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Black Album White Cube

BC

Que se passe-t-il lorsque des musiciens reprennent des idées de la scène artistique ? Et quelles peintures, sculptures et vidéos voit-on naître lorsque des artistes plasticiens se permettent d’être influencés par la musique ? Tel est le fil rouge de livre « Black Album / White Cube – Un voyage à travers l’art et la musique » dont le commissaire est Max Dax, ancien rédacteur en chef du ­magazine Spex. Le livre traite de classiques modernes, parmi lesquels la couverture conçue par Peter Saville de l’album « Unknown Pleasures » de Joy Division, la peinture « Autobahn » d’Emil Schult pour Kraftwerk ou l’installation vidéo apocalyptique APEX d’Arthur Jafa qui re-écrit l’histoire de la pop, et jusqu’au rythme des pulsations d’une piste de techno de Detroit par Robert Hood. Les influences réciproques entre la musique et l’art sautent aux yeux lorsqu’Albert Oehlen évoque Scooter et les Euromasters de Rotterdam dans ses peintures.

Provisoirement indisponible

39.80 €

Body Check

BC

BODY CHECK présente deux grandes personnalités artistiques de la fin du 20ème siècle qui, à l'ère de l'abstraction picturale et des débuts du « politiquement correct », ont fait avancer le travail artistique avec le corps, et surtout son propre corps, au centre de leur peinture. Dans BODY CHECK, des images de corps de deux décennies des deux artistes d'exception sont placées en vis-à-vis. L'exposition, qui ne peut être vue qu'à Bolzano, et le livre ne se contentent pas de jeter un regard entièrement neuf sur le travail des deux artistes, mais dévoilent des visions des rôles dévolus à chaque sexe ancrées dans l'art international de la fin du 20ème siècle.

Disponible

34.00 €

Boris Becker. Bunker 1984-1989

BB

À la fois livre d'artistes et archive, cette publication introduit un sujet important et émouvant de l'histoire allemande. On y voit les types les plus divers de bunkers en hauteur, construits notamment entre 1940 et 1944, pendant la Seconde Guerre mondiale, et vus entre 1984 et 1989 par l'artiste et photographe Boris Becker. Lorsqu'il débute son projet documentaire, la Guerre froide est presque terminée et les constructions en béton sont peu à peu libérées de l'exigence de protection civile. Plus encore qu'avant, elles font l'effet de corps étrangers et de monstres inquiétants dans le paysage urbain. Leur fonction semble alors controversée et aucun esprit rationnel et sensé ne veut plus rien avoir à faire avec l'idéologie meurtrière dont ils évoquent le souvenir et qui les a fait sortir de terre. Boris Becker a photographié près de 700 bunkers dans plus de 40 villes d'Allemagne de l'Ouest. Ce recueil donne un aperçu exemplaire du sujet élaboré dans le cercle de l'école de Becher.

Provisoirement indisponible

68.00 €

Californication

BC

De loin, les motifs de l'artiste germano-polonaise Magdalena Kita qu'elle imprime sur des draps de bain rappellent les travaux obsessionnels de Dorothy Iannone. Magdalena Kita va cependant plus loin avec ses motifs hauts en couleurs autant qu'érotiques. Dans sa première publication présentée ici « Californication», elle rassemble un nombre considérable de draps de bains différents avec lesquels elle poursuit le programme imagé naïf et voluptueux d'un fémi -nisme libertaire, ainsi qu'une documentation sur les nombreuses performances publiques et spots télévisés qu'elle a produits elle-même.

