasenauer se trouve le portrait, ou le personnage, même si, placé devant des fonds monochromes blancs ou sombres, il ne constitue pas en premier lieu une représentation (naturaliste), mais tente de transmettre l’idée du portrait en tant que tel. Bertram Hasenauer nous offre ainsi une vue extrêmement différenciée des différents personnages jeunes, qui souligne ce qui reste, les dépouillant de toute spontanéité et de tout dynamisme, de sorte qu’ils paraissent androgynes et semblent flotter dans l’espace. La critique d’art recourt, au vu de l’éloignement de la réalité en apparence presque métaphysique dans lequel les personnages semblent poussés, au concept de réalisme magique que l’artiste aurait élargi autour d’une spirale de l’énigmatique. Bertram Hasenauer base son travail sur des images tirées de journaux et de magazines. Il applique ses couleurs comme un film très fin sur une sous-couche délicatement structurée. L’impression de mystère de ce qui, selon l’artiste, « semble être un portrait, s’avère être l’idée d’un personnage éventuellement peint ; ce qui semble être l’image d’un personnage humain, disparaît immédiatement dans les sphères vagues du souvenir d’un personnage. »

Disponible

48.00 €

Big Orchestra

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GRAND ORCHESTRE L'art contemporain possède un son qui lui est propre. Des instruments de musique, qui sont en même temps des sculptures, représentent une évolution récente encore relativement peu connue de l'art contemporain. Cette publication qui accompagne une exposition collective internationale présente toutes les oeuvres d'art qui remplissent aussi les fonctions d'instruments de musique. Le jeu avec les instruments-sculptures est au coeur de la présentation en mutation permanente qui transformera temporairement la Schirn en salle de concert dans laquelle les oeuvres seront mises en activité et en musique. Le point de départ est une conception élargie de l'art et de la musique, telle qu'on la connaît du mouvement Fluxus depuis les années 1960 : des happenings ou des actions diverses ont alors été conçus comme des « concerts », structurés à l'image de compositions, associant différents médias et matériaux.

Disponible

29.80 €

Bill Viola

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Dans le cadre de la commémoration de la Réforme en 2017, les Deichtorhallen de Hambourg présentent une exposition de grande envergure de l'artiste médiatique américain Bill Viola (*1951 à New York) avec 13 des installations vidéo qu'il a créées depuis 1992. Son travail tourne autour des thèmes centraux de l'existence humaine - naissance, émotion, spiritualité, amour et mort. L'artiste s'intéresse surtout aux traditions mystiques en général, du christianisme au bouddhisme zen et à l'islam. L'esthétique des images s'y appuie parfois fortement en ultra slow motion à l'iconographie du Moyen-Âge ou de la Renaissance - ces tableaux uniques en leur genre transmettent avec une puissance prodigieuse couplée à une exigence extrême de forme l'expérience du sublime et du spirituel avec les moyens que propose le langage des images du 21e siècle globalisé.

Provisoirement indisponible

36.00 €

Bill Viola In Dialogue – Selected Writings and Lecutres

BC

Le Musée d’art moderne de Salzbourg consacre à l’artiste américain créateur de vidéos et d’installations Bill Viola une grande exposition de l’ensemble de son oeuvre - qui s’étend désormais sur plus de cinquante ans. Bill Viola passe dans le monde entier pour un pionnier de l’art vidéo et médiatique. Le livre qui accompagne l’exposition, « Bill Viola en dialogue. Choix de textes et de conférences », contient, en plus des écrits centraux de Bill Viola lui-même (parmi lesquels : Le Porc-épic et la voiture, 1981 ; Vue sans représentation, 1982 ; le Son d’une ligne de balayage, 1984 ; Le Corps endormi, 1992 ; Présence et absence, 2007), des textes originaux de John Cage, Peter Campus, Hollis Frampton, David Tudor et Peter Sellars. Il peut donc être très utile pour comprendre l’oeuvre de Bill Viola. Car ses travaux, dont certains, immersifs, occupent tout l’espace, séduisent visuellement mais sont aussi extrêmement rationnels et profondément intuitifs. Bill Viola consacre toute son attention aux interactions spécifiques qui se produisent entre ses images et les spectateurs. À ses yeux, son oeuvre ne se déploie pas sur le seul écran vidéo, mais aussi et surtout dans les têtes de ceux qui y ont assisté.

Disponible

39.80 €

Biomorphe ! Hans Arp In A Dialogue With Current Artist Positions

BB

Disponible

30.23 €

Birgit Werres

BB

Birgit Werres peut faire de la magie. Elle parvient à transformer un simple fil de fer courbe en une pièce entière, ou à assembler un écheveau de sangles formant un ensemble dynamique et complexe de formes, couleurs et textures en un filet de coton. Ludiques et rigoureux, ses travaux ­déploient une dynamique dans l’espace, que l’abondance de mouvements du baroque pourrait aussi bien décrire qu’une décision minimaliste de renoncer à tout superflu qui se fie aux possibilités du matériau. L’artiste parcourt depuis les années 1990 les rues, les chantiers, les friches industrielles, les usines et les installations de production en quête de matériaux pour ses sculptures et objets muraux. Ces lieux étaient encore autrefois un paradis pour se ­fournir en matériaux. C’est un recyclage d’un tout autre genre qu’elle pratique : les métaux, plastiques, conteneurs, fils de fer et « choses » indéfinissables trouvent tous leur place dans son travail à l’atelier.

Disponible

29.80 €

Birgit Werres : samples for pieces - maybe

BB

L'oeuvre de Birgit Werres (*1962) est dominée par les objets industriels préfabriqués, qui entrent dans des combinaisons hétérogènes lorsque l'artiste y ajoute des éléments qu'elle a fabriqués elle-même. Birgit Werres trouve ses matériaux dans les aires de stockage et les sites de production de l'industrie dont elle est une invitée permanente. Elle y découvre des objets qui éveillent son intérêt esthétique. Un rôle exceptionnel est alors souvent dévolu à la coloration propre à valeur de signal des matériaux utilisés. Pour ses sculptures et installations non conventionnelles, elle se réfère et fait volontiers appel à des collages de Robert Smithson, Barry Le Va, Richard Artschwager à Richard Serra.

Disponible

39.80 €

Black Album White Cube

BC

Que se passe-t-il lorsque des musiciens reprennent des idées de la scène artistique ? Et quelles peintures, sculptures et vidéos voit-on naître lorsque des artistes plasticiens se permettent d’être influencés par la musique ? Tel est le fil rouge de livre « Black Album / White Cube – Un voyage à travers l’art et la musique » dont le commissaire est Max Dax, ancien rédacteur en chef du ­magazine Spex. Le livre traite de classiques modernes, parmi lesquels la couverture conçue par Peter Saville de l’album « Unknown Pleasures » de Joy Division, la peinture « Autobahn » d’Emil Schult pour Kraftwerk ou l’installation vidéo apocalyptique APEX d’Arthur Jafa qui re-écrit l’histoire de la pop, et jusqu’au rythme des pulsations d’une piste de techno de Detroit par Robert Hood. Les influences réciproques entre la musique et l’art sautent aux yeux lorsqu’Albert Oehlen évoque Scooter et les Euromasters de Rotterdam dans ses peintures.

Provisoirement indisponible

39.80 €