Disponible

29.80 €

Candice Breitz: Labour

BB

Au centre du travail artistique de Candice Breitz figure la réflexion sur l'influence qu'exercent la famille, la société ou des communautés formées sur la base de certaines appartenances telles que race, sexe, nationalité ou religion et sur l'importance des médias qui donnent naissance à de nouveaux groupes et alliances. Le Kunstmuseum de Bonn consacre une exposition solo complète à l'artiste d'origine sud-africaine qui vit à Berlin Candice Breitz (*1972 à Johannesburg) avec des installations vidéo et des photographies des 25 dernières années. Les problématiques féministes en sont au coeur. La présentation à Bonn va de travaux anciens comme Ghost Series (1994), une série de photos prises au moment de la transformation politique de l'Afrique du Sud qui reflètent la violence persistante du régime sous l'apartheid. Quant à la dernière oeuvre qui donne son nom à l'exposition, Labour (fr. : travail, main d'oeuvre, contractions de l'accouchement), Breitz l'a réalisée en filmant des naissances.

Disponible

34.00 €

Carl Ostendarp

BC

Ken Johnson écrivait en 2014 dans le New York Times à propos des travaux de Carl Ostendarp qu'ils font l'effet d'un rot dans une église pendant la messe. Cette constatation admirative est due à l'habileté « oxymoronologique » de l'artiste à concilier l'inconciliable : onomatopées sonores de la bande dessinée et champ coloré cool ou peinture hard-edge. L'arrière-plan de la peinture véritablement divertissante de Carl Ostendarp est son intérêt pour le graphisme, qu'il partage avec de nombreux artistes de sa génération. Carl Ostendarp s'apprête aujourd'hui à sa première exposition individuelle de grande envergure au Kunstverein de Heilbronn, en Allemagne - après les expositions en cabinet de 2011 au musée Ludwig de Cologne et de 2007 au MMK de Francfort/M.

Disponible

34.00 €

Caroline von Grone : Live Übertragung

BC

« Lorsque je parcours le musée, je reconnais tout de suite les tableaux qui ont été réalisés d’après un modèle, et ceux dont ce n’est pas le cas ! » – Caroline von Grone a un oeil perçant et infaillible pour les contextes et les portraits. En 1991, elle a suivi les cours de maître de Klaus Rinke à la Kunstakademie de Düsseldorf et, ce qui est totalement atypique pour l’époque, elle s’est lancée dans le portrait, celui de modèles qu’elle abordait, par exemple, dans le métro ou de personnes qui le lui commandaient. L’une de ses forces est de « ne pas inventer » ses observations. Cela suppose une acuité visuelle qui procure un immense plaisir aux observateurs. En effet, ses tableaux dévoilent ainsi parfois aussi l’image dans l’image, sous la forme notamment de murs carrelés aux motifs abstraits, de sols dallés et de l’intérieur d’espaces publics comme des cabines téléphoniques ou distributeurs automatiques de billets de train. Elle a aussi peint à de multiples reprises des maisons, notamment celles de lotissements du Nord de l’Allemagne avant leur démolition. Ce sont ces situations finales qui l’intéressent – à l’antithèse de la photographie, par exemple celles des Becher. Sa pratique a toujours inclus celle de la peinture en public, sans laquelle elle serait incapable de « capter la présence de nature morte dans un tableau si j’essayais de le peindre d’après une photo ».

Réimpression

48.00 €

Cecily Brown : The Spell

BC

Daniel Kehlmann, le plus grand auteur allemand à succès des années 2000 avec son roman « Les Arpenteurs du monde » (2006), écrit dans cet élégant petit livre à propos des derniers tableaux de Cecily Brown : « On peut aussi le dire plus sobrement : l’art de Cecily Brown montre à quel point l’opposition apparente entre objet et abstraction est superficielle et inintéressante. Car le constructivisme a raison sur un point : nous assemblons nous-mêmes, selon nos règles personnelles pas spécialement fiables, à partir d’un fouillis d’impressions un modèle mobile et fragile. En effet, nous ne nous contentons pas d’observer notre entourage, nous nous déplaçons à ­travers, ce qui fait s’effondrer en permanence notre monde extérieur, avant de s’ordonner de nouveau et d’une manière toujours différente, et seul le travail permanent de notre ­conscience nous donne l’apparence de la constance. Cecily Brown ne distancie pas le monde, elle le peint tel qu’il est réellement, un jeu de couleur et d’ombre. »

Disponible

24.80 